INTRODUCTION A LA CHIMIE AGRICOLE A P P L I C A T I O N DES PRINCIPES DE LA CHI

INTRODUCTION A LA CHIMIE AGRICOLE A P P L I C A T I O N DES PRINCIPES DE LA CHIMIE A LA CULTURE DE LA CANNE A SUCRE P a r F. H U G O U L I N CHIMISTE DE LA FACULTÉ DE MONTPELLIER, ANCIEN MEMBRE DE LA CHAMBRE D'AGRICULTURE DU DÉPARTEMENT DU VAR, ET PROFESSEUR DE CHIMIE INDUSTRIELLE A L'ÉCOLE MUNICIPALE DE TOULON ; MEMBRE DE LA CHAMBRE CONSULTATIVE D'AGRICULTURE , DE LA SOCIÉTÉ DES SCIENCES ET ARTS, ET DE LA COMMISSION DU MUSÉUM DE L'ILE DE LA RÉUNION. PHARMACIE DE 1 re CLASSE DE LA MARINE IMPÉRIALE. La science ne devient tout à fait utile qu'en devenant vulgaire. (GIRARDIN DE ROUEN.) PARIS I M P R I M E R I E D E W . R E M Q U E T E T C IE rue Garancière, 5 1 8 5 9 MANIOC.org Bibliothèque Alexandre Franconie Conseil général de la Guyane MANIOC.org Bibliothèque Alexandre Franconie Conseil général de la Guyane MANIOC.org Bibliothèque Alexandre Franconie Conseil général de la Guyane MANIOC.org Bibliothèque Alexandre Franconie Conseil général de la Guyane INTRODUCTION A LA CHIMIE AGRICOLE MANIOC.org Bibliothèque Alexandre Franconie Conseil général de la Guyane IMPRIMERIE DE W. REMQUET ET C i e , rue Gerancière, 5, derrière Saint-Sulpice. INTRODUCTION A LA CHIMIE AGRICOLE APPLICATION DES PRINCIPES DE LA CHIMIE A LA CULTURE DE LA CANNE A SUCRE P a r F. HUGOULIN CHIMISTE DE LA FACULTÉ DE MONTPELLIER, ANCIEN MEMBRE DE LA CHAMBRE D'AGRICULTURE DU DÉPARTEMENT DU VAR, ET PROFESSEUR DE CHIMIE INDUSTRIELLE A L'ÉCOLE MUNICIPALE DE TOULON ; MEMBRE DE LA CHAMBRE CONSULTATIVE D'AGRICULTURE , DE LA SOCIÉTÉ DES SCIENCES ET ARTS, ET DE LA COMMISSION DU MUSÉUM DE L'ILE DE LA RÉUNION. PHARMACIE DE 1 re CLASSE DE LA MARINE IMPÉRIALE. La science ne devient tout à fait utile qu'en devenant vulgaire. (GIRARDIN DE ROUEN.) PARIS I M P R I M E R I E D E W . R E M Q U E T E T C IE, R U E GARANCIÈRE, 5. 1 8 5 9 . A M. LE BARON DARRICAU Capitaine d e vaisseau de la marine impériale, Commandeur de la Légion d ' h o n n e u r , G O U V E R N E U R D E LA R É U N I O N . M O N S I E U R , Cette œuvre modeste, née sous vos inspirations, est destinée aux planteurs de notre Colonie. Elle renferme l'exposé succinct des théories admises aujourd'hui sur la nutrition des plantes, sur le rôle que jouent dans la végétation les agents de la nature, ou ceux que l'homme fait intervenir artificiellement pour augmenter les produits du sol, enfin l'application des principes de la science chi- mique à la culture de la Canne à sucre. Vulgariser la science pour la rendre utile par ses applications, tel a été mon but, en publiant cet Abrégé de Chimie Agricole, dont je vous prie de vouloir bien accepter la Dédicace. Je serai heureux si j'ai réussi à démontrer que l'étude des sciences p h y s i q u e s et c h i m i q u e s , peut ouvrir de n o u v e a u x horizons à l'in- d u s t r i e principale de notre Colonie, et contribuer ainsi au déve- loppement des richesses q u e notre île fortunée renferme dans son sein. J'ai l'honneur d'être, avec le plus profond respect, Votre très-humble et obéissant serviteur, H U G O U L I N , Pharmacien de la marine. Saint-Denis, 24 octobre 1858. Saint-Denis, 25 octobre 1858. M O N S I E U R , A M . H U G O U L I N , J'accepte avec plaisir la Dédicace q u e vous voulez bien m'offrir, et je vous prie d'en agréer mes remercîments. Je serai toujours heureux de voir des intelligences aussi distin- guées que la vôtre, s'appliquer à des études utiles à la Colonie dont je m'efforce d'assurer la prospérité avec le concours des hommes éclairés et dévoués qui veulent bien me seconder dans ma tâche. Recevez, monsieur, l'assurance de ma considération très-distinguée, BARON D A R R I C A U . Pharmacien de 1 re classe de la marine impériale. INTRODUCTION A L A C H I M I E A G R I C O L E . AUX PLANTEURS DE LA REUNION. MESSIEURS, Faire produire à la terre le plus possible et au meilleur marché possible : voilà la définition la plus exacte de la science agricole ; c'est celle qu'en a donnée un homme qui n'a jamais tracé d'autre sillon que celui de son navire sur les flots de la mer; mais nous en chercherions vainement une plus vraie et plus philosophique dans les meilleurs traités des au­ teurs spéciaux. D'un côté, économie de bras, économie de temps, par suite économie d'argent ; de l'autre, abondance de récoltes, mais surtout de récoltes qui ont chance 10 INTRODUCTION d'être vendues à bon prix : voilà le but que se propose l'agriculteur. Pour arriver à ce but, les moyens sont différents. Chaque praticien suit, à son g r é , la route que lui trace son expérience, celle de ses prédécesseurs, celle de ses voisins, quelquefois aussi celle que lui suggère sa raison ou son imagination. Tel système qui aura réussi sous telles conditions de climat, d'exposi- tion, de terrain, échouera complétement dans des conditions d'une différence qui n'est pas visiblement appréciable. L'exemple des autres, son expérience propre, ne suffisent plus à l'agriculteur; il lui faut de- mander à la science théorique la raison de ces chan- gements, de ces différences. Alors se fait sentir pour lui la nécessité d'une étude nouvelle, que le tâtonne- ment et une longue série d'expériences pratiques pourraient peut-être remplacer; mais les essais, les tâtonnements consomment du temps, des forces, de l'argent; puis, quand le problème est résolu, il faut de longues années pour balancer les pertes occasion- nées par les essais infructueux. Souvent l'expérimen- tateur s'est usé à la peine, et son expérience ne profite pas toujours à ses successeurs. L'étude de la philo- sophie végétale, celle de la chimie agricole, peuvent prévenir ces tâtonnements, peuvent guider les es- sais. A quelle source l'agriculteur de la Réunion puise- ra-t-il les connaissances qui doivent éclairer sa marche, le guider dans sa pratique? Un de nos A L A C H I M I E A G R I C O L E . 11 compatriotes dont la plume élégante a si bien écrit l'historique de l'exposition coloniale dans les Souve- nirs de la Réunion, empruntant ses inspirations à son cœur et à sa bonne affection pour nous, plutôt qu'à la réalité positive, a dit qu'il serait à souhaiter qu'un cours de chimie agricole pût être fondé à Saint-Denis; il en a même désigné le professeur au choix de l'ad- ministration supérieure. Ce professeur regrette de ne pas être de l'avis de son excellent ami. Je suppose pour un instant que la bonne volonté et le zèle puis- sent remplacer les conditions, les qualités que l'aveu- gle amitié de M. J. Moreau veut bien nous prêter; mais où trouvera-t-on l'auditoire ? Il y aura toujours une difficulté insurmontable, celle de réunir le plus grand nombre des industriels qui s'occupent dans notre colonie de la culture de la canne à sucre, dis- persés qu'ils sont dans leurs habitations éloignées, où les retiennent les travaux de leur exploitation (A). Je crois en effet qu'un cours de chimie agricole pourrait rendre quelques services à l'agriculture de notre colonie ; mais l'impossibilité matérielle d'en réunir les auditeurs est-il un obstacle insurmontable aux progrès que l'étude de la chimie pourrait procu- rer à l'industrie qui fait la fortune de nos habitants? Je ne le pense pas. Si le professeur rend plus facile l'étude des sciences appliquées, en écartant les diffi- cultés, en les aplanissant par des explications appro- priées à l'auditoire, son intervention n'est pas telle- ment indispensable qu'un industriel qui voudra sé- 12 INTRODUCTION rieusement se vouer aux progrès de son art, autant dans ses intérêts matériels que pour la propre satis- faction de son intelligence, ne puisse arriver, en plus de temps peut-être, mais n'arrive sûrement a des ré- sultats heureux par l'étude isolée (B). Que faut-il pour décider nos industriels à entrer dans cette voie de progrès que facilite l'étude théori- que quand elle est immédiatement accompagnée par la pratique, comme peuvent le réaliser nos planteurs? Une seule chose, c'est que nos industriels soient con- vaincus que la connaissance des sciences naturelles aide à l'interprétation des faits de la nature, qu'elle peut les prévoir d'avance, et par conséquent éviter dans l'application toutes les tentatives hasardeuses, toutes les écoles dont le tâtonnement seul est la hase. Serai-je assez heureux pour arriver à cette preuve par l'examen rapide des principaux faits physiologi- ques de la nutrition des végétaux, et des conséquences à uploads/s1/ fra11199.pdf

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  • Publié le Mai 13, 2022
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