Gide philoctete notes de lecture

Philoctète ou Le traité des trois morales Le devoir et la vertu Néoptolème Ulysse je te hais Mon père m'apprit à ne jamais me servir de la ruse Ulysse Elle est plus forte que la force celle-ci n'attend pas Ton père est mort Néoptolème je suis vivant Néoptolème Et ne disais-tu pas qu'il valait mieux mourir Ulysse Non qu'il valait mieux mais qu'il était plus aisé de mourir Rien n'est trop malaisé pour la Grèce ? Enfant écoute-moi et réponds-moi n'es-tu pas l'ami de tous les Grecs avant d'être l'ami d'un seul Ou plutôt la patrie n'est-elle pas plus qu'un seul Et sou ?rirais-tu de sauver un homme s'il te fallait pour le sauver perdre la Grèce ? Et tu conviens que si l'amitié est une chose très précieuse la patrie est chose plus précieuse encore ? Dis-moi Néoptolème en quoi consiste la vertu Néoptolème Instruis-moi sage ?ls de La? rte Ulysse Calme ta passion soumets tout au devoir ? Néoptolème Mais quel est le devoir Ulysse Ulysse La voix des dieux l'ordre de la Cité l'o ?rande de nous à la Grèce L'innocence Philoctète J'ai perdu le tament de chercher les motifs des actes depuis que les miens n'en ont plus de secrets Ce que je suis pour qui le para? trais-je J'ai souci d'être seulement J'ai cessé de gémir sachant qu'ici nulle oreille ne peut m'entendre cessé de souhaiter sachant qu'ici je ne pouvais rien obtenir Ulysse Que ne cessas-tu de gémir plus tôt Philoctète Nous t'eussions gardé près de nous Philoctète C'est qu'il ne fallait pas Ulysse Près des autres mon silence eût été mensonge Expression utilité e ?cacité Philoctète Ma sou ?rance n'a plus besoin de mots pour se conna? tre n'étant connue que de moi Ulysse Alors depuis notre départ tu t'es tu Philoctète Philoctète Non pas Mais depuis que je ne m'en sers plus pour manifester ma sou ?rance ma plainte est devenue très belle à ce point que j'en suis consolé Philoctète Je m'exprime mieux depuis que je ne parle plus à des hommes ? Je 'occupais aussi à me raconter mes douleurs et si la phrase était très belle j'en étais d'autant consolé parfois même j'oubliais ma tristesse à la dire J'ai compris que les mots sont plus beaux dès qu'ils ne servent plus aux demandes N'ayant plus près demoi d'oreilles ni de bouches je n'employais que la beauté de mes paroles je les criais à toute l'? le le long des plages et l'? le en m'écoutant semblait moins solitaire la nature semblait pareille à ma tristesse il me semblait que j'en étais la voix et que les rochers muets l'attendissent pour raconter leurs maladies car j'ai compris qu'autour de moi tout est malade ? et que ce froid n'est pas normal car je me souviens de la Grèce ? Et je pris lentement l'habotide de clamer la détresse plutôt des choses que la mienne je trouvais cela mieux comment te dire D'ailleurs cette détresse était la même et j'étais autant

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