Victor hugo les contemplations 4 poemes paucae meae
Victor Hugo ?? Les Contemplations ? Livre IV ?? Paucae Meae IV Oh je fus comme fou ? ? OH je fus comme fou dans le premier moment Hélas et je pleurai trois jours amèrement Vous tous à qui Dieu prit votre chère espérance Pères mères dont l ? ? me a sou ?ert ma sou ?rance Tout ce que j ? éprouvais l ? avez-vous éprouvé Je voulais me briser le front sur le pavé Puis je me révoltais et par moments terrible Je ?xais mes regards sur cette chose horrible Et je n ? y croyais pas et je m ? écriais Non ?? Est-ce que Dieu permet de ces malheurs sans nom Qui font que dans le c ?ur le désespoir se lève ?? Il me semblait que tout n ? était qu ? un a ?reux rêve Qu ? elle ne pouvait pas m ? avoir ainsi quitté Que je l ? entendais rire en la chambre à côté Que c ? était impossible en ?n qu ? elle fût morte Et que j ? allais la voir entrer par cette porte Oh que de fois j ? ai dit Silence elle a parlé Tenez voici le bruit de sa main sur la clé Attendez elle vient Laissez-moi que j ? écoute Car elle est quelque part dans la maison sans doute Jersey Marine-Terrace septembre CV Elle avait pris ce pli ? ? ELLE avait pris ce pli dans son ? ge enfantin De venir dans ma chambre un peu chaque matin Je l ? attendais ainsi qu ? un rayon qu ? on espère Elle entrait et disait Bonjour mon petit père Prenait ma plume ouvrait mes livres s ? asseyait Sur mon lit dérangeait mes papiers et riait Puis soudain s ? en allait comme un oiseau qui passe Alors je reprenais la tête un peu moins lasse Mon ?uvre interrompue et tout en écrivant Parmi mes manuscrits je rencontrais souvent Quelque arabesque folle et qu ? elle avait tracée Et mainte page blanche entre ses mains froissée O? je ne sais comment venaient mes plus doux vers Elle aimait Dieu les eurs les astres les prés verts Et c ? était un esprit avant d ? être une femme Son regard re était la clarté de son ? me Elle me consultait sur tout à tous moments Oh que de soirs d ? hiver radieux et charmants Passés à raisonner langue histoire et grammaire Mes quatre enfants groupés sur mes genoux leur mère Tout près quelques amis causant au coin du feu J ? appelais cette vie être content de peu Et dire qu ? elle est morte Hélas que Dieu m ? assiste Je n ? étais jamais gai quand je la sentais triste J ? étais morne au milieu du bal le plus joyeux Si j ? avais en partant vu quelque ombre en ses yeux Novembre jour des Morts CVII Elle était p? le et pourtant rose ? ELLE était
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Licence et utilisation
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- Publié le Jui 27, 2022
- Catégorie Literature / Litté...
- Langue French
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