Comprendre les types de personnalité Isabel Briggs Myers et Peter B. Myers Comp
Comprendre les types de personnalité Isabel Briggs Myers et Peter B. Myers Comprendre les types de personnalité avec la typologie MYERS-BRIGGS À tous ceux et celles qui désirent faire un meilleur usage de leurs dons . Car, de même que notre corps en son unité possède plus d’un membre et que ces membres n’ont pas tous la même fonction, ainsi nous, à plusieurs, nous ne formons qu’un seul corps […], étant, chacun pour sa part, membres les uns des autres. Pourvus de dons différents […] . RM 12, 4-8 Préface Ceci est un livre familial. Que votre famille soit composée de parents, d’amis proches ou de collègues de travail, les idées et les concepts du présent ouvrage peuvent vous aider à vous comprendre et à comprendre vos réactions dans la vie de tous les jours. Ils peuvent aussi vous permettre d’appréhender les réactions des personnes autour de vous qui, avec des dons différents, semblent suivre une autre route que la vôtre. Si vous vous êtes déjà interrogé sur les façons très différentes dont les gens qui comptent pour vous ou simplement ceux qui vous entourent envisagent le monde ou réagissent à diverses situations, ce livre vous intéressera. Si vous avez de la difficulté à communiquer avec une personne qui vous est chère ou à la comprendre – un parent, un enfant, un collègue de travail ou un partenaire amoureux –, les idées exposées dans le présent ouvrage pourraient bien être ce que vous cherchiez. L’auteure, Isabel Briggs Myers, était ma mère. Après un combat de vingt ans, elle a finalement succombé au cancer à l’âge de quatre-vingt-deux ans, peu de temps avant la publication de la première édition. Elle avait pour but d’aider les gens à être heureux et efficaces dans tous leurs choix, et c’est l’intensité de ce désir qui lui a donné la force de tenir jusqu’à ce que son œuvre soit achevée. La justesse de son intuition a été confirmée par les quelque 100 000 personnes qui ont lu Comprendre les types de personnalité depuis 1980, un lectorat toujours plus nombreux d’année en année. Son livre présente, dans une langue accessible, les idées du célèbre psychologue suisse Carl Gustav Jung sur les types de personnalité, tels qu’ils s’appliquent à des personnes ordinaires qui ont des problèmes ordinaires. Cet ouvrage a aidé des milliers de gens à reconnaître les différentes façons dont chacun de nous agit et réagit et à arriver à comprendre le sens de leurs relations avec les autres. Son don a consisté à combattre la vieille idée reçue selon laquelle nous dériverions tous à divers égards d’une «personne normale» idéale. Elle a au contraire postulé que chacun d’entre nous naît avec des dons différents, des empreintes uniques qui orientent la manière dont il préfère utiliser son esprit, ses valeurs et ses sentiments dans sa vie de tous les jours. Jung a divisé la façon de vivre le quotidien en deux activités mentales simples: recueillir de l’information ou en devenir conscient (ce qu’il a appelé la perception), et prendre une décision ou arriver à une conclusion au sujet de cette information (ce qu’il ne s’est pas donné la peine de nommer). Jung a élaboré sa théorie des types psychologiques il y a plus de soixante-dix ans, mais comme psychologue praticien, il voyait surtout des patients souffrant de graves problèmes psychologiques et se préoccupait avant tout de l’échec ou du déséquilibre du développement du type psychologique de personnes qui étaient inefficaces, malheureuses ou à la recherche d’aide professionnelle. Il ne s’intéressait pas beaucoup aux aspects du type psychologique de gens ordinaires et sains d’esprit. En outre, il écrivait en allemand pour un public spécialisé de psychologues. Même dans sa traduction anglaise, son ouvrage Psychological Types est difficile à lire. Il n’est donc pas étonnant que sa théorie des types de personnalité n’ait pas soulevé beaucoup d’enthousiasme parmi les profanes que la personnalité humaine intéresse. En revanche, Isabel Myers, bien que n’ayant pas de formation en psychologie, a consacré toute la deuxième moitié de sa vie à interpréter et à adapter la théorie de Jung afin d’aider les gens ordinaires, normaux et sains à comprendre qu’il n’y a rien de mal à être des individus singuliers, souvent très différents de ceux qui les entourent, et que la plupart des différences, problèmes et malentendus, sinon tous, qu’ils vivent avec les autres peuvent s’expliquer par les choix parfaitement normaux mais différents que les gens font dans la manière de recueillir l’information et de la traiter. La prémisse du présent ouvrage est que chacun de nous possède un ensemble de dons, d’outils mentaux qu’il a appris à utiliser avec aisance et auxquels il fait naturellement appel dans la vie de tous les jours. Bien que nous ayons tous accès aux mêmes éléments de base dans notre boîte à outils psychologique, chacun d’entre nous emploie un outil (ou un ensemble d’outils) de préférence à d’autres pour effectuer une tâche en particulier. C’est la combinaison unique de ces préférences qui nous confère notre personnalité singulière et nous rend semblables aux autres ou différents d’eux. Il arrive souvent à nombre d’entre nous d’être stressés par leur incapacité apparente, à certains moments, à communiquer avec une personne chère sur un sujet qui leur semble très clair et qui leur tient à cœur de manière à la convaincre ou, à tout le moins, à lui en faire comprendre l’importance pour eux. Il se peut qu’ils se sentent blessés ou rejetés par sa réaction désinvolte à leur préoccupation ou déconcertés par l’impossibilité pour elle de reconnaître la logique de leur position. Dans Des dons différents , Isabel Myers nous fournit des explications intelligibles de ces emplois normaux, mais différents, des outils de la personnalité et montre la voie vers des utilisations constructives de la diversité humaine. Pour mettre le présent ouvrage en perspective, permettez-moi de vous raconter comment il a été écrit. Isabel Myers et sa mère, Katharine Cook Briggs, s’intéressaient à la théorie de Jung depuis seize ans lorsque la Deuxième Guerre mondiale a forcé l’enrôlement d’un grand nombre d’hommes qui travaillaient dans l’industrie et amené les femmes à quitter leurs activités normales pour les remplacer. Comme, pour la majorité d’entre elles, le milieu de l’industrie lourde était un territoire nouveau et étrange, ma mère et ma grand-mère ont pensé que la connaissance des préférences liées à la personnalité, telles qu’elles sont présentées dans la théorie de Jung, pourrait être utile pour déterminer le type d’emploi dans l’effort de guerre dont une personne sans expérience pertinente préalable pourrait s’acquitter avec le plus d’aisance et d’efficacité. Ayant cherché en vain un test ou un indicateur quelconque des préférences individuelles jungiennes, elles ont décidé de créer le leur, et c’est ainsi qu’est né ce qui devait devenir l’inventaire de personnalités Myers-Briggs Type Indicator® (MBTI® ou indicateur typologique Myers-Briggs). Comme elles n’étaient ni psychologues ni psychométriciennes, elles ont dû commencer de zéro. Tant qu’elles ont travaillé seules à comprendre et à corréler leurs observations, elles n’ont rencontré aucun problème, mais quand, en 1943, elles ont produit leur premier questionnaire destiné à devenir le MBTI, elles se sont heurtées à une double opposition de la part du monde universitaire. Premièrement, ni l’une ni l’autre n’étaient psychologues, ni l’une ni l’autre ne détenaient de diplôme d’études supérieures ni la moindre formation en psychologie, en statistiques ou en construction de tests. Deuxièmement, la théorie des types psychologiques de Jung comptait peu d’adeptes au sein de la communauté universitaire (même parmi les spécialistes de Jung et les analystes jungiens de l’époque) et personne ne voyait l’utilité d’un questionnaire d’autoévaluation prétendant déterminer le type jungien, qui plus est élaboré par deux inconnues manifestement «complètement incompétentes». En fait, Isabel Myers n’était pas totalement incompétente. Certes, elle ne possédait pas de diplôme dans les disciplines requises, mais elle était d’une intelligence supérieure et avait, pendant plus d’un an, suivi un apprentissage auprès d’un expert spécialisé dans les techniques et les outils dont elle avait besoin. Cet expert s’appelait Edward N. Hay et il était à l’époque le directeur des ressources humaines d’une grande institution financière de Philadelphie. Elle a appris de lui tout ce qu’elle devait savoir sur la construction, l’évaluation, la validation de tests et les statistiques. Ne se laissant pas abattre par le manque d’intérêt ou le mépris de la communauté universitaire, Isabel Myers se concentra sur l’amélioration de l’indicateur, la collecte de données, l’affinement des questions et la mise à l’épreuve des tests acceptés en vue d’en démontrer la validité, la fiabilité, la reproductibilité et la signification statistique. Pendant tout ce processus, elle a été soutenue par l’enthousiasme de la grande majorité des gens auxquels elle administrait et expliquait l’indicateur; c’est ce qu’elle appelait la réaction «eurêka», soit l’expression du ravissement qui accompagnait si souvent la soudaine prise de conscience par les sujets d’un aspect de leur personnalité mis au jour par l’indicateur. L’un de ses plus grands plaisirs quand elle dévoilait les résultats du questionnaire à un sujet était l’occasionnelle réaction d’étonnement: Quel soulagement d’apprendre qu’il n’y a rien de mal à uploads/s1/ comprendre-les-types-de-personnalite-by-briggs-myers-isabel-myers-peter-z.pdf
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- Publié le Jul 31, 2021
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