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Farid ud din attar la conference des oiseaux jericho

C C CDu même auteur Le Mémorial des saints Seuil Points Sagesses ? no Le Livre de l ? épreuve Fayard Le Livre des secrets Deux océans Le Livre divin Albin Michel Étincelles de sagesses Beyrouth al- Bouraq CLa première édition de cet ouvrage a été publiée en aux éditions du Seuil avec des illustrations en couleurs TITRE ORIGINAL Manteq al-tayr ISBN - - - - ? Éditions du Seuil et avril pour la présente édition Cet ouvrage a été numérisé en partenariat avec le Centre National du Livre Ce document numérique a été réalisé par Nord Compo CAVANT-PROPOS On ignore presque tout de ce que fut la vie de Farid-ud-Din Attar On sait qu ? il est né à Nishãp ?r en Perse probablement en qu ? il fut apothicaire qu ? il voyagea beaucoup qu ? il fréquenta des saints et qu ? il mourut en dans sa quatre-vingt-dixième année On sait surtout qu ? il fut l ? un des plus grands poètes mystiques de cette époque glorieuse du sou ?sme o? la quête divine atteignit des sommets inégalés Rûmi Hallaj Saadi furent ses pairs et comme la traversée terrestre de ces êtres aimés la sienne fut vêtue de légendes Il en est toujours ainsi de ceux qui exaltent durablement les ? mes On raconte qu ? au temps o? il n ? était encore qu ? un jeune marchand d ? encens et d ? herbes médicinales un mendiant ?t halte un jour devant sa boutique et lui demanda l ? aumône Attar avait l ? esprit ailleurs Il ne l ? entendit pas Le pauvre hère alors lui demanda crûment ?? Tu mourras comme tous Mais comment Le sais-tu Attar lui répondit ?? Pas plus que toi l ? ami ?? Moi je sais lui dit l ? autre Il se coucha par terre et là rendit l ? esprit Le parfumeur dit-on en fut tant éprouvé que de ce jour étrange il ne fut plus occupé que du mystère de Cla vie On dit aussi qu ? il périt sous le sabre d ? un des Mongols de Gengis Khan qui ravageaient sa ville qu ? il prit sa tête sous le bras et chanta la gloire de Dieu Et l ? on raconte en ?n qu ? un jeune noble mourut peu de temps après lui et qu ? on voulut l ? enterrer aux pieds du bien-aimé poète Le père du défunt a ?rment les conteurs refusa que son ?ls fût mis en terre au voisinage de ce vieillard qu ? il considérait comme un bavard impénitent Or la nuit venue ce père vit en songe une foule de saints autour du tombeau du vieil Attar et il vit aussi son ?ls en larmes d ? avoir été privé de la présence de ces bienheureux Le lendemain matin le jeune homme fut mis o? il désirait être Voilà ce que le temps a voulu que l ? on retienne outre quelques-uns de