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Jeune afrique 13 au 26 aout 2017

C CÉditorial François Soudan Élections quand les chefs ne méritent pas leur peuple L a moitié pleine de la bouteille n ? est pas on le sait celle qui intéresse le plus les commentateurs de l ? actualité politique africaine D ? abord parce qu ? ici comme ailleurs les trains qui arrivent à l ? heure n ? ont trucages divers charcutage des circonscriptions etc les vaincus aussi dès que l ? occasion se présente ou qu ? ils sont en position de le faire Ce n ? est donc pas la présence de fraudes qui délimite le seuil de l ? acceptable entre une jamais fait grimper l ? Audimat ni vendre du papier ensuite élection normale ? et un simulacre de scrutin mais le parce que relever ?? pire mettre en valeur ?? le côté positif degré d ? égalité des concurrents devant la fraude À Dakar d ? une situation expose celui qui s ? y livre au soupçon de comme à Nairobi ou ailleurs la contestation du résultat par na? veté voire de complaisance comme si l ? afrobashing était les perdants dépend largement de ce constat d ? inégalité le critère suprême en matière d ? objectivité Des exercices tout autant qu ? elle correspond à l ? absence de stratégie de démocratiques ou présumés tels qui viennent en ce mois remplacement d ? août de se dérouler au Sénégal au Rwanda au Kenya et en Afrique du Sud la plupart des médias n ? ont donc retenu Au risque ?? encore ?? de l ? inconvenance ajoutons que que l ? aspect dysfonctionnel fraudes à Dakar unanimisme le vote communautaire ou ethnique considéré comme suspect à Kigali violences ethniques à Nairobi humiliation la clé du scrutin kényan n ? a rien d ? irrationnel ni d ? antino- publique du chef à Pretoria Certes le temps n ? est plus o? mique avec le vote d ? opinion À condition que le marché les éditorialistes occidentaux assimilaient ces scrutins à politique soit libre ce qui est le cas au Kenya comme au des bou ?onneries de rois nègres mais la représentation Sénégal et que le secret du choix soit garanti voter pour le ordinaire des élections africaines qu ? il s ? agisse du vote des candidat du groupe auquel on appartient n ? est en Afrique ni simples citoyens ou comme en Afrique du Sud de celui grégaire ni contraire au fonctionnement de la démocratie des députés continue de charrier son lot de préjugés ce ne Idem pour la violence le fait que la participation collective seraient décidément pas des élections comme les autres ? à l ? acte électoral tourne parfois hélas à la confrontation encore moins comme les nôtres ? Erreur physique est certes condamnable Mais est-ce Les Africains pour autant une régression Seuls les scru- Prenons le cas de Jacob Zuma Considérer abordent tins sans enjeu ne suscitent aucune violence comme un signe d ? immaturité le fait que