Foucaux grammaire de la langue tibetaine

GRAMMAIRE DE CPARIS LIBRAIRIE ORIENTALE DE BENJAMIN-DUPRAT LIBRAIRE DE L'INSTITUT DE LA BIBLIOTHEQUE IMPÉRIALE ET DD SENAT DES SOCIÉTÉS ASIATIQUES DE PARIS DE LONDRES DE CALCUTTA ET DE MADRAS ETC Rue du Clo? tre-Saint-Beno? t n PRIX FRANCS CGRAMMAIRE DE PAR PH ÉD FOUCAUX MEMBRE DE LA SOCIÉTÉ ASIATIQUE PROFESSEUR DB LANGUE TIBETAINE X L'ECOLE IMPERIALE DES LANGUES ORIENTALES CHARGÉ DU COURS DE SANSCRIT AU COLLEGE IMPERIAL DE FRANCE PARIS IMPRIMÉ PAR AUTORISATION DE L'EMPEREUR A L'IMPRIMERIE IMPÉRIALE MDGGGLVHI C CA MONSIEUR STANISLAS JULIEN MEMBRE DE L'INSTITUT PROFESSEUR DE LANGUE ET DE LITTERATURE CHINOISES ADMINISTRATEUR DU COLLEGE IMPERIAL DE FRANCE ETC ETC ETC HOMMAGE RESPECTUEUX DE L'AUTEUR C CPRÉFACE C'est seulement en i A que parut la première grammaire tibétaine composée pour les Européens Rédigée en anglais et publiée à Calcutta par le cé- lèbre voyageur Alexandre Csoma de Kôrôs elle avait été précédée au commencement de la même année par un dictionnaire tibétain- anglais du même auteur Ces deux ouvrages sont les premiers qui aient pu servir d'une manière vraiment utile pour étudier la langue tibétaine car il ne faut compter comme livre élémentaire ni le volumineux in- publié à Rome en g par le P Georgi sous le titre de Alphabelum tibetanum ni l'extrait du même ouvrage qui parut avec le même titre in- Romae On ne peut regarder non plus comme une gram- maire tibétaine trente-cinq pages auxquelles on a donné ce titre et qui se trouvent en tête du dic- tionnaire tibétain - anglais édité à Sérampore en Cvin PRÉFACE par John Marshman d'après un manuscrit de Schroeter Aussi dès l'année c'est-à-dire moins de cinq ans après la publication de la grammaire de Csoma I J Schmidt en publiait une nouvelle à Saint-Péters- bourg rédigée en allemand et qui à peu de chose près n'est que la traduction de ceille de Csoma Dans la grammaire tibétaine qui suit j'ai cher- ché à abréger autant que cela était possible sans nuire à la clarté les deux ouvrages du même genre qui l'ont précédée et je me suis e ?orcé de la mettre au niveau des connaissances acquises par les derniers travaux dont la langue'tibétaine a été l'objet J'ai souvent insisté sur l'in uence que le sanscrit a exercée sur la langue des Lamas parce qu'il m'a semblé qu'un livre destiné à des Européens devait être rédigé surtout en vue de ce qui constitue pour eux le principal intérêt de la langue du Tibet c'est-à- dire sa volumineuse littérature composée presque uniquement de livres qui traitent de l'histoire et des doctrines du bouddhisme Pour cela il fallait à chaque instant se référer à la langue sanscrite et l'on verra au chapitre consacré à la traduction des prépositions de cette langue CPRÉFACE ix quel avantage peut retirer de la comparaison des deux idiomes celui qui unira la connaissance du sanscrit à celle du tibétain Quand même en lisant les livres traduits du sanscrit c'est-à-dire presque tous ceux qui composent la littérature sacrée du Ti-' bet on n'aurait pas sous

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