Chronique d une mort annoncee garcia marquez gabriel

CGABRIEL GARCIA MARQUEZ Chroni mort a ROMAN CTRADUIT DE L ? ESPAGNOL PAR CLAUDE COUFFON GRASSET CL ? édition originale de cet ouvrage a été publiée en à Barcelone par Editorial Bruguera sous le titre Crónica de una muerte anunciada C ? Gabriel Garcia Marquez ? Éditions Grasset et Fasquelle pour la traduction française C CLe jour o? il allait être abattu e jour o? il allait être abattu Santiago Nasar s ? était L levé à cinq heures et demie du matin pour attendre le bateau sur lequel l ? évêque arrivait Il avait rêvé qu ? il traversait un bois de ?guiers géants sur lequel tombait une pluie ?ne il fut heureux un instant dans ce rêve et à son réveil il se sentit couvert de chiures d ? oiseaux Il rêvait toujours d ? arbres ? me dit Plácida Linero sa mère vingt-sept ans après en évoquant les menus détails de ce lundi funeste Une semaine avant il avait rêvé se trouver seul dans un avion de papier d ? étain qui volait à travers des amandiers sans jamais se cogner aux branches ? ajouta-t-elle Plácida Linero jouissait d ? une réputation bien méritée d ? interprète infaillible des rêves d ? autrui à condition qu ? on les lui racont? t à jeun pourtant elle n ? avait décelé aucun mauvais augure dans les deux rêves de son ?ls ni dans ceux qu ? il lui avait racontés chaque matin les jours qui avaient précédé sa mort et dans lesquels des arbres apparaissaient Santiago Nasar non plus n ? avait pas discerné le présage Il avait dormi peu et mal sans se déshabiller et il s ? était réveillé la tête lourde avec un arrière-goût d ? étrier de cuivre dans le palais Il expliqua cela par les ravages naturels de la noce e ?rénée qu ? il avait faite la veille jusqu ? au petit matin Les gens qu ? il rencontra ce jour-là lorsqu ? il sortit de sa maison à six heures cinq Cavant qu ? il ne fût éventré comme un cochon une heure plus tard le trouvèrent légèrement somnolent mais de bonne humeur il dit à chacun sans y attacher d ? importance que c ? était une très belle journée Nul ne pouvait a ?rmer s ? il faisait alors allusion à l ? état du ciel Nombreux étaient ceux qui se souvenaient d ? une journée radieuse rafra? chie par une brise de mer qui traversait les bananiers comme cela aurait dû être le cas pendant un bon mois de février en d ? autres temps Mais la plupart s ? accordaient pour a ?rmer qu ? il faisait un temps lugubre avec un ciel bas et menaçant sur un fort relent d ? eaux stagnantes et qu ? à l ? instant o? le malheur s ? était produit il tombait une petite pluie ?ne semblable à celle que Santiago Nasar avait vue dans la forêt de son

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  • Publié le Apv 29, 2022
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