Comment parking et pourquoi

COMMENT PARKING ? ET POURQUOI Dans la ville de Berlin encore séparée tout au nord un très long hôpital le Virchow Krankenhaus Sur un b? timent o ?ciel de style prussien s'en est gre ?é un autre tout en longueur Le mars en pleine nuit je dois partir seul remplir un dossier d'entrée dans un b? timent dont on m'explique la direction Le b? timent est fermé et éteint J'en cherche un autre J'arrive à la porte arrière de l'hôpital Une barrière pour laisser passer les ambulances une guérite vitrée et le visage d'un jeune type très maigre Il a un échiquier devant lui et un téléphone à son oreille l'autre joueur sans doute à l'autre bout du ?l Lui aussi m'explique une direction je me retrouve vers le même b? timent trouve ?nalement une entrée en sous-sol éclairée et encore un type de garde Il inscrit l'heure d'entrée sur son ordinateur mais ne trouve pas le branchement d'imprimante Il va chercher quelqu'un Quand je reviens avec mes papiers l'enfant est né Au matin il fait froid un mars à Berlin vers six heures on nous emmène par une cour extérieure dans une chambre de trois tout au bout du b? timent rectiligne au premier étage Quand je redescends un peu plus tard il y a un alignement de civières on a ramené au bout du long b? timent en dessous de l'escalier les morts de la nuit Le visage du type dans sa guérite vitrée avec son échiquier reste pour toujours lié pour moi à cette sensation de mort exposée Peut-être cela tient à la myopie j'ai un problème sérieux de mémorisation des visages On se forme à la complexe reconnaissance des visages dès les premiers apprentissages de l'enfance avant d'avoir la vue corrigée N'ayant pas disposé à temps de ces mécanismes je n'ai jamais pu les constituer de façon su ?samment précise d'o? aussi la constante attention aux visages de la rue aux typologies à tout ce qui pourrait aider mais comme on se débat dans une masse indi ?érenciée et opaque Une hantise autrefois vivant au bord de la mer c'était la plage et retrouver parmi l'éparpillement humain indi ?érencié ce qui vous est propre alors je préférais rester lire En compensation j'ai eu droit à une mémoire quasi dé ?nitive des pages même très anciennement lues voire de n'importe quoi d'écrit qui me tombe encore sous les yeux jusqu'à l'encombrement Ce rapport je le projette dans la lecture ellemême dans Balzac et ces silhouettes maniées juste comme une ombre parmi un décor vu lui de façon presque hallucinée je ne retiens pas les traits de l'homme de La Peau de chagrin et je sais tout le reste Cette angoisse de la reconnaissance des visages est accrue dans la ville o? les circonstances de la rencontre ne permettent Cpas de présupposer qui surgit en face de soi Tout va bien si on se rend à un endroit o? on sait devoir trouver celui-ci ou celle-là Si les

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