Boyer r is h am Hávamál CHAVAMAL Les Dits du Très-Haut Traduction de Régis Boyer Avant de pénétrer Que l'on surveille à la ronde Que l'on examine Toutes les entrées Car on ne sait jamais O? les ennemis Siègent sur les bancs de la salle A ceux qui donnent

Hávamál CHAVAMAL Les Dits du Très-Haut Traduction de Régis Boyer Avant de pénétrer Que l'on surveille à la ronde Que l'on examine Toutes les entrées Car on ne sait jamais O? les ennemis Siègent sur les bancs de la salle A ceux qui donnent salut Un hôte est entré O? doit-il s'asseoir celui-là Bien empressé Celui qui auprès du feu Veut éprouver son renom De feu a besoin Celui qui est entré Gelé jusqu'aux genoux De nourriture et de vêtement A besoin l'homme Qui a voyagé par les montagnes D'eau a besoin Celui qui vient au festin De linge pour se sécher et de cordiale bienvenue D'a ?abilité S'il peut en disposer Et qu'on se taise quand il parle A besoin de sagacité Celui qui voyage au loin Chez soi tout est facile Il sera tourné en dérision Le bon à rien Qui parmi les sages s'assoit De sa sagesse On ne devrait pas se vanter CMais être sur ses gardes Quand on est sage et taciturne On revient chez soi Rarement malheur advient au sage Car on ne trouve jamais Ami plus constant Qu'une grande intelligence Que l'hôte prenne encore garde Qui vient au festin Ou? e ?ne et silencieux Ses oreilles écoutent et ses yeux examinent C'est ainsi que tout sage s'enquiert Heureux celui-là Qui s'acquiert Louanges et bonne réputation Plus suspect est De tirer son inspiration Du sein d'autrui Celui-là est heureux Qui pour soi-même obtient Louange et estime tant qu'il vit Car mauvais conseils On a souvent reçus Du sein d'autrui Il n'est meilleur fardeau A porter sur sa route Que n'est grande sagacité Cela passe richesse En lieu o? l'on n'est pas connu C'est le refuge du pauvre Il n'est fardeau meilleur A porter sur sa route Que n'est grande sagacité Mais il n'est pire viatique A transporter par la plaine Qu'un trop grand appétit de bière N'est pas aussi bonne Que bonne on la dit La bière pour les ?ls des hommes CCar plus il boit Moins l'homme garde Le contrôle de ses esprit Héron de l'oubli s'appelle L'oiseau qui plane au-dessus des banquets Il dérobe bon sens aux hommes C'est sans les plumes de cet oiseau Que je fus capturé Dans l'enclos de Gunnl? d Ivre de bière je fus J'avais trop pris de bière Chez le sage Fjalar Car beuverie est d'autant meilleure Que chacun retrouve Ses esprits par la suite Silencieux et pensif Faudrait que fût le ?ls du chef Et hardi au combat Joyeux et content Faudrait que chacun fût Jusqu'à ce que mort vienne L'inavisé Croit qu'il vivra toujours S'il se garde de combattre Mais vieillesse ne lui Laisse aucun répit Les lances lui en eussent-elles donné L'imbécile regarde bouche bée Qui vient en visite Le voilà qui marmonne ou reste taciturne Que tout soudain Il obtient une lampée Envolé le bon sens Celui-là sait Qui voyage au loin Et a parcouru maints pays Quelle trempe A quiconque Possède savoir et sagesse C Qu'on ne se cramponne pas à

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  • Publié le Jan 25, 2022
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