Boileau et aristote 1 INTRODUCTION AU E LES RÈGLES DU JEU BOILEAU ET ARISTOTE EN ABRÉGÉ I Boileau L ? Art poétique Dans Satires Ép? tres Art poétique éd Jean-Pierre Collinet Paris Gallimard - NB relations avec Racine ? a ?aire des sonnets ? l ? a ?aire de

INTRODUCTION AU E LES RÈGLES DU JEU BOILEAU ET ARISTOTE EN ABRÉGÉ I Boileau L ? Art poétique Dans Satires Ép? tres Art poétique éd Jean-Pierre Collinet Paris Gallimard - NB relations avec Racine ? a ?aire des sonnets ? l ? a ?aire de Phèdre et tous les deux nommés historiographes du Roi quelques mois après Ép? tres VII À M Racine Que tu sais bien Racine à l ? aide d ? un acteur Émouvoir étonner ravir un spectateur - Structure de l ? Art poétique chants ? Chant I Besoin de génie ?? bon sens Quelque sujet qu ? on traite ou plaisant ou sublime Que toujours le bon sens s ? accorde avec la rime - Aimez donc la raison que toujours vos écrits Empruntent d ? elle seule et leur lustre et leur prix - Prenez mieux votre ton Soyez simple avec art Sublime sans orgeuil agréable sans fard - Il est de certains esprits dont les sombres pensées Sont d ? un nuage épais toujours embarrassées Le jour de la raison de le saurait percer Avant donc que d ? écrire apprenez à penser Selon que notre idée est plus ou moins obscure L ? expression la suit ou moins nette ou plus pure Ce que l ? on conçoit bien s ? énone clairement Et les mots pour le dire arrivent aisément - attention aux atteurs Et pour ?nir en ?n par un trait de satire Un sot trouve toujours un plus sot qui l ? admire - e Boileau CChant II Début à la Virgile histoire brève et satirique de la poésie française ? Telle qu ? une bergère au plus beau jour de fête De superbes rubis ne charge point sa tête Et sans mêler à l ? or l ? ?clat des diamants Cueille en un champ voisin ses plus beaux ornements Telle aimable en son air mais humble dans son style Doit éclater sans pompe une élégante idylle Son tour simple et na? f n ? a rien de fastueux Et n ? aime point l ? orgueil d ? un vers présomptueux Il faut que sa douceur atte chatouille éveille Et jamais de grands mots n ? épouvante l ? oreille Mais souvent dans ce style un rimeur aux abois Jette là de dépit la ûte et le hautbois Et follement pompeux dans sa verve indiscrète Au milieu d ? une églogue entonne la trompette De peur de l ? écouter Pan fuit dans les roseaux Et les nymphes d ? e ?roi se cachent sous les eaux Au contraire cet autre abject en son langage Fait parler les bergers comme on parle au village Ses vers plats et grossiers dépouillés d ? agrément Toujours baisent la terre et rampent tristement On dirait que Ronsard sur ses pipeaux rustiques ? Vient encor fredonner ses idylles gothiques Et changer sans respect de l ? oreille et du son Lycidas en Pierrot et Philis en Toinon Entre ces deux excès

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