Bernard paquet semiologie visuelle peinture et intertextualite
Article Sémiologie visuelle peinture et intertextualité ? Bernard Paquet Horizons philosophiques vol n p - Pour citer cet article utiliser l'information suivante URI http id erudit org iderudit ar DOI ar Note les règles d'écriture des références bibliographiques peuvent varier selon les di ?érents domaines du savoir Ce document est protégé par la loi sur le droit d'auteur L'utilisation des services d'Érudit y compris la reproduction est assujettie à sa politique d'utilisation que vous pouvez consulter à l'URI http www erudit org apropos utilisation html Érudit est un consortium interuniversitaire sans but lucratif composé de l'Université de Montréal l'Université Laval et l'Université du Québec à Montréal Il a pour mission la promotion et la valorisation de la recherche Érudit o ?re des services d'édition numérique de documents scienti ?ques depuis Pour communiquer avec les responsables d'Érudit erudit umontreal ca Document téléchargé le novembre CSémiologie visuelle peinture et intertextualité Métalangage qui dote le signi ?ant visuel d'un signi ?é verbal le modèle du signe linguistique impose un découpage de la surface du tableau peint Cette lourde incidence sémantique des mots sur l'image au demeurant réductrice ne peut nous faire oublier que la peinture singularisée par un système de relations spatiales est une structure avant tout visuelle et dynamique Cependant au- delà de cette structure en tant que seul objet d'analyse nous considérons la lecture du tableau dont la perception déborde très largement la notion de signe iconique ou non-iconique comme une construction culturelle tissant sous un certain point de vue un réseau de liens entre plusieurs tableaux Cette lecture à la fois contingente et non nécessaire dans la mesure o? elle ne cherche pas ces réseaux de signi ?cations établis a priori appelés citations ? édi ?e un ensemble de liens en vue d'une fonction sémiotique generative Par conséquent celle-ci dépend d'une certaine intertextualité qui s'appuierait sur des relations d'inférence comme le veut la philosophie peircienne et non pas sur des rapports d'équivalence comme la tradition saussurienne du signe les conçoit CSigni ?é linguistique et signi ?ant visuel Pour Ferdinand de Saussure la linguistique n'est qu'une partie de ce qu'il nomme sémiologie cette science qui étudie la vie des signes au sein de la vie sociale ? De la conception saussurienne du signe découle une conséquence le découpage du réel ? par la langue ne correspond pas à un découpage préexistant du monde Il relève du pur consensus social Le signe est composé dans un rapport arbitraire d'équivalence d'un signi ?ant et d'un signi ?é solidaires l'un de l'autre au même titre que le sont le recto et le verso d'une feuille de papier Ce principe de l'arbitraire du signe répondant à l'idéal du procédé sémiologique lui permet d'envisager la linguistique comme un système pouvant devenir un jour le patron général de toute sémiologie ? C'est dans Éléments de sémiologie de Roland Barthes que ce renversement se matérialise Il faut en somme admettre dès maintenant la possibilité de renverser un jour la proposition de Saussure la linguistique n'est pas une partie
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- Publié le Dec 22, 2022
- Catégorie Literature / Litté...
- Langue French
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