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Plan de la dissertation Selon Alain Finkielkraut L'exercice du soupçon nous laisse voir au travers de cette beauté béate et de cette politesse exagérée mais que les codes de conduites de l'époque exigeaient pour nous combler en tant que lecteur Il est vra

Selon Alain Finkielkraut L'exercice du soupçon nous laisse voir au travers de cette beauté béate et de cette politesse exagérée mais que les codes de conduites de l'époque exigeaient pour nous combler en tant que lecteur Il est vrai que cette bataille entre le rêve et la dure réalité des convoitises de la cour ne peu être qu'attirante en tant que lecteur surtout quand le débat à ce sujet prend de telles ampleurs car tous les grands auteurs et penseurs français ont étés fascinés au même titre que nous par cette rivalité entre le roman et le romanesque qui persiste jusqu'à la toute ?n de La princesse de Clèves Ainsi Mme de Lafayette à propos de son ?uvre qu'elle niait avoir écrit par ailleurs Je le trouve très agréable bien écrit sans être extrêmement ch? tié plein de choses d'une délicatesse admirable et qu'il faut même relire plus d'une fois et surtout ce que j'y trouve c'est une parfaite imitation du monde de la cour et de la manière dont on y vit Il n'y a rien de romanesque ni de grimpé aussi n'estce pas un roman c'est proprement des mémoires et c'était à ce que l'on m'a dit le titre du livre mais on l'a changé Et c'est justement découvrir ce romanesque qu'elle introduit certainement pas malgré elle dans son ?uvre et le confronter à la réalité voulue du roman qui procure ce plaisir dont nous jouissons en tant que lecteurs Ces premiers échos de romanesque se laissent ressentir dès les premières digressions visant à nous faire languir pareillement à l'Astrée qui est l'exemple parfait du romanesque pour attiser notre curiosité Chacune de ces digressions prend la forme d'un récit rapporté à chaque fois à la princesse de Clèves et le premier d'entre eux est celui que Mme de Chartres lui raconte Il relate l'aventure amoureuse de Mme de Valentinois qui a pour but au sein du roman de faire l'éducation de la princesse en la prévenant des dangers de l'amour à la cour Jamais il n'y a eu si grande haine que l'a été celle de ces deux femmes et encore à propos de la haine entre le Dauphin et le Duc d'Orléans cette fois Cette émulation avait commencé dès leur enfance et s'était toujours conservée De quoi faire comprendre à sa ?lle ce que sont véritablement toutes ces belles galanteries Le deuxième récit est celui de Sancerre rapporté par M de Clèves à sa femme et qui a pour but de prévenir notre innocente héro? ne des ravages que la passion peut occasionner Je n'ai jamais vu une douleur si profonde et si tendre dès le moment qu'il me vit il m'embrassa fondant en larmes CEt même pire que la douleur la princesse est prévenue du malheur que l'on peu ressentir lorsqu'on apprend qu'on a aimé en vain Venez venez me dit- il venez voir l'homme du monde le plus désespéré je suis plus malheureux mille fois que je n'étais tantôt et ce que je viens d'apprendre