Joseph d x27 ortigue et la linguistique de la musique 1

Article Joseph d ? Ortigue et la linguistique de la musique ? Sylvia L ? Écuyer Lacroix Études littéraires vol n p - Pour citer cet article utiliser l'adresse suivante http id erudit org iderudit ar Note les règles d'écriture des références bibliographiques peuvent varier selon les di ?érents domaines du savoir Ce document est protégé par la loi sur le droit d'auteur L'utilisation des services d'Érudit y compris la reproduction est assujettie à sa politique d'utilisation que vous pouvez consulter à l'URI http www erudit org apropos utilisation html Érudit est un consortium interuniversitaire sans but lucratif composé de l'Université de Montréal l'Université Laval et l'Université du Québec à Montréal Il a pour mission la promotion et la valorisation de la recherche Érudit o ?re des services d'édition numérique de documents scienti ?ques depuis Pour communiquer avec les responsables d'Érudit erudit umontreal ca Document téléchargé le mars CJOSEPH D'ORTIGUE ET LA LINGUISTIQUE DE LA MUSIQUE sylvia l'écuyer lacroix Vers la ?n des années alors que Paris s'a ?rme de plus en plus comme le centre de la vie musicale européenne on s'y interroge dans les milieux littéraires et artistiques sur le sens et la signi ?cation de la musique L'une des causes de ce phénomène est sans doute l'introduction auprès du public français de la nouvelle musique allemande ?? en particulier celle de Weber et de Beethoven ?? dont on sent bien qu'elle marque une rupture avec le siècle précédent Les abonnés des Concerts du Conservatoire auxquels Habeneck fait entendre les sept premières symphonies du ma? tre de Bonn en - et même les habitués du quatuor dirigé par le célèbre violoniste Pierre Baillot fervent admirateur de Beethoven sont pour la plupart choqués et déroutés par ces harmonies trop compliquées ? et fatigantes ? Le témoignage de Berlioz assistant en à l'exécution du quatuor en do dièse mineur op de Beethoven est tout à fait éloquent sur ce point Il y avait dans la salle à peu près deux cents personnes qui toujours écoutaient avec une religieuse attention Au bout de quelques minutes une sorte de malaise se manifesta dans l'auditoire on commença à parler à voix basse chacun communiquant à son voisin l'ennui qu'il éprouvait en ?n incapables de résister plus long-temps sic à une pareille fatigue les dix-neuf vingtièmes des assistants se levèrent en déclarant hautement que c'était insupportable incompréhensible ridicule C'est l' ?uvre d'un fou ?? ça n'a pas le sens commun etc etc ? Devant la nécessité de rendre accessibles au public ces oeuvres nouvelles qui bouleversent les anciennes règles de la composition musiciens philosophes et poètes cherchent la clé de leur nouveau langage En fait c'est la critique musicale moderne qui na? t du choc causé par l'apparition de ces oeuvres rompant avec l'idéologie classique et entra? nant les auditeurs dans un monde de sensations musicales inconnues Cette critique ainsi qu'une philosophie romantique accordant à l'esthétique une place de choix dans un système global CÉTUDES LITTÉRAIRES ?? AVRIL semble être d'abord apparue en Allemagne

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