Ladrar et ses villes anciennes histoire

I - Histoire - L'Adrar pré-almoravide les B? vûr L'évènement majeur qui accompagne l'instauration dé ?nitive en Adrar d'un climat désertique est sans conteste l'arrivée dans la région du dromadaire domestique intervenue semble-t-il vers les e- e siècles de l'ère chrétienne Merveilleusement adapté aux rigueurs de ce climat même si comme tout ce qui vit en ce milieu extrême il ne peut manquer d'en sou ?rir le dromadaire constitue à bien des égards le personnage principal de l'histoire du Sahara Sans lui en e ?et pas de grand nomadisme pas de commerce caravanier pas d'expéditions au long cours et quasiment aucune de ces razzias fructueuses ou désastreuses qui ponctuent à mi-chemin de l'activité sportive du rite de passage et de l'entreprise de pillage et de guerre toutes les chroniques de la zone qui nous intéresse L'Adrar cependant s'identi ?e avant tout au tr? b al-hajra pays de la pierre c'est-à-dire au plateau gréseux ??Adr? r signi ?e montagne en berbère ?? qui en constitue le c ?ur même si une périphérie parfois plus molle et aux contours plus incertains lui est associée Espace à la topographie et aux ressources végétales peu favorables au développement du pastoralisme le massif adrarois appara? t en revanche comme le berceau d'une vieille tradition agricole sédentaire centrée sur le palmier dattier et sur la mise en valeur des dépressions inondables gr? ra pl gr? yir qui pouvaient à la faveur d'une bonne saison pluviométrique ??conjoncture plutôt rare sous ces latitudes il est vrai ?? procurer des réserves appréciables de mil et de graines de pastèque vundi fondement avec les dattes et le lait de chèvres de la nourriture quotidienne des adrarois Nous ne savons pas grand chose des premières étapes du passage à la sédentarité parmi les population les plus anciennes de l'Adrar Et peut-être convient-il de ne pas établir de coupure trop rigide entre un mode de vie fondé sur la chasse sur une agriculture encore proche de la cueillette associées à un petit élevage semi-sédentaire et le système de ressources et de techniques immédiatement pré-coloniale des populations de l'Adrar o? nombre de traits d'archaisme usage des meules dormantes des broyeurs etc font penser à un néolithique qui n'en ?nit pas de ?nir Les traditions locales attribuent à une mystérieuse population -les B? vûr- la responsabilité des premiers établissements humains ?xes ainsi que l'introduction de l'agriculture de palmiers dont les espèces les plus anciennes sont quali ?ées de b? vûr nkhal B? vûr Les B? vûr sont également associés au dressage de chiens féroces pour la chasse ou la guerre et plus épisodiquement à l'introduction du cheval dans l'Adrar mauritanien Les Almoravides dont il sera question plus loin se seraient heurtés à eux et à leurs chiens disent des récits locaux au moment de leur occupation d'Azûgi surnommé Madinat al-Kilab La Ville aux Chiens au milieu du e s Les sources arabes les seules dont nous disposons pour la période antérieure au e s paraissent pourtant ignorer les B? vûr Les écrits en langue

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