Commentaire de texte excipit de therese raquin

Séance vers le commentaire de texte Support excipit de Thérèse Raquin d'Emile Zola Chapitre XXXII Lorsqu ? ils furent remontés ce soir-là ils s ? assirent un instant les yeux vagues les lèvres p? les Au bout d ? un silence ?? Eh bien nous ne nous couchons pas demanda Laurent qui semblait sortir en sursaut d ? un rêve ?? Si si nous nous couchons répondit Thérèse en frissonnant comme si elle avait eu grand froid Elle se leva et prit la carafe ?? Laisse s ? écria son mari d ? une voix qu ? il s ? e ?orçait de rendre naturelle je préparerai le verre d ? eau sucrée ? Occupe toi de ta tante Il enleva la carafe des mains de sa femme et remplit un verre d ? eau Puis se tournant à demi il y vida le petit acon de grès en y mettant un morceau de sucre Pendant ce temps Thérèse s ? était accroupie devant le bu ?et elle avait pris le couteau de cuisine et cherchait à le glisser dans une des grandes poches qui pendaient à sa ceinture À ce moment cette sensation étrange qui prévient de l ? approche d ? un danger ?t tourner la tête aux époux d ? un mouvement instinctif Ils se regardèrent Thérèse vit le acon dans les mains de Laurent et Laurent aperçut l ? éclair blanc du couteau qui luisait entre les plis de la jupe de Thérèse Ils s ? examinèrent ainsi pendant quelques secondes muets et froids le mari près de la table la femme pliée devant le bu ?et Ils comprenaient Chacun d ? eux resta glacé en retrouvant sa propre pensée chez son complice En lisant mutuellement leur secret dessein sur leur visage bouleversé ils se ?rent pitié et horreur Madame Raquin sentant que le dénouement était proche les regardait avec des yeux ?xes et aigus Et brusquement Thérèse et Laurent éclatèrent en sanglots Une crise suprême les brisa les jeta dans les bras l ? un de l ? autre faibles comme des enfants Il leur sembla que quelque chose de doux et d ? attendri s ? éveillait dans leur poitrine Ils pleurèrent sans parler songeant à la vie de boue qu ? ils avaient menée et qu ? ils mèneraient encore s ? ils étaient assez l? ches pour vivre Alors au souvenir du passé ils se sentirent tellement las et éc ?urés d ? eux-mêmes qu ? ils éprouvèrent un besoin immense de repos de néant Ils échangèrent un dernier regard un regard de remerciement en face du couteau et du verre de poison Thérèse prit le verre le vida à moitié et le tendit à Laurent qui l ? acheva d ? un trait Ce fut un éclair Ils tombèrent l ? un sur l ? autre foudroyés trouvant en ?n une consolation dans la mort La bouche de la jeune femme alla heurter sur le cou de son mari la cicatrice

  • 27
  • 0
  • 0
Afficher les détails des licences
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Aucune attribution requise
Partager