Maximes conversationnelles
Cours Maximes conversationnelles Cours Maximes conversationnelles Herbert Paul Grice Objectif d'une conversation se faire comprendre A- Maximes conversationnelles de coopération discursives compétence rhétoricopragmatique Catherine Kerbrat-Orecchioni ou lois du discours Oswald Ducrot Tout participant à un échange inscrit ses paroles dans un système dé ?ni par un ensemble de principes conversationnels C'est ce que Catherine Kerbrat-Orecchioni nomme la compétence rhétorico-pragmatique des sujets parlants À cet e ?et Grice souligne deux éléments qui interviennent systématiquement dans le processus Y état mental intentions des interlocuteurs au moment de l'échange et Y inférence raisonnement déductif fait par le co-locuteur Le langage est utilisé ici en situation et doit être mis en relation avec certains éléments périphériques selon certains principes propres à chaque rencontre dialogale Grice dé ?nit le principe de coopération CP par la formulation suivante rendez votre contribution conversationnelle telle qu ? elle est requise au moment o? elle intervient par les objectifs ou directions acceptés de l ? échange dans lequel vous êtes engagés Grice autrement dit que votre contribution conversationnelle corresponde à ce qui est exigé de vous au stade atteint par celle-ci par le but ou la direction acceptés de l'échange parlé dans lequel vous êtes engagé ? Les échanges de paroles sont le résultat d'e ?orts de coopération et chaque participant reconna? t dans ces échanges toujours jusqu'à un certain point un but commun ou un ensemble de buts ou au moins une direction acceptée par tous Ce but ou cette direction peuvent être ?xés dès le départ par exemple par la proposition initiale de soumettre une question à la discussion ou bien peuvent appara? tre au cours de l'échange ils peuvent être relativement bien dé ?nis ou assez vagues pour laisser une latitude considérable aux participants comme c'est le cas dans les conversations ordinaires et fortuites Mais à chaque stade certaines man ?uvres conversationnelles possibles seraient en fait rejetées comme inappropriées du point de vue conversationnel II est donc entendu que les interlocuteurs doivent mener l'échange selon une entente explicite ou implicite pour arriver à un but commun selon le principe de coopération les interlocuteurs doivent minimalement s'entendre sur le genre de leur conversation négociation menace dispute etc Cette attitude de coopération linguistique mutuelle et immédiate fait dire à Grice que Dans les échanges parlés typiques il y a un but commun même si lorsque deux voisins bavardent ce but commun est de second ordre chacune des parties en présence doit momentanément s'identi ?er avec les intérêts passagers de la conversation de l'autre Les contributions des participants doivent s'imbriquer et dépendre l'une de l'autre Exemple Un échange a lieu alors qu ? une mère A et son ?ls B sont présents en même temps dans la maison et qu ? ils partagent un but commun qui est de maintenir la propreté de la maison En disant par exemple la poubelle est pleine ? loin d ? asserter un constat ? qu ? on devrait prendre au sens littéral le locuteur A est supposé émettre une contribution qui participe
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- Publié le Jul 19, 2021
- Catégorie Literature / Litté...
- Langue French
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