Balzac la femme et l x27 amour pensees 1912

COLLECTION DES GLANES FRANÇAISES HONORE DE BALZAC LA Am Jernme et our Pensées choisies et précédées d'une introduction PAR JULES BERTAUT Editions SANSOT Se C éditeurs PQ B Sablé RvB DE l'Êpbron C C k LA FEMME ET L'AMOUI Cf v L'- Lr i '- ? t'' SABLE IL A ISTE TIRE DE CET OUVRAGE DOUZE EXEMPLAIRES SUR JAPON IMPERIAL NUMÉROTÉS DE A ET VI GT EXEMPLAIRES SUR HOLLANDE VAN GeLDER NUMÉROTÉS DE A CCOLLECTION DES GLANES FRANÇAISES HONORE DE BALZAC LA Femme et l'Amour Pensées choisies et précédées d'une introduction JULES BERTAUT PARIS E SANSOT C'S éditeurs Rue de l'Éperon Tous droits réservés CDigitized by the Internet Archive in witin funding from University of Ottawa lnttp www archive org details lafemmeetlamourpOObalz CINTRODUCTION Les deux objets sur lesquels Balzac a concentré le plus fortement son attention sont à coup sûr la Femme et VAmour Rien qui présent? t plus d'attirance pour son imagination débordante pour son sens magique de l'observation pour sa sensibilité presque féminine pour cette passion ce délire de la sentimentalité qu il avait empruntée au romantisme et qui Va toujours tenaillé On ne parle vraiment bien des femmes que lorsqu'on les aime beau- ?? coup Balzac les adorait et d'au- tant mieux qu'il n'avait jamais été envahi par elles qu elles ne Pavaient jamais fait beaucoup sou ?rir Les véritables amants comme les jaloux et les exclus de l'amour portent au c ?ur une plaie trop profonde pour CLa Femme et VAmovr parler comme il faut de celles qui les torturent Ou ils les encensent et c'est une adoration sans nuances presque inconsciente et banale qui ne nous apprend rien Ou ils les exècrent et ils les raillent et s'en vengent de quelque façon ai ant toujours lorsqu'ils parlent d'elles ce sourire sarcasli- que et retourné de Vhomme qui a beaucoup sou ?ert et qui se souvient trop Mauvaises conditions pour observer sinon avec impartialité du moins avec fruit Balzac au contraire était un homme de lettres avant d'être un amant et tout s'e ?açait pour lui lorsqu'il s'aqissait de la Comédie Humaine Croil-on que s'il eût aimé véritablement sa M ' Ilanska il n'eût pas tout l? ché pour courir au fond de la Pologne à la recherche de sa belle étrangère Le c ?ur humain est trop petit pour contenir à la fois deux grandes passions ou deux grandes haines L'? me de Bal- zac vouée tout entière à l'art et à l' ?uvre à réaliser ne pouvait se détacher entièrement de son objet D'autre part sa sensibilité aigu? CIntroduction et surtout sa prodigieuse imagination qui lui permettait de se représenter avec une force extraordinaire les états d àme les plus opposés à ceux de son tempérament Vincitaient à sonder cet éternel mystère féminin qui l'attirait et l'e ?rayait à la fois En ?n son sens social si averti lui avait depuis longtemps suggéré l'importance capitale des problèmes de l'Amour et du rôle de la Femme dans la société actuelle comme dans les siècles disparus

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