4 COURRIER DES LECTEURS 6 juin 1944 : le Jour-J « Après avoir goûté à ce très b

4 COURRIER DES LECTEURS 6 juin 1944 : le Jour-J « Après avoir goûté à ce très bon numéro 205, je vous adresse quelques observations relatives à la suite de l’arti- cle, toujours aussi passionnant, de Christophe Cony sur les évènements du 6 juin. En espérant que cela puisse intéres- ser les lecteurs, j’y joins mes amicales salutations. -page 71, en ce qui concerne les B-17G perdus, le 42- 102591 qui était baptisé Cactus Pete se « crashe » ef- fectivement le 06/06/44 mais pour le 42-31104 ce sera le lendemain ; endommagé lors d’un raid sur Nantes, il sera réparé. Par contre, il est possible qu’il y ait un problème avec le 42-97965 qui est donné pour avoir été affecté, le 08/04/44, au 96th BG basé à Snetterton. Il sera endom- magé le 13/07/44 lors du raid sur Munich. Réformé le 30/04/45, il sera rayé des rôles le 19/11/47. -page 72, à noter que le « nose art » Ford’s Folly est par- tiellement occulté par la plaque de blindage sous le cock- pit ; cela sera arrangé par la suite avec le dessin des arma- tures qui tendent la capote de la Ford T. -page 74, photo de l’équipage du B-17G 42-97061, le « LL-B » avait pour nose art l’inscription General Ike avec son portrait et avait été baptisé par le Gal Eisenhower avec une bouteille remplie d’eau du Mississippi. -page 79, le Spit « FU-Z » avait pour serial MK421 et n’a pas participé au 6 juin, n’étant pris en compte par le Sqn que le 15/06/44. -page 81, bien que non porté le code du 282 Sqn était B4. Quant au 5th Emergency Rescue Sqn il était désigné, à sa formation, 65th Fighter Wing Detachment B. Il n’était pas rattaché au 56th FG mais son personnel provenait de 16 différentes Stations (bases) du Fighter Command de la 8th AF et c’est son commandant, le Capt Robert P. Gerhart, qui était détaché du 56th FG. -page 83, il est dommage que l’illustrateur ait représenté, en bas de page, le P-47D 42-26540 « WZ-W » qui, en fait, n’as pas participé aux opérations du 6 juin mais a remplacé son prédécesseur, le P-47D-22-RE 42-62031 « WZ-W » qui lui l’a fait et sera abattu près d’Argentan le 10/06/44, son pilote le Capt William F. Hunt étant tué. -page 86, à noter que le Mustang « PE-E » du Lt Elmer Smith sera touché par la Flak le 6 juin mais pourra rejoin- dre sa Station. -pages 86-87, pour compléter la légende de la photo de bas de page, on peut ajouter que le pilote du P-51D-5-NA 44- 13391 « E9-K » Vi est le Lt.Col Joseph J. Kruzel. -En ce qui concerne les profi les, s’il est vrai qu’ils ont du cachet, il est tout de même regrettable que les illustrateurs ne respectent guère la réalité. Ainsi on peut relever les er- reurs suivantes : Spit « FU-Z », positionnement de la bande noire par rapport à la lettre U non correct (voir photo) ; Mustang « UZ-L », il manque le drapeau polonais sur le nez de l’appareil ; Spit « ZD-C », la représentation du marqua- ge et des bandes n’est pas correcte (voir photo) ; Mustang « C5-T », il manque la représentation des missions, par blocs de cinq, au-dessus des pipes d’échappement, d’autre part toutes les marques sont de couleur jaune, seul le code est blanc (…). Tout cela n’est guère favorable aux maquet- tistes qui auraient le désir de faire ces décorations. » Guy Fruchart Les MS.406 de la Marine « J’ai bien aimé votre article sur les chasseurs marins Morane 406. Étant natif et résident de toujours dans la région, tout ce qui touche à l’activité de l’aérodrome de Perpignan-La-Llabanère et à l’hydrobase de Saint-Laurent- de-la-Salanque (époques Latécoère – Aéropostale et sur- tout Armée de l’Air) m’intéresse au plus haut point. Vous publiez dans le n° 205, page 19, deux photos du Morane 406 n° 1025. Je peux vous communiquer un complément d’infos : l’avion est pris devant les hangars de l’aérodrome de Perpignan-La-Llabanère début 1940 avec le pilote Jules Ribot aux commandes. Il avait appris à piloter dans le civil sur cet aérodrome, ceci explique cela. Ribot, engagé dans l’Armée de l’Air en 1939, a trouvé la mort en combat aérien le 2 mars 1940 sur MS.406 au GC III/3 dans la région de Sarrebruck. Grièvement blessé, il s’est posé en catastrophe mais a succombé à l’hôpital de Mohrange. Il serait intéressant de savoir la suite et le devenir de tous ces avions stockés à Saint-Laurent-de-la-Salanque et à Perpignan-La-Llabanère. Certains ont dû franchir la Méditerranée, d’autres ont dû être détruits… Quelles ont été les décisions du gouvernement de Vichy et surtout de l’autorité allemande ? Toutes ces infos sont extraites de l’ouvrage régional de Jean-Pierre Bobo De La Llabanère à Perpignan-Rivesaltes histoire d’un aérodrome 1923-1996. Continuez ainsi et vivement le n° 206 ! » Yves Monroig S m I to e M é l’ l’ P C Y 8 Le PS-10 en construction à Béziers en 1949. Le moteur est encore un Poinsard 25 ch. (toutes les photos : coll. Y. Monroig) « Cher AVIONS, comme monsieur Jean Dunoyer je suis lecteur du magazine depuis le début et j’en suis très satisfait. La lecture du n° 204 m’a beaucoup fait plaisir, puisqu’à la rubrique Courrier des lecteurs la photo de l’avion du musée militaire de Gruissan m’a permis de savoir ce qu’était devenu l’avion de mon cousin M. Maurice Vergnes. En effet ce dernier, avec quelques amis membres de l’aéroclub Jean Mermoz de Béziers à la fi n des années quarante, a fondé une section locale du RSA (Réseau du Sport de l’Air). Concernant l’avion, il s’agit du Pierre Servais PS-10 construit en 1949-1950. Cet avion est décrit dans le livre de Pierre Gaillard « Les avions français 1944- 1964 » chez EPA page 60, avec une photo prise sous le même angle. Pierre Servais a construit sûrement un Pou du Ciel et ensuite un petit biplan monoplace équipé d’un Poinsard de 25 ch, puis le PS-10 et c’est là qu’on retrouve Maurice Vergnes, le propriétaire de l’avion. Cet appareil monoplan parasol a été équipé en cours de construction d’un moteur Poinsard 25 ch peut-être récupéré du biplan Servais, mais il a fi nalement reçu un trois cylindres Anzani de 35 ch. On peut noter sur les clichés ci-joints la qualité de la construction et les fi nitions du capot-moteur. L’avion a été peint en blanc et rouge et après les contrôles Veritas, a été immatriculé F-WFRI. Il est possible qu’il ait participé au 3e rassemblement du RSA à Auxerre en 1950. M. Maurice Vergnes est dé- cédé dans les années 90 et j’ai su à l’époque que l’avion était dans un musée de l’Aude depuis les années 60. La photo de votre lecteur doit dater de cette période car l’entoilage est encore intact et la dérive est repeinte de façon militaire, y compris le fuselage qui semble barbouillé de kaki. L’avion n’a plus de train d’atterrissage et sûrement plus de mo- teur ; reste le décor rouge de l’extrados des ailes. Le Pierre Servais PS-10 était un classique monoplan parasol de construction tout bois. Ce qui n’est pas courant, ce sont les ailerons qui occupaient toute uctio Béziers en 1949. Le mot Le PS-10 en constru COURRIER COURRIER DES DES LECTEURS LECTEURS SPÉCIAL SPÉCIAL LE PIERRE SERVAIS PS-10 LE PIERRE SERVAIS PS-10 Par Yves Monroig Le PS-10, tout juste terminé avec un moteur Anzani, n’est pas encore immatriculé. Ci-contre : le PS-10 à côté d’un Mauboussin Corsaire le 9 avril 1950. À droite : l’appareil en vol au-dessus de l’aérodrome du Gasquinoy à Béziers. 10 6 JUIN 1944 : LE Quatrième partie, par Christophe Cony (profi ls de Thierry Dekker) « Typhon » sur le bocage Continuant à patrouiller à basse altitude, les Hawker Typhoon de la RAF sont les cibles prioritaires des ser- vants de l’artillerie anti-aérienne allemande. Touché par les débris de ses propres bombes, le Mk.IB serial DN562 du No 266 Sqn s’écrase vers 18h45 au nord- ouest de Caen mais son pilote peut se parachuter. À 19h40, c’est au tour du JR391 du No 247 Sqn de se « vautrer » dans le même secteur après avoir été touché par la Flak en attaquant un convoi. Il est suivi vingt minutes plus tard par le MN428 « I8-G » du No 440 Sqn qui tombe pour les mêmes raisons près de la route allant de Condé à Caen ; son pilote a moins de chance que les deux précédents, tué sur Hawker Typhoon Mk.IB serial MN639 « EL-E » du F/Lt Roy Crane, No 181 Sqn, Hurn 6 juin 1944. [1] Peut-être le Fw Müller de la 12./JG 2, porté disparu le 6 juin 1944. le coup. Si la Luftwaffe brille par son absence, le No 164 Sqn fi nit par être engagé par des Focke-Wulf FW 190 vers 18h30 à l’est de Caen. L’escadron uploads/Voyage/avions-206-preview.pdf

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  • Publié le Oct 11, 2022
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