ALES Samuelle PE2, groupe A Tuteur: M. Thyss COMMENT ENSEIGNER L’ORAL AU CYCLE
ALES Samuelle PE2, groupe A Tuteur: M. Thyss COMMENT ENSEIGNER L’ORAL AU CYCLE 3? I.U.F.M de l’Académie de Montpellier Centre de MENDE Année 2002-2003 MOTS CLES: Oral comme objet d’apprentissage, des oraux, évaluation, le conseil des enfants, l’exposé, le débat régulé. RESUME: L’oral peut être considéré sous différents angles: - l’oral comme outil, au service d’autres apprentissages, - l’oral comme expression de soi, - l’oral comme objet d’apprentissage. Je m’intéresse dans ce mémoire à l’oral comme objet d’apprentissage, m’intéressant aux pratiques de classe et cherchant des idées nouvelles pour répondre à une véritable didactique de l’oral. UBERSICHT: Die mündlicher Sprachgestaltung kann unterverschiedenen Gesichtspunkten betrachtet werden: - sie kann Mittel sein, um andere Lehrnziele zu ereischen, - oder Möglichkeit, Gefühle auszudrücken, - sie kann aber auch selbst Lehrnsziele sein. In der vorliegenden Arbeitgeschäftige ich mich mit diesem letzten Aspekt der mündlichen Sprachgestaltung, vobei ich mich insbesondere vorübungen in der Klasse interessiere. Für diese vollen neue Ideen entwickelt werden, die den Anforderungen einer wirklichen Pädagogik der mündlichen Sprachgestaltung gerecht werden. Mention et opinion motivée du jury: SOMMAIRE INTRODUCTION.........................................................................................1 I.A PROPOS DE L’ORAL.........................................................................2 Qu’est ce que l’oral?.....................................................................................2 1/Les caractéristiques de l’oral par rapport à l’écrit...............................................2 2/La complexité de l’oral......................................................................................2 3/Pas un oral mais des oraux.................................................................................4 4/L’oral et son évaluation.....................................................................................4 Pourquoi enseigner l’oral?..........................................................................5 1/d’un point de vue théorique...............................................................................5 2/Ce qu’en disent les institutions officielles...........................................................6 3/Pourquoi est il difficile d’enseigner l’oral?..........................................................8 II. Pratiques de classe.............................................................................9 Présentation de pratiques et l’oral qu’elles favorisent.......................10 1/Activités favorisant l’oral comme outil d’apprentissage.....................................10 2/Activités favorisant l’oral comme expression de soi...........................................10 3/Activités favorisant l’oral comme objet d’apprentissage.....................................11 Analyse de pratiques.....................................................................................12 1/Le conseil des enfants........................................................................................12 2/L’exposé: .........................................................................................................15 3/Le débat régulé: essai de mise en place d’une séquence didactique.....................19 CONCLUSION..........................................................................................30 BIBLIOGRAPHIE INTRODUCTION Les nouvelles instructions officielles accordent aujourd’hui une place importante à l’oral, ils soulignent le fait qu‘il faut construire les savoirs-faire concernés car la prise de parole ne s‘improvise pas et demande une technique particulière. Pour cette raison, lors de mon année de pratique en 2001-2002, en tant que liste complémentaire, j’ai participé au projet départemental concernant la langue orale au cycle 2, GS et CP. Tout au long de l’année des séances ont été pratiquées dans divers classes par les enseignants pour évaluer des compétences langagières et essayer de proposer des remédiations. Ainsi ce travail a abouti à un outil, au service des enseignants souhaitant mettre en place une didactique de l’oral au cycle des apprentissages fondamentaux. Suite à ce projet, je me suis interrogée sur les apprentissages de l’oral au cycle 3, j’ai donc choisi pour ce mémoire de faire des recherches concernant la didactique de l’oral au cycle des approfondissements. Concernant l’oral dans les classes, j’ai pu faire le constat suivant: en maternelle, il existe une véritable didactique de l’oral pour ‘apprendre à parler et à communiquer’. Ensuite l’oral est rarement un objet d’enseignement et correspond surtout à un moyen, utilisé par les enseignants pour conduire différents apprentissages. Les compétences langagières sont rarement considérées comme des objectifs, l’oral reste au service d’autres apprentissages. Face à ce constat, je me suis donc posé la question suivante: comment enseigner l’oral au cycle3? Quelles situations mettre en place afin d’aider les élèves à progresser dans la maîtrise de l’oral? Tout au long des stages j’ai pu observer différentes pratiques de l’oral et mon choix se porte sur l’étude des genres sociaux de l’oral (conseil des enfants, exposé, débats) qui requièrent une structure d’écoute et d’interventions orales: cadre plus formel et structuré et non l’oral comme expression de soi (improvisation théâtrale...) ou l’oral comme outil. J’ai tout d’abord observé et analysé des pratiques déjà en place pour essayer d’apporter quelques idées nouvelles afin de placer l’oral comme objet d’apprentissage. Pour moi, l’observation était nécessaire mais pas suffisante, j’ai donc décider de mettre en place une séquence didactique dont les objectifs principaux seraient des compétences langagières orales. Erreur ! Argument de commutateur inconnu. I.A PROPOS DE L’ORAL QU’EST CE QUE L’ORAL? 1/Les caractéristiques de l’oral par rapport à l’écrit: La linguistique a permis un nouveau regard sur l’oral: l’oral n’est pas un écrit dégradé, il a son propre code avec ses propres marques ( linguistiques et communicationnelles). Mais aujourd’hui la différence entre l’écrit et l’oral ne se situe plus dans les situations de communication: directe avec un locuteur présent pour les échanges oraux et différée avec un locuteur absent pour les échanges écrits. En effet les technologies de l’information et de la communication remettent en cause ces distinctions avec l’utilisation des répondeurs téléphoniques qui permettent un oral différé, avec internet qui utilise une communication écrite directe, à peine différée. La distinction concerne plutôt des t ypes de discours et des pratiques discursives différentes. - discours se construit à plusieurs. - contexte, rôle important. se référer à Orecchioni 2/La complexité de l’oral: L’oral ne se réduit pas à une émission sonore, la compétence langagière orale est double: - linguistique :connaissances phonologiques, morphologiques et syntaxiques. - communicationnelle: règles discursives, psychologiques, culturelles et sociales qui régissent l’utilisation de la parole en fonction des contextes. S’ajoutent à ces compétences langagières d’autres éléments importants dans une interaction verbale: des éléments corporels avec les gestes, les mimiques, des éléments voco - acoustiques avec les intonations, la vitesse d’élocution.... L’oral est donc ‘multicanal’: il combine des moyens linguistiques, communicationnels, kinésiques et paralinguistiques. Erreur ! Argument de commutateur inconnu. Nous distinguons différentes composantes de la prise de parole1: - Pragmatiques: comprendre l’enjeu de la situation, la tâche langagière requise par la situation, donner du sens à sa prise de parole, choisir la ( ou les) conduite(s) discursive(s) adaptée(s). - Discursives: maîtriser la ( ou les) conduite(s) discursive(s) requise(s) par la situation: narrative, explicative ou argumentative... - Linguistiques: maîtriser les formes linguistiques adaptées à la situation et requises par la conduite discursive choisie: syntaxe, lexique, intonation. - Métalinguistiques: contrôler son discours et agir sur sa production pour s’adapter à l’interlocuteur ou mieux exprimer sa pensée. - Travail sur soi: oser prendre les risques requis par la prise de parole, maîtrise le vol ume de sa voix, son débit, son geste et son regard. J Dolz et B Schneuwly2 ajoutent d’autres moyens non linguistiques intervenant dans la 1 Groupe oral-Créteil ‘Enseigner l’oral à l’école primaire.’, p21. 2 Dolz J., Schneuwly B. ‘ Pour un enseignement de l’oral. Initiation aux genres formels à l’école’, p57. communication orale: la position des locuteurs, leur aspect extérieur ( vêtements, coiffure...) et l’aménagement des lieux. Si progressivement les moyens verbaux et linguistiques deviennent dominants, les autres moyens ( kinésiques) ne disparaissent pas pour autant. Nous savons que la compétence de communication est la première dans le développement de l’individu et précède la compétence linguistique: l’enfant communique d’abord avec sa mère à travers des interactions non verbales et apprend à parler ensuite. L’élève se trouve donc face à une tâche bien complexe lorsqu’il va s’exprimer devant le groupe classe, mais aussi en atelier et en relation duelle. 3/Pas un oral, mais des ‘oraux’: - l’oral est un outil au service des apprentissages ( structure la pensée, permet d’apprendre à l’autre, permet d‘élaborer une pensée commune). - l’oral est un objet d’apprentissage: s’exprimer dans différents contextes .Les objectifs d’une telle séance sont spécifiques à l’oral, les compétences visées sont communicationnelles, langagières orales. Oralisation ( on prête sa voix à un texte produit par quelqu’un d’autre, comme pour la récitation, la lecture à haute voix) ou production verbale orale ( l’émetteur est lui même le producteur de son discours, comme dans le débat...). - l’oral est l’expression de soi, sert à construire son identité ( improvisation théâtrale...). L’oral monogéré ou polygéré: - L’oral monogéré: le discours est pris en charge et généré par un seul émetteur. Il se construit en référence aux conduites discursives: raconter, décrire, expliquer, argumenter.. ( l’exposé...) - L’oral polygéré: le discours se construit à plusieurs. La position des participants n’est pas fixée à l’avance et évolue au cours de l’interaction. (Le débat non préparé...) 4/L’oral et son évaluation: Erreur ! Argument de commutateur inconnu. Etant donné les recherches récentes concernant le domaine de l’oral, l’évaluation de celui ci est encore difficile: - Nous savons que les instruments servant à évaluer sont nécessaires: pour une évaluation plus objective; pour relever et noter les réussites et difficultés des élèves afin de pouvoir mieux les aider; pour une plus grande équité entre les élèves car ils sont ainsi évalués selon les mêmes critères; ces instruments permettent une pédagogie plus active car les élèves connaissent leurs difficultés et réussites et peuvent ainsi prendre en charge leur apprentissage. Pourtant des outils manquent pour analyser cette langue orale et souvent sont calqués sur ceux utilisés pour évaluer l’écrit. - Contrairement à l’écrit, l’oral ne se prête pas à un réexamen attentif, sauf si l’on fait un enregistrement, qui est perçu comme lourd à mettre en place. Erreur ! Argument de commutateur inconnu. - De plus une question se pose pour définir des objectifs d’apprentissage et choisir les critères pertinents pour évaluer l’oral car ses caractéristiques sont encore mal connues des enseignants. - S’ajoute à tout cela l’importance de l’ implication personnelle: certains enfants n’osent uploads/s1/ comment-enseigner-l-x27-oral-au-cycle-3 1 .pdf
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- Publié le Jui 12, 2022
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