Le tresor du baobab LE TRÉSOR DU BAOBAB Un jour de grande chaleur un lièvre ?t halte dans l'ombre d'un baobab s'assit sur son train et contemplant au loin la brousse bruissante sous le vent brûlant il se sentit in ?niment bien Baobab pensa-t- il comme ton
LE TRÉSOR DU BAOBAB Un jour de grande chaleur un lièvre ?t halte dans l'ombre d'un baobab s'assit sur son train et contemplant au loin la brousse bruissante sous le vent brûlant il se sentit in ?niment bien Baobab pensa-t- il comme ton ombre est fra? che et légère dans le brasier de midi ? II leva le museau vers les branches puissantes Les feuilles se mirent à frissonner d'aise heureuses des pensées amicales qui montaient vers elles Le lièvre rit les voyant contentes Il resta un moment béat puis clignant de l' ?il et claquant de la langue pris de malice joueuse Certes ton ombre est bonne dit-il Assurément meilleure que ton fruit Je ne veux pas médire mais celui qui me pend au-dessus de la tête m'a tout l'air d'une outre d'eau tiède Le baobab dépité d'entendre ainsi douter de ses saveurs après le compliment qui lui avait ouvert l'? me se piqua au jeu Il laissa tomber son fruit dans une tou ?e d'herbe Le lièvre le aira le goûta le trouva délicieux Alors il le dévora s'en pourlécha le museau hocha la tête Le grand arbre impatient d'entendre son verdict se retint de respirer Ton fruit est bon admit le lièvre Puis il sourit repris par son allégresse taquine et dit encore - Assurément il est meilleur que ton c ?ur Pardonne ma franchise ce c ?ur qui bat en toi me para? t plus dur qu'une pierre Le baobab entendant ces paroles se sentit envahi par une émotion qu'il n'avait jamais connue O ?rir à ce petit être ses beautés les plus secrètes Dieu du ciel il le désirait mais tout à coup quelle peur il avait de les dévoiler au grand jour Lentement il entrouvrit son écorce Alors apparurent des perles en colliers des pagnes brodés des sandales ?nes des bijoux d'or Toutes ces merveilles qui emplissaient le c ?ur du baobab se déversèrent à profusion devant le lièvre dont le museau frémit et les yeux s'éblouirent - Merci merci tu es le meilleur et le plus bel arbre du monde ditil riant comme un enfant comblé et ramassant ?évreusement le magni ?que trésor Il s'en revint chez lui l'échine lourde de tous ces biens Sa femme l'accueillit avec une joie bondissante Elle le déchargea à la h? te de son beau fardeau revêtit pagnes et sandales orna son cou de bijoux et sortit dans la brousse impatiente de s'y faire admirer de ses compagnes Elle rencontra une hyène Cette charognarde éblouie par les enviables richesses qui lui venaient devant s'en fut aussitôt à la tanière du lièvre et lui demanda o? il avait trouvé ces ornements superbes dont son épouse était vêtue L'autre lui conta ce qu'il avait dit et fait à l'ombre du baobab La hyène y courut les yeux allumés avide des mêmes biens Elle y joua le même jeu Le baobab que la joie du lièvre avait grandement réjoui à nouveau se plut à donner sa fra? cheur puis la
Documents similaires










-
23
-
0
-
0
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Aucune attribution requise- Détails
- Publié le Aoû 27, 2022
- Catégorie Geography / Geogra...
- Langue French
- Taille du fichier 24.5kB