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pdf RÉPUBLIQUE DU CAMEROUN Paix ?? Travail ?? Patrie -------------------MINESEC OBC Probatoire F AF CI et de BT Epreuve zéro Durée H Coef FRANÇAIS N B Aucun document en dehors de ceux remis au candidat par les examinateurs n ? est autorisé Le candidat tra

RÉPUBLIQUE DU CAMEROUN Paix ?? Travail ?? Patrie -------------------MINESEC OBC Probatoire F AF CI et de BT Epreuve zéro Durée H Coef FRANÇAIS N B Aucun document en dehors de ceux remis au candidat par les examinateurs n ? est autorisé Le candidat traitera l ? un des trois sujets au choix SUJET DE TYPE I Exploitation de Texte Un des symptômes attribués à la crise actuelle de l ? éducation concerne le manque de débouchés des produits de l ? école que ceux-ci et celles-ci sortent de l ? école primaire du lycée ou même de l ? université L ? école se serait développée plus vite que le marché du travail Cette analyse souligne l ? importance de se pencher sur les déterminants de la croissance de la population scolaire Il convient donc de rappeler que pendant la période précédant et sujetexa com suivant immédiatement l ? indépendance le sous-développement économique africain était attribué à la sous scolarisation de la jeunesse des pays concernés Le développement scolaire était supposé avoir trois vertus il devait stimuler la productivité des salariés accro? tre la demande de biens et de services et donc donner un coup de fouet à l ? économie locale et en ?n en libéralisant les élites politiques faciliter la mobilité sociale sous toutes ses formes Aux yeux de ses champions ce développement aurait donc des retombées positives sur le développement économique et social Les béné ?ces de l ? éducation publique étaient supposés être illimités Quelque dix ans plus tard les pays africains et leurs protecteurs occidentaux ayant augmenté la part de leurs budgets respectifs consacrés à l ? éducation ils crurent constater que l ? accroissement du nombre de diplômés n ? entra? nait pas automatiquement une hausse parallèle du taux de participation dans les structures modernes de production De mauvais esprits commencèrent dès lors à chuchoter que le contribuable payait de plus en plus cher pour accro? tre le niveau d ? éducation des chômeurs et pour intensi ?er par là même les risques d ? explosion politique Comme il convenait à leurs yeux de ralentir la scolarisation il convenait également de renverser les termes de la relation causale pour dire qu ? en fait l ? accroissement du marché du travail devrait précéder logiquement et chronologiquement l ? accroissement de la population scolarisée Ce type de débat n ? est pas nouveau Avant la guerre les enseignants se voyaient souvent reprocher de contribuer à la formation des chômeurs leur politique d ? admission dans les écoles ne tenant compte ni du taux de mise en valeur des colonies ni des phases du cycle économique et des conséquences sur les budgets territoriaux Les reproches venaient bien sûr des éléments les plus conservateurs des colons européens qui voyaient dans toute progression des e ?ectifs scolarisés une menace à leur domination mais les mêmes reproches venaient aussi d ? éléments plus progressistes qui estimaient que les structures administratives locales n ? étaient pas équipées pour gérer des