L me du monde frederic lenoir

CFrédéric Lenoir L'? me du monde C ? NiL éditions Paris En couverture Look I de Min Wae Aung détail ? Collection privée Kings Road Galleries The Bridgeman Art Library ISBN numérique - - - - C L'expérience la plus belle et la plus profonde que puisse faire l'homme est celle du mystère ? Albert Einstein CPremière partie AU PIED DE LA MONTAGNE BLANCHE C Partir Ces événements étranges sont arrivés en l'espace de quelques heures Le vieux rabbin Salomon était assis dans sa cuisine quand il entendit une voix lui dire Va à Toulanka ? Il appela sa femme Rachel qui n'avait rien entendu Il pensa avoir rêvé mais la voix se ?t de nouveau entendre Va à Toulanka ne tarde pas ? Alors il se dit que Dieu lui avait peut-être parlé Pourquoi lui Rabbi Schlomo comme on l'appelait était un homme plein d'humour et particulièrement ouvert d'esprit appartenant au courant libéral du juda? sme Il avait quitté New York quarante ans plus tôt avec sa femme et ses quatre enfants pour venir vivre à Jérusalem Il étudiait et enseignait avec passion la kabbale le courant mystique du juda? sme à une poignée d'étudiants juifs et non juifs Il demanda à Benjamin son petit- ?ls de regarder sur Internet o? se trouvait Toulanka C'est un monastère bouddhiste au Tibet ? répondit le jeune Chomme Le kabbaliste resta ?gé de stupeur Pourquoi l'Éternel veut-il m'envoyer à quatre-vingt-deux ans au Tibet ? Ansya n'arrivait pas à trouver le sommeil La jeune femme sortit de sa yourte et contempla le ciel étoilé Cette nomade gardienne de troupeaux aimait l'espace in ?ni du ciel comme elle aimait l'étendue des steppes de Mongolie dans lesquelles elle avait presque toujours vécu Elle remplit ses poumons d'air pur et rejoignit la yourte qu'elle partageait avec sa tante une femme chamane qui dialoguait avec les esprits Depuis quelques années la vieille femme avait détecté le don de sa nièce et l'avait initiée Les gens venaient presque tous les jours consulter les deux femmes Comme elle était d'une grande beauté et encore célibataire certains hommes inventaient quelques douleurs imaginaires simplement pour la voir Ansya quittait alors la yourte pour s'occuper des bêtes et les laissaient dépités avec sa vieille tante à moitié aveugle Face aux vrais malades elle jouait du tambour et convoquait les esprits pour libérer les corps et les ? mes Elle se mettait à danser et entrait en transe Ce jour-là elle avait été épuisée par une vision étrange Alors qu'elle soignait une jeune maman un esprit lumineux lui était apparu et d'un geste lui avait signi ?é qu'elle devait partir Ansya n'ayant pas compris le sens de ce message s'en était alors ouverte à sa tante qui était restée muette Mais lorsqu'elle regagna la yourte au milieu de la nuit la tante assise sur son lit lui dit J'ai vu en rêve le lieu o? tu dois te rendre C'est un monastère Ctibétain à la frontière de la Chine et de l'Inde Pars

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