Elkhachab 2000 Article Un cinéma sou ? Islam ombres modernité ? Walid El Khachab Cinémas revue d'études cinématographiques Cinémas Journal of Film Studies vol n p Pour citer cet article utiliser l'adresse suivante http id erudit org iderudit ar Note les r
Article Un cinéma sou ? Islam ombres modernité ? Walid El Khachab Cinémas revue d'études cinématographiques Cinémas Journal of Film Studies vol n p Pour citer cet article utiliser l'adresse suivante http id erudit org iderudit ar Note les règles d'écriture des références bibliographiques peuvent varier selon les di ?érents domaines du savoir Ce document est protégé par la loi sur le droit d'auteur L'utilisation des services d'Érudit y compris la reproduction est assujettie à sa politique d'utilisation que vous pouvez consulter à l'URI http www erudit org apropos utilisation html Érudit est un consortium interuniversitaire sans but lucratif composé de l'Université de Montréal l'Université Laval et l'Université du Québec à Montréal Il a pour mission la promotion et la valorisation de la recherche Érudit o ?re des services d'édition numérique de documents scienti ?ques depuis Pour communiquer avec les responsables d'Érudit erudit umontreal ca Document téléchargé le septembre CUn cinéma souf? Islam ombres modernité Walid El Khachab RÉSUMÉ Dans sa Poétique du cinéma Raoul Ruiz cite l'émir Abdel Kader qui utilise la ?gure de l'appareil photographique comme allégorie du rapport entre Dieu et les créatures Dieu est invisible mais la reproduction de ce négatif initial qu'est son image constitue les créatures et le papier des photos reproduites Materia prima correspond à la disponibilité du possible Selon ses propres termes Raoul Ruiz fait une lecture oblique d'Abdel Kader en partant d'une perspective néoplatonicienne il con ?ne les ré exions de l'émir au statut des ombres projetées sur l'image de Dieu dans leur rapport avec la réalité Ma lecture peut-être oblique elle aussi prétend jeter les bases d'une théorie fondée sur la dimension politique du sou ?sme et la conception sou ?e des ombres chinoises qui pourrait expliquer le statut du cinéma et son rapport intrinsèque avec le mélodrame dans les pays de culture islamique ABSTRACT In his Poétique du cinéma Raul Ruiz quotes the emir Abdel Kader who uses the ?gure of the camera as an allegory of the relationship between God and the creatures God is invisible yet the reproduction of this initial negative which his image is constitutes the creatures while the paper of the reproduced pictures Materia Prima corresponds to the availability of the possible In his own words Ruiz reads Abdel Kader obliquely starting from a neo-platonician perspective he con ?nes the emir's thoughts to the status of the shadows cast on the image of God in their relationship Cwith reality My reading may be oblique as well aims to lay the bases of a theory founded on the political dimension of Su ?sm and the Su ? conception underlying shadowshows which would account for the status of cinema and its intrinsic relationship with melodrama in Islamic countries C'est probablement Raoul Ruiz qui le premier a relevé la pertinence de l'héritage sou ? pour une ré exion sur le cinéma Dans sa Poétique du cinéma il cite l'émir Abdel Kader et évoque également Hallaj Ibn Arabi et Ibn Toufayl Pour ma part je pense qu'une ré
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- Publié le Mar 13, 2022
- Catégorie Philosophy / Philo...
- Langue French
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