Olivier mathieu une cicatrice recit paru en 1997

UNE CICATRICE Par Olivier Mathieu livre paru le février déposé à la Bibliothèque Nationale de Paris Quelques rares corrections ?? exclusivement de forme - ont été apportées au texte qui est présenté ici à la date d ? aujourd ? hui octobre tel est donc l ? aspect que l ? auteur désire donner à Une cicatrice ? Olivier Mathieu UNE CICATRICE Récit Florence janvier Paris décembre Firenze janvier Si cette histoire commence à Florence c ? est que j ? étais à Florence Et si j ? étais à Florence je pourrais expliquer pourquoi et d ? o? je venais et tant de choses encore Mais ceci n ? est qu ? un tout petit livre Le janvier donc vers deux heures du matin dedans Florence ?? ville du calcio storico o? les ragazzi di strada savent se servir de leurs poings ?? je me souviens que je portai mes doigts à ma tête Un choc une éblouissante lumière trente-six chandelles et je vis que ma main était poisseuse de sang ?? quel beau rouge C ? était dans une rue qui s ? appelle Borgo Pinti au sortir du Jazz Club ? CJe gisais les bras en croix sur le goudron Là-haut dans le ciel le Soleil la Lune et les cinq planètes me souriaient Quel Dieu m ? avait jeté un silex en plein front Ambulance radiographie piqûre antitétanique civière points de suture ?? sans anesthésie ?? et je passai la nuit sur un lit d ? hôpital Le lendemain matin alors que l ? aube commençait à peine à poindre je vis appara? tre G il m ? apportait une cartouche de cigarettes Les médecins voulaient que je reste encore un jour et une nuit en observation Je signai un papier qui les dégageait de toute responsabilité et rentrai à la maison Commentaire d ? Olivier Mathieu dans l ? édition de un prénom était indiqué ce prénom ici a été et plus loin sera abrégé en G Je pressentais depuis quelque temps que j ? allais devoir quitter la Toscane o? je m ? étais installé bientôt deux ans auparavant Je n ? ai jamais cessé depuis ma naissance de m ? en aller Dans mon enfance j ? avais adoré le jeu de la chasse à l ? homme ? Ah Ceci aussi Un jour c ? était à l ? été de piazza Oberdan j ? avais pleuré G ?? un colosse au c ?ur tendre ?? avait posé sa main sur mon épaule Courage semblait-il me dire Je n ? ai jamais manqué de courage Il le savait Mais il n ? y a que les faibles qui ne pleurent jamais Un souvenir d ? exil parmi tant d ? autres Le surlendemain de la bagarre au Jazz Club à trois heures de l ? après-midi je dis Les valises dans la voiture tout de suite ? Un quart d ? heure plus tard j ? ajoutai Et le chien ? Puis

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