Jacques Le Fataliste de Denis Diderot Résumé de Jacques Le Fataliste de Denis D
Jacques Le Fataliste de Denis Diderot Résumé de Jacques Le Fataliste de Denis Diderot Roman satirique de Denis Diderot (1778). Diderot a commencé à travailler sur ce court roman en 1771. Il l’a remanié en 1778. Ce texte a été publié en 1796 (12 ans après sa mort) Jacques le Fataliste conte les aventures et les conversations de deux cavaliers, Jacques et son maître, alors que les deux hommes cheminent vers une destination inconnue. Jacques est un valet courageux, intelligent, généreux et a le sens de l’initiative. Philosophe prolixe il affirme que « tout ce qui nous arrive de bien et de mal ici-bas était écrit la-haut ». Le maître de Jacques apparaît lui, sous les traits d‘un aristocrate oisif, amorphe et irascible. Il est aussi très dépendant de son valet et l’entraînera par sa lâcheté et sa maladresse dans les pires mésaventures. Par la faute de son maître, Jacques subira les attaques de brigands, il sera pris à parti par la foule et se retrouvera même en prison. Comme l’écrit Olivier Wotling : « Les incidents ou aventures de parcours , les rencontres fortuites , les haltes dans les auberges sont autant d’occasion pour débattre de problèmes philosophiques et moraux , ou pour raconter des histoires qui en illustrent d’autres aspects : Peut-on agir librement ou sommes nous soumis à une destinée inexorable et insondable ? Où est la vertu , où est le vice ? Peut on être objectif ? … » Au début du roman Jacques raconte comment un enchaînement fatal de circonstances l’a rendu amoureux et boiteux. Son récit est interrompu de nombreuses fois. Il disserte des femmes , des blessures au genou, de la liberté , du déterminisme, de galanteries impertinentes. Les deux hommes affrontent aventures sur aventures. Attaqués par des brigands , ils se perdent puis se retrouvent. Ils se réfugient dans l’auberge du Grand-Cerf et restent à l’abri durant l’orage. La patronne de l’auberge leur conte la terrible aventure survenues à l’un des clients de l’auberge, le marquis des Arcis. Ce voyageur , qui a délaissé son amante, Mme de La Pommeraye a subi sa colère. Elle a réussi à se venger en lui faisnt épouser une courtisane. Le beau temps revenu, les deux hommes reprennent la route. Jacques continue le récit de ses amours. Blessé à Fontenoy, il est recueilli par une paysanne qu’il a charmée , puis est accueilli au château de Desglands . Il y fait la connaissance de Denise, la fille d’une servante etl raconte à son maître comment il a perdu sa virginité. Jacques laisse ensuite son maître évoquer lui aussi ses propres souvenirs : Etudiant innocent, il a été trompé par son ami, le chevalier de Saint-Ouin, qui s’est avéré être un escroc. Ce dernier lui a volé son argent et l’a poussé dans les bras d’Agathe sa propre maîtresse. Le maître de Jacques fut alors obligé d’endosser la paternité de l’enfant de ce bandit. C’est alors que nous apprenons que le but de ce voyage est justement cet enfant qui a aujourd’hui 10 ans. Mais chez la nourrice, le hasard fait se rencontrer le maître et le chevalier de Saint-Ouin. Le maître tue le chevalier en duel et s’enfuie en laissant Jacques se faire emprisonner à sa place. Le caleureux valet ne devra son salut qu’à des brigands . Il sera ensuite accueilli au château de Desglands. Il parviendra à éviter que le château ne soit pillé et épousera Denise. Avec Jacques Le Fataliste, Diderot nous livre un roman nouveau par sa construction et innovant par son procédé. Ce récit nous interpelle sur une interrogation fondamentale : l'homme est-il libre et peut-il infléchir son destin ? IDEROT, JACQUES LE FATALISTE ET SON MAITRE : RESUME Deux cavaliers, Jacques et son maître, voyagent vers une destination inconnue. Chemin faisant, ils discutent. Leur pérégrination dure 9 jours. Jacques, surnommé le fataliste, affirme que "tout ce qui nous arrive de bien et de mal ici-bas était écrit là-haut". Le maitre reste incrédule à la philosophie de son valet. Pour illustrer son propos Jacques lui propose de raconter l'histoire de ses amours... mais il est sans cesse interrompu : par les vicissitudes du voyage, des rencontres impromptues, des accidents, et par les digressions d'un auteur-narrateur soucieux de faire languir son lecteur. Un jour qu'il a été gravement blessé au genou sur un champ de bataille, Jacques fut recueilli et soigné par une modeste famille. Des chirurgiens furent sollicités. Ceux-ci échangèrent leur diagnostic contre de nombreuses bouteilles de vin. L'hôte se confia à sa femme : comment vont-ils faire pour nourrir une bouche de plus et pour contenter l'avidité des médecins ? Après son opération, Jacques, qui a surpris la conversation de ses hôtes, a demandé l'hospitalité au chirurgien qui accepta de lui offrir une pension. Pendant sa convalescence, alors qu'il marchait dans la campagne, Jacques entendit les gémissements d'une femme. La pauvre se lamentait, à ses pieds une cruche d'huile cassée, de sa ruine et de son malheur. Le bon Jacques la prit en pitié et lui offrit ses derniers deniers. Le lendemain, un inconnu vint s'enquérir du malade. Il fut emmené dans un mystérieux château. Là, il fut accueilli par M. Desglands. Celui-ci, qui a entendu l'acte de commisération dont il a fait preuve envers la femme à la cruche, qui n'était autre que le commissaire de l'intendant du château, a demandé à rencontrer le bienfaiteur. Pendant son séjour, Jacques est veillé par Denise dont il s'est épris... Tel est le récit des amours de Jacques, sans cesse coupé par de nombreux événements dont les principaux sont les suivants : Un soir d'orage, les deux compagnons trouvent refuge dans le Gîte du Grand-Cerf. Là ils entendent l'édifiante histoire du Comte d'Arcis et de Mme de Pommeraye : Le Marquis convoitait les faveurs de Mme de Pommeraye, une riche veuve. Après bien des déconvenues, elle finit par lui céder. Le Marquis insistait pour que sa compagne quitta sa solitude et s'ouvrit aux mondanités. Délaissée par son amant, Mme de Pommeraye feignit de ne plus aimer le Marquis afin qu'il avoua ses sentiments. Elle réussit à lui extorquer des aveux : lui non plus ne l'aimait plus. Le Marquis lui promit néanmoins son amitié. Meurtrie, la veuve préparait sa vengeance : elle convoqua une prostituée qui, sur ses ordres, feignit d'être une jeune dévote inaccessible. Troublé, le Marquis se consumait d'amour pour celle-ci. Il l'épousa, quand la veuve lui dévoila l'infâme mystification. Le beau temps revenu, les deux hommes quittent l'auberge et reprennent la route. Jacques conte l'histoire de son dépucelage : à 18 ans, Jacques et son ami, le fils de Bigre, étaient épris de la même jeune femme, Justine. Mais celle-ci avait choisi d'accorder ses faveurs au fils de Bigre. Un jour que les jeunes amants faillirent être surpris par le père, Justine se cacha sous le lit. Jacques, qui fit diversion, retrouva Justine dans la chambre et menaça la jeune femme de la dénoncer si elle ne cédait pas à ses avances. Jacques, pris d'une vilaine toux, est contraint d'achever prématurément le récit de ses amours. Le Maître entreprend alors de conter les siens : quand il était jeune et sans un sou, il s'engagea, sur les conseils de son ami le Chevalier de Saint Ouin, dans un malhonnête projet. Le chevalier lui vola son argent et l'enjoignit à prendre pour maitresse une jeune femme, Agathe. Quand il apprit que le chevalier était l'amant de la jeune femme, le maitre proposa de tendre un piège cette dernière, en se glissant dans sa chambre et en feignant d'être le chevalier. Cependant, une fois dans la chambre d'Agathe, il fut surpris, sur dénonciation du chevalier, par la famille, qui fit constater l'adultère. Pour échapper au procès, il fut contraint de reconnaitre l'enfant que porte la jeune Agathe et qui n'est point le sien mais celui du traitre. C'est cet enfant que le maître rejoint aujourd'hui. A la porte du nourricier, le maître tombe nez à nez avec le Chevalier Saint Ouin, venu visiter son fils naturel. Le Maitre le tue et s'enfuit aussitôt. Jacques est fait prisonnier à sa place, laissant le récit de ses amours définitivement inachevé.... L'auteur-narrateur, soucieux de satisfaire l'intérêt de son lecteur, propose trois conclusions au récit de Jacques : - Un jour de fête, au château, Denise et Jacques s'avouent leurs sentiments... mais écoutez plutôt les suivantes. - Après s'être fait opéré du genou, Jacques est soigné par Denise. Le jeune homme lui saisit la main et lui baise, dévoilant ainsi ses sentiments... - Après le meurtre de Saint Ouin et la fuite de son maitre, Jacques se languit dans son cachot, quand il est délivré par 12 brigands. Aussitôt ils rejoignent le château de M. Desglands qu'ils souhaitent piller. Jacques les en empêche. Là, il retrouve son Maitre et Denise qu'il épouse. Jacques le fataliste et son maître de Diderot Personnages principaux • Jacques • Le maître • Gousse • Le narrateur • L’hôtesse • La marquise de la Pommeraye • M. Desglands • uploads/Litterature/ diderot-jacques-le-fataliste.pdf
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- Publié le Jul 17, 2022
- Catégorie Literature / Litté...
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