Gisel l x27 assomption du re el a travers du nom
Rev Sc ph th - L'ASSOMPTIODNU RÉEL AU TRAVERSDU NOM RÉPONSE PARTIELLE A GHISLAIN LAFONT par Pierre G sEL La rédaction de la Revue des Sciences philosophiques et théologiques m'a très aimablement invité à poursuivre le dialogue amorcé par G Lafont sous le titre La pertinence théologique de l'histoire ? cf Rev Sc ph th p - Je l'en remercie Je remercie également G Lafont de la lecture approfondie qu'il a faite de mon livre de ses questions essentielles et di ?ciles comme on va le voir du dialogue plus direct en ?n que nous avons noué oralement et par écrit Notre rencontre pourrait para? tre à certains égards surprenante G Lafont est catholique romain religieux et de solide formation traditionnelle au meilleur et au plus beau sens du terme je suis protestant participant profondément des di ?cultés comme des tentations du monde présent et de formation plus éclatée Cette di ?érence est peut-être une chance à saisir Elle peut nous contraindre à entrer dans un espace susceptible de décentrer partiellement ce que nos paroles - les miennes surtout - peuvent avoir de trop subjectif de trop personnel voire d'a ?ectif Un espace plus objectif Peut-être celui de l'Église de hier d'aujourd'hui et de demain Or il n'y a ?nalement probablement pas d'exercice théologique légitime hors cet espace-là Pour la clarté du dialogue je relèverai d'abord les points qui s'ils ne marquent pas nécessairement un accord sur le fond semblent du moins pouvoir être admis tant au niveau épistémologique que théologique Ils constituent pour ainsi dire une base de discussion Ce n'est qu'après leur rappel que je centrerai la ré exion sur ce qui fait di ?culté et qui je crois est d'un enjeu tout à fait central Je crois d'abord que G Lafont a très bien vu le lien parabole qu'il y a entre les disparités dues aux développements pluriels de l'histoire et la disparité entre Dieu et la croix p Ces disparités je parlais de di ?é- I Nécessité ontologique épistémologique Les deux ensemble Si c'est en toute radicalité que Dieu se révèle dans l'histoire réelle révélation et dans l'histoire réelle il doit valoir comme autre Dieu sub contrario d'o? le mystère de la croix et l'histoire être disquali ?ée quant à toute prétention récapitulative par reprise interne C'est en langage barthien que l'irréductibilité des di ?érences historiques sera dite parabole de la di ?érence entre Dieu et l'histoire This content downloaded from on Fri Dec UTC All use subject to https about jstor org terms CRÉPONSE À G LAFONT rences loin d'être signes d'irrémédiable rupture se trouvent être à l'origine d'un jeu tout à fait spéci ?que de relations Je dirais même à l'origine des positivités ici mises en relation C'est tout au moins ainsi que le théologien les voit et en vit comme tout croyant Dès lors la dissimilitude n'est pas comme l'a bien noté Lafont le lieu dont il faut revenir ? ? mais bien le lieu de la manifestation ? de Dieu de son
Documents similaires










-
43
-
0
-
0
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Aucune attribution requise- Détails
- Publié le Apv 27, 2022
- Catégorie Philosophy / Philo...
- Langue French
- Taille du fichier 95.3kB