Adhesion Deux lucarnes pour voir le réel et l ? imaginaire Dormance vise à remplir d ? imaginaire un lieu le pré humide et ses environs lieu aussi familier que bien domestiqué par des millénaires d ? agriculture Trassard qui se montre l ? appareil photogr

Deux lucarnes pour voir le réel et l ? imaginaire Dormance vise à remplir d ? imaginaire un lieu le pré humide et ses environs lieu aussi familier que bien domestiqué par des millénaires d ? agriculture Trassard qui se montre l ? appareil photographique à la main raconte comment à cet endroit il n ? a jamais photographié qu ? un vide ? D p Mais ce que l ? ?il voit à travers l ? objectif n ? est peut-être pas une réalité aussi dé ?nitive qu ? il n ? y para? t L ? écrivain note que l ? apparence du paysage est changeante et soupçonne qu ? il existe une épaisseur à traverser ? dans la lucarne d ? un appareil porté à l ? ?il je voyais l ? importance du lieu tendre vallée un peu tournante qui malgré son apparence de vide était parfois occupée par le brouillard parfois vêtue de sa doublure de neige grinçante parfois emplie de l ? haleine chaude odorante des prés D p Le regard qui passe par la lucarne de l ? appareil photo cadre le lieu et peut observer les changements qui s ? opèrent au ?l des saisons à la surface du paysage mais la photographie ne permet pas d ? aller au-delà Ce privilège revient à un regard qui passe par une autre lucarne que l ? écrivain fait appara? tre à l ? occasion de l ? évocation des moments privilégiés de son enfance Il s ? agit de la lucarne du ch? taignier ? D p qui est mentionnée explicitement à la dernière page du texte mais dont l ? existence est connue du lecteur tôt dans le roman Cette lucarne est celle qui s ? ouvre sur l ? imaginaire et ce n ? est certainement pas un hasard si un même mot ?? lucarne ? ?? sert à faire référence au regard qui porte sur la réalité et à celui qui fait na? tre la ?ction il révèle les deux ordres Les premières pages du roman évoquaient déjà ce ch? taignier creux ? énorme ragole un arbre court autrefois émondé dont le bois avait éclaté s ? était ouvert vidé du ventre ? D p dans lequel entraient l ? enfant et sa mère Ma mère disait que si nous observions là au crépuscule nous allions peutêtre voir quelque chose Elle pensait aux fées dont les rondes sur l ? herbe sont ensuite dessinées par les cercles de champignons rosés C D p Ce qui surgira ?nalement ce ne sont pas des fées mais Gaur et ses compagnons du néolithique Au-delà des souvenirs d ? enfance de Trassard qui sont vraisemblablement à l ? origine de cette scène on peut y voir un rappel inconscient peut-être mais véri ?able au moins pour nous autres lecteurs du seul livre explicitement mentionné dans Dormance Tarka la loutre de Henry Williamson Cet ouvrage qui est un classique britannique de l ? écriture de

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