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Les deux pensées de Deleuze et de Negri une richesse et une chance http multitudes samizdat net article html Entretien avec Yoshihiko Ichida par François Zourabichvili Mise en ligne juin Répondant à deux questions de Y Ichida relatives à la conception de la politique chez Deleuze et sur sa relation avec le concept de multitudes François Zourabichvili est amené à préciser la conception in-volontariste qu ? avait de la politique Gilles Deleuze et ce qui la distingue de la pensée de Toni Negri Le concept de multitudes n ? est pas deleuzien L ? institution ? chez Deleuze ne rencontrant pas le constituant ? chez Negri Là o? Negri propose une théorie globale Deleuze procède par escarmouches locales allant d ? un front local à un autre d ? une position d ? instabilité à une autre L ? opposition de l ? in volontarisme ? deleuzien au volontarisme ? négrien indique un di ?érend sur le schème d ? actualisation MULTITUDES Évoquant l ? absence chez Deleuze de tout projet politique vous avez parlé dans Deleuze et le possible ? Deleuze Une vie philosophique dir E Alliez Les Empêcheurs de Penser en Rond d ? un involontarisme ? caractéristique de son gauchisme ? Et vous avez repéré le politique deleuzien dans sa conception d ? un possible non pas à réaliser mais à créer De ce point de vue la multitude ? comme sujet politique peut elle être deleuzienne Quels rapports voyez vous entre l ? insistance de Toni Negri sur le sujet ? souvent taxée de volontariste par son absoluité et l ? involontarisme ? deleuzien Si la politique consiste chez Deleuze à créer et à actualiser le possible la philosophie qui parle ainsi peut elle jouer un rôle ? quelconque dans cette actualisation Ou le silence de Deleuze sur le concret de la création du possible amène-t-elle la politique en dehors de la philosophie FRANÇOIS ZOURABICHVILI L ? absence de projet n ? était pas la marque d ? un vide mais la condition négative de ce que Deleuze appelait croire au monde ? au lieu de croire en un monde autre ou transformé Car Deleuze soutenait que la croyance au monde ou à ce qui nous arrive est problématique ou du moins l ? est devenue cf L ? image-temps Non pas selon un discours convenu à cause des images et des jeux qui nous feraient perdre le sens de la réalité Mais parce que la condition habituelle de cette croyance s ? est e ?ondrée le fait moderne ? est que les schèmes recognitifs auxquels nous soumettons ordinairement toute occurrence de la vie qu ? il s ? agisse du travail de la conjugalité du militantisme de l ? art etc ont tendance à nous appara? tre aujourd ? hui pour ce qu ? ils sont - des clichés Nous oscillons entre le déjà-vu et l ? événement nu car nous ne savons pas faire autrement que de continuer à pratiquer ces schèmes qui n

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