Fiche de Lecture Introduction au Management Inter culturel Patrice LANGENIER CN

Fiche de Lecture Introduction au Management Inter culturel Patrice LANGENIER CNAM Paris Master MR013 – M2 Cours DSY221 – Développement des Systèmes d’Organisation Année 2007 / 2008 Auditeur n° Introduction au Management Interculturel Pour une gestion de la diversité Carlos A. Rabassó Fco. Javier Rabassó Patrice LANGENIER Page 1 sur 26 Fiche de Lecture Introduction au Management Inter culturel SOMMAIRE BIOGRAPHIES DES AUTEURS ................................................................................................................ 3 POSTULAT DE L’OUVRAGE .................................................................................................................... 4 RÉSUMÉ DE L’OUVRAGE ........................................................................................................................ 5 HYPOTHÈSE & DÉMONSTRATION ..................................................................................................... 15 PRINCIPALE CONCLUSION .................................................................................................................. 20 DISCUSSIONS & CRITIQUES ................................................................................................................. 24 BIBLIOGRAPHIE DES AUTEURS ......................................................................................................... 26 Patrice LANGENIER Page 2 sur 26 Fiche de Lecture Introduction au Management Inter culturel Biographies des auteurs Carlos A. Rabassó, professeur associé à l'ESC Rouen, est en charge de la Diversité au sein du groupe. Docteur ès Lettres (université Paris VIII), il a participé à des conférences dans différents pays d'Europe et d'Amérique sur des aspects en rapport avec la diversité culturelle. Fco. Javier Rabassó, titulaire d'un PhD à l'université de Toronto (Canada), est maître de conférences à l'université de Rouen. Frères jumeaux, ils ont publié en collaboration quatre ouvrages et une trentaine d'articles. Au sein du département des Langues des Cultures et des Sociétés de l’ESC Rouen, Carlos et Javier Rabassó assurent des enseignements interculturels au travers de cours permettant de comprendre les réalités linguistiques, culturelles et économiques des pays étudiés. Les recherches des deux auteurs portent sur les thèmes de l’économie et de la sociologie culturelle, du management interculturel, de la pédagogie des langues. Patrice LANGENIER Page 3 sur 26 Fiche de Lecture Introduction au Management Inter culturel Postulat de l’ouvrage . Le management interculturel mène implicitement à la gestion de tous les aspects de la diversité entre les peuples. Il convient ainsi d’avoir une approche critique du management traditionnel. Les cultures et identités et les différents modèles de management interagissent intimement. Le management interculturel est une opportunité de meilleure entente entre les peuples et de partage de leurs cultures ? Patrice LANGENIER Page 4 sur 26 Fiche de Lecture Introduction au Management Inter culturel Résumé de l’ouvrage Introduction - Du management au manager transculturel L’ouvrage traite, d’un point de vue critique, du management interculturel sous ses aspects comparatifs, à partir d’une analyse des compétences interculturelles et sur le plan de la diversité. Chapitre I – Culture(s) et Identité(s) 1. Cultures nationales et cultures d’entreprise Les études qui portent sur la culture sont assez récentes (19ème siècle) : Edward B. Tylor (4) qui examinait les rites et coutumes du Mexique, Charles Darwin (5) avec sa théorie de la sélection naturelle. Herbert Spencer (6), philosophe britannique, en arrive à la conclusion qu’il existe des cultures « supérieures » occidentales et des cultures « inférieures », les autres… Un siècle pus tard, le monde occidental devient le référent politique indiscutable selon Fukuyama (7) ; la religion serait à l’origine de l’identité culturelle des peuples d’après Huntington (8). Le complexe des pays colonisés sera étudié notamment par des écrivains tels que Franz Fanon (9), Jean-Paul Sartre (10) ou André Breton (11). Il s’avère qu’au travers de l’étude des cultures nationales, une grande part d’entre elles font partie de la culture de leurs entreprises. Les entreprises familiales sont à l’image de leur pays d’origine. A noter qu’un certain nombre d’entre elles, créées avant le 18ème siècle, sont toujours en activité de nos jours. 2. Les théories du management interculturel Selon Geert Hofstede (12), les dimensions culturelles influent sur la manière de percevoir l’espace, le temps et les relations interpersonnelles. Il établit des liens entre les modèles de gestion et les cultures organisationnelles. Il identifie trois niveaux de réalité: la réalité individuelle, le collectif et l’universel. Cinq dimensions relatives aux cultures nationales sont distinguées. Hofstede (12) établit une liste des différences entre les deux cultures plutôt qu’un comparatif. D’après Fons Trompenaars (1) et Charles Hampden (2), le modèle de culture est composé de trois niveaux : un niveau « observable », un niveau « médiane » et un niveau « implicite ». Patrice LANGENIER Page 5 sur 26 Fiche de Lecture Introduction au Management Inter culturel Dans leur ouvrage « Riding the Waves of Culture », ces deux auteurs distinguent 7 dimensions. Dimension 1, la distance du pouvoir : il s’agit du degré d’acceptation d’un pouvoir réparti inégalement entre les individus. Dimension 2, l’Evitement de l’incertitude : cette dimension permet de mesurer les différences de choix des Nations en matière de lois et de régulations visant à éliminer les cas d’ambiguïté. Dimension 3, l’Individualisme face au collectivisme : nous distinguons d’une part les cultures individualistes des pays développés, où la solitude de l’individu qui domine en dépit de la richesse matérielle (Etats-Unis, Australie, Europe), d’autre part les cultures collectivistes (Chine, Japon, Inde) où la crainte du rejet est monnaie courante et elles accordent une grande importance à la famille, aux objectifs du groupe. Dimension 4, les Cultures masculines face aux cultures féminines : la culture masculine est globalement individualiste, la culture féminine se veut collectiviste. Dimension 5, l’orientation à long terme face à l’orientation à court terme : il s’agit du niveau auquel les personnes croient au consensus, d’où l’autre appellation de « dynamisme confucianiste ». Cette dimension fait référence à la stabilité personnelle, au respect de la tradition selon les enseignements de Confucius (13). Les 5 premières sont liées aux problèmes avec les autres : l’universel et le particulier, le groupe et l’individu, l’objectivité ou la subjectivité, le limité ou le diffus et les réalisations ou la position sociale. Une 6ème dimension est liée au temps qui passe et la dernière est relative à l’environnement. 3. La communication interculturelle En fonction de la culture, la communication ne revêt pas la même signification. Dans les cultures occidentales, l’apprentissage d’une langue et son utilisation orale ou écrite permet de transmettre les idées, les pensées et les émotions. La notion de pouvoir prévaut et tout est mis au service de la compétitivité. Il faut convaincre par la raison. Le mode de communication est direct et explicite. Dans les cultures d’Asie, la connaissance représente un moyen de vivre mieux en harmonie avec la nature. Le développement des sentiments est l’objectif principal de la communication, les échanges sont émotionnels et ce qui compte c’est le processus. La communication est plus indirecte et implicite. D’après T. Hall (3) il existe une culture de haut contexte (intériorisation, communication non verbale importante) comme en Asie, en Afrique ou au Moyen- Patrice LANGENIER Page 6 sur 26 Fiche de Lecture Introduction au Management Inter culturel Orient et une culture de contexte faible (information largement explicitée, raisonnements verbaux) comme aux Etats-Unis ou en Europe du Nord. Il parle également de proxémique ou l’étude des distances entre la communication interpersonnelle liées à l’utilisation de l’espace public ou privé. Quatre distances sont identifiées, chacune subdivisées en deux phases, une proche et une éloignée : la distance intime, la distance personnelle, la distance sociale et la distance publique. Le rapport à l’espace est opposé entre cultures nordiques et cultures latines : des distances doivent être respectées pour les premiers, la proximité est la bienvenue pour les secondes. Le rapport au temps a évolué avec les siècles ; la maîtrise de celui-ci devient de plus en plus obsessionnelle. Mais des différences de conception sont notables d’une culture à l’autre : selon Hall (3), deux types de systèmes temporels existent : le monochronique et le polychronique. L’étude de toutes ces variantes est fondamentale pour améliorer les relations interculturelles. Chapitre II – Les modèles du management interculturel Sept grands modèles de management interculturel peuvent être distingués, auxquels il serait possible d’y ajouter d’autres sous modèles. 1. Le modèle anglo-saxon Dans ce modèle, la société est composée de vainqueurs et de vaincus résultat de la compétitivité (loi de l’offre et de la demande), du besoin d’abondance, d’individualisme et de valeurs patriotiques. La priorité est donnée au financier au détriment du social. La communication reconnue est écrite. Le formalisme et la bureaucratie caractérisent le système de fonctionnement, le temps est l’élément central de la productivité. 2. Le modèle latin Pour comprendre le modèle latin, il faut évoquer le grand contraste entre le rôle centralisateur de l’Etat et le comportement rebelle de ses citoyens. La logique du profit et du bénéfice à tout prix est soumise à des critères sociaux. La notion de succès personnel est liée au respect des traditions et aux valeurs ancestrales du groupe. Les relations sont de type paternaliste entre le chef et ses subordonnés. La culture d’entreprise est dominée par la créativité, un équilibre entre le social et l’économique. 3. Le modèle asiatique Patrice LANGENIER Page 7 sur 26 Fiche de Lecture Introduction au Management Inter culturel La Chine : philosophiquement parlant, le modèle chinois utilise les points forts contre les faiblesses des autres (stratégie militaire). En entreprise, des objectifs communs doivent être partagés de tous au sein d’une même famille. Les qualités essentielles pour un manager chinois sont : le savoir, la sincérité, l’abnégation, le courage et la fermeté. La structure des organisations chinoises est simple et informelle avec un mode uploads/Societe et culture/ introduction-au-management-interculturel.pdf

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