Les femmes et les livres une complicite resserree corrige

Activité proposé par le CUEF Université Sthendal-Grenoble Les femmes et les livres une complicité resserrée Lire ne va pas avec l ? idée que les garçons se font de la virilité explique-t- elle aujourd ? hui Le système scolaire est encore très sexué et Plus férues de lecture que les hommes les femmes sont incitées dès leur enfance à s ? adonner à une pratique culturelle ? qui est avant tout une école de vie les attentes des enseignants ne sont pas les mêmes à l ? égard des deux sexes les ?lles sont poussées à un certain repli les garçons à un esprit de conquête la lecture surtout s ? il s ? agit de livres de ?ction leur para? t une contre Deux chi ?res qui peuvent susciter bien des interrogations ? Extraits de activité passive dénuée de tout prestige L ? imaginaire c ? est bon pour les ?lles ? la récente synthèse de trente années d ? études sur les pratiques culturelles des Français menées par le ministère de la culture ils concernent nos habitudes de lecture selon le sexe Ainsi seulement ? des femmes déclarent lire peu ou pas du tout tandis que des hommes font le même aveu Autrement dit la lecture de livres notamment de ?ction serait davantage chose féminine L ? édition jeunesse semble épouser ces tendances constate de son côté Sophie Van der Linden Elle note que passé le temps de la petite enfance o? la lecture est mixte ? les livres pour petites ?lles ? sont les plus nombreux Seule une vraie passion pour le livre inciterait alors un garçon à se distinguer de ses pairs ? Cet écart hommes-femmes s ? est creusé au ?l du temps constate le sociologue Olivier Donnat qui a piloté les enquêtes En trente ans les e ?ets de la démocratisation scolaire ont davantage ??pro ?té ? aux femmes pendant qu ? augmentait parallèlement leur temps libre disponible pour la lecture En outre les femmes se consacrent beaucoup plus que leurs conjoints à l ? accompagnement parascolaire des enfants o? la lecture est très présente ? Faut-il déceler aussi dans cette prédilection une cause physiologique une disposition particulière du cerveau féminin Catherine Vidal neurobiologiste directrice de recherche à l ? Institut Pasteur rappele que le cerveau est doué de plasticité ? et se construit au fur et à mesure des expériences de la vie ? quel que soit le sexe Il faut donc chercher dans l ? éducation la pression sociale et les modèles culturels associés au féminin et au masculin les raisons de cet écart vis-à-vis de la lecture L ? école o? l ? égalité et la parité règnent théoriquement en ma? tresses semble lieu privilégié de plus ou moins subtiles distinctions sexuelles L ? écrivain Danièle Sallenave l ? a constaté en allant à la rencontre de collégiens en ZEP Mais madame nous on est des garçons On ne lit pas ? entendit-elle souvent la détention d ? un livre valant

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