QUOTIDIEN NATIONAL SPORTIF N° 2935 PRIX 20 DA JEUDI 5 MARS 2015 www.lebuteur.co
QUOTIDIEN NATIONAL SPORTIF N° 2935 PRIX 20 DA JEUDI 5 MARS 2015 www.lebuteur.com S’il ne se qualifie pas pour la finale de la Ligue des champions Le Real Madrid jouera en Algérie, avant la fin de la saison ! Gourcuff réplique à Djabou… … et s’explique sur Fekir «Il doit trancher, mais on ne lui fixe pas de date butoir» «On a parlé avec lui en août 2014, on est en mars 2015 !» USMA «Je ne badine pas avec la discipline» «Je ne badine pas avec la discipline» «Je ne badine pas avec la discipline» «Je ne badine pas avec la discipline» «Je ne badine pas avec la discipline» «Je ne badine pas avec la discipline» «Il est frustré car il ne joue pas» «Les supporters ont raison de se comporter méchamment avec nous» Hannachi révèle «Que nos supporters se préparent, on recevra El Eulma à Tizi» Equipe nationale MCA JSK Le Buteur du 05-03-2015 hausse le ton ! «Sa mise à l’écart est d’ordre technique, je n’ai aucun problème avec lui» Pfister envoie Bouazza chez les Espoirs Pfister envoie Bouazza chez les Espoirs Pfister envoie Bouazza chez les Espoirs Pfister envoie Bouazza chez les Espoirs Pfister envoie Bouazza chez les Espoirs Pfister envoie Bouazza chez les Espoirs Aksas «Les matchs se gagnent sur le terrain et non à travers les journaux» «Les matchs se gagnent sur le terrain et non à travers les journaux» «Les matchs se gagnent sur le terrain et non à travers les journaux» «Les matchs se gagnent sur le terrain et non à travers les journaux» «Les matchs se gagnent sur le terrain et non à travers les journaux» «Les matchs se gagnent sur le terrain et non à travers les journaux» Sollicité pour une interview, Abdelmoumen Dja- bou n’a pas raté l’occasion d’évoquer avec nous l’Equipe nationale et la Coupe du monde au Bré- sil. Il nous a parlé aussi de son avenir et de cer- taines choses qu’on vous laisse le soin de découvrir… Parlez-nous de ces photos qui couvrent les murs de votre chambre ici en Tunisie ? C’est un photographe tunisien qui me les a offertes et que je re- mercie beaucoup. C’était à l’occasion de mon retour de Coupe du monde au Brésil, alors que j’avais inscrit deux buts. Cette photo (il nous la montre) est celle de mon but marqué face à la Corée du Sud. Je me suis dirigé vers Belkalem et Soudani qui m’avaient demandé de marquer un but, et c’est ce qui est arrivé. On vous a vu dans les bras d’Hallilhodzic… Quand j’ai constaté que Halilhodzic était en pleurs, je n’ai pas ré- fléchi, ça s’est fait naturellement. On voit aussi des photos de vous avec Philipe Lahm, un com- mentaire… C’était formidable de jouer contre de grands joueurs comme Phi- lipe Lahm et bien d’autres. Les Allemands ont souffert contre nous. D’ailleurs, ils ont terminé le match avec des crampes. C’était l’une des plus belles rencontres de ma carrière de footballeur. Je remercie Dieu de m’avoir permis de vivre ces moments inoubliables. Concernant l’offre du club français Lille, pourrait-on avoir plus de détails ? La proposition financière du club lillois n’était pas loin de ce que touchent certains joueurs en Algérie. Pour être sincère, ça tournait autour de 250 millions par mois. Toutefois, mes coéquipiers en Equipe nationale m’ont conseillé d’éviter de m’engager avec un club français, car je n’allais pas en tirer profit, surtout à cause de mon âge. Mais Zidane s’est illustré à 28 ans ? (Rire) Vous avez bien dit Zidane, pas Djabou, c’est dif- férent. Zizou est un phénomène inégalable. Franchement, mon erreur c’est de ne pas avoir tenté ma chance alors que j’étais en- core très jeune. Si j’avais tenté une aventure en Europe à 20-22 ans, j’aurais peut-être pu atterrir dans un grand club. Je ne suis pas pré- tentieux, mais cela aurait pu arriver vraiment. Qu’en est-il de l’histoire avec le FC Barcelone ? Cette histoire, tout le monde la connaît. J’étais un jeune joueur qui évoluait à l’Entente de Sétif, un club où j’ai grandi. On avait parti- cipé à un tournoi du joueur Kettaf Arabi et les Espagnols ont vi- sionné des vidéos de ce match. Il y avait des recruteurs qui étaient restés pendant une semaine chez moi, pour me convaincre de rallier le FC Barcelone. Mais ma mère avait refusé, estimant que j’étais trop jeune pour aller en Europe. Mais je ne regrette rien, car je suis satis- fait des choix que j’ai faits. Ma mère a été exemplaire et je suis satis- fait de mon destin. Vous avez reçus de sérieux contacts l’été dernier avec un club turc, le Trapzonspor en l’occurrence, pourriez-vous nous en dire plus ? C’était des contacts officiels. D’ailleurs, j’avais déjà entamé les dis- cussions avec Halilhodzic et le préparateur physique Cyril moine s’était déplacé avec lui à Trapzonsport. Belkalem était aussi en contact avec moi et me faisait parvenir des échos positifs du club, me rassurant qu’il ne restait que quelques détails à régler pour devenir son coéquipier au sein de ce club. Mais les né- gociations ont buté sur le volet financier. Hallilhodzic m’avait alors demandé d’attendre jusqu'à décembre, mais malheureusement, il avait déjà quitté le club. Avez-vous eu des propositions d’autres clubs ? J’avais quelques offres des pays du Golfe, notam- ment du Qatar. Mais la direction du Club Africain a refusé de me libérer. Le président était réticent à cette idée, surtout que le club devait jouer le titre de champion. Pour ma part, je n’étais pas très emballé à l’idée de changer d’air. J’avais eu aussi des offres d’Arabie Saoudite, mais vous m’excu- serez de ne pas vous dévoiler les noms des clubs. Votre président a déclaré que si une offre intéressante lui par- venait, il ne s’opposerait pas à votre transfert, mais il a exigé 2,5 millions d’euros pour votre libération, ce qui pourrait faire capoter un éventuel transfert… Ce n’est pas lui qui a exigé une telle somme, car il était à l’étranger à ce moment. C’était d’autres personnes qui négociaient à sa place et qui ont demandé 2,5 millions d’euros pour ma libération. Selon vous, ces dirigeant dont vous parlez ont-ils été der- rière le blocage de votre transfert à Trabzonspor ? Je ne dirais pas qu’ils ont fait capoter mon transfert, mais ils ont négocié sans avoir l’aval du président. Si Salim était là, j’au- rais pu aspirer à une aventure professionnelle. Vous teniez toujours cette expérience professionnelle ? Oui, je voulais partir, mais je ne regrette pas d’être resté, vu la situation actuelle. Nous sommes en train de réaliser une grande saison. D’ailleurs, nous postulons sérieusement au titre de champion de Tunisie. Vous avez eu une expérience en Suisse avec le club de Sion que certains qualifient d’échec, un commentaire ? Un échec ? Pas du tout, car j’ai signé mon contrat et j’ai réussi à passer les tests avec succès. Nous étions avec l’ESS en stage en France et Simondi, que je n’aurais pas voulu citer, car il aura été l’une des taches noire dans ma carrière, même si je ne lui garde pas rancune, a m’a fait beaucoup de mal. Lors d’un match amical, il m’a demandé de ne pas enfiler mon équipement, contrairement à mes coéquipiers. Je suis resté à l’hôtel en pleurs. Je ne sais pas pourquoi mes relations avec les entraîneurs étrangers sont difficiles. J’étais encore jeune et Ho- cine Belabbès, qui était un dirigeant du club, était venu me voir pour me re- monter le moral, je n’oublie- rai pas le bien qu’il m’a fait. Il m’a dit qu’il était en contact avec un manager venu de Tu- nisie et qu’il allait me mettre en contact avec un club suisse. Mais l’entraîneur Simondi avait dit au manager en question que mon transfert était voué à l’échec, car je n’al- lais pas réussir les tests. Comment avez-vous vécu votre passage en Suisse ? Après un voyage de plus de trois heures, j’avais juste eu le temps de déjeuner, avant de rallier le stade pour prendre part à un match amical. J’ai joué 20 minutes et inscrit deux buts. Dieu merci, j’avais tout m’avait réussi. L’entraineur allemand du club, qui avait participé à la Coupe du monde en 1982, m’avait demandé de sortir… Je n’avais rien compris, mais je voyais sur son visage qu’il avait été sa- tisfait de mes 20 minutes que j’avais jouées. Il m’a alors demandé de signer immédiatement. C’est ce que j’avais fait. Il faut savoir qu’en Suisse, le championnat se joue en hiver, à cause du nombre réduit de clubs. Je ne pouvais alors même pas jouer plusieurs matchs pour me conten- ter de m’entraîner seulement. J’ai alors perdu pa- tience et pris un vol pour Sétif, c’était un aller sans retour. Pourquoi ? La Suisse est une ville très calme, mais à Sion je me sentais très à l’aise. Toutefois, Sétif m’a beaucoup manqué et j’aurais pu aller loin dans ma carrière, comme c’est le cas de uploads/Sports/ 2935-pdf.pdf
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Gratuit pour un usage personnel Attribution requise- Détails
- Publié le Jul 20, 2022
- Catégorie Sports
- Langue French
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