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Bibliographie de philosophie le jeu

BIBLIOGRAPHIE PHILOSOPHIE LE JEU Sujet L'homme ne joue que là o? dans la pleine acception du mot il est homme et il n'est tout à fait homme que là o? il joue ? Schiller Lettres sur l ? éducation esthétique de l ? homme Platon Les lois b Je considère par quels moyens et quel système de m ?urs notre vaisseau pourra le mieux soutenir la navigation de cette vie A la vérité les a ?aires humaines ne méritent pas qu'on prenne de si grands soins pour elles cependant il ne faut pas les négliger et c'est ce qu'il y a de f? cheux ici bas Mais puisque l'entreprise est commencée nous devons nous estimer heureux si nous pouvons en venir à bout par quelque voie convenable Que veux-je dire par tout ceci Cette question que je me fais à moi-même un autre pourrait me la faire avec raison Aristote Ethique à Nicomaque Livre IV - Chapitre Comme il y a aussi des moments de repos dans l ? existence et qu ? une forme de ce repos consiste dans le loisir accompagné d ? amusement dans ce domaine également il semble bien y avoir un certain bon ton des relations sociales qui détermine quelles sortes de propos il est de notre devoir de tenir a et comment les exprimer et aussi quels sont ceux que nous pouvons nous permettre d ? entendre Il y aura à cet égard une di ?érence suivant la qualité des interlocuteurs auxquels nous nous adresserons On voit que dans ces matières aussi il peut y avoir à la fois excès et défaut par rapport au juste milieu Ceux qui pèchent par exagération dans la plaisanterie sont considérés comme de vulgaires bou ?ons dévorés du désir d ? être facétieux à tout prix et visant plutôt à provoquer le rire qu ? à observer la bienséance dans leurs discours et à ne pas contrister la victime de leurs railleries Ceux au contraire qui ne peuvent ni proférer eux-mêmes la moindre plaisanterie ni entendre sans irritation les personnes qui en disent sont tenus pour des rustres et des grincheux Quant à ceux qui plaisantent avec bon goût ils sont ce qu ? on appelle des gens d ? esprit ou si l ? on veut des gens à l ? esprit alerte car de telles saillies semblent être des mouvements du caractère et nous jugeons le caractère des hommes comme nous jugeons leur corps par leurs mouvements Mais comme le goût de la plaisanterie est très répandu et que la plupart des gens se délectent aux facéties et aux railleries plus qu ? il ne faudrait même les bou ?ons se voient grati ?és du nom d ? hommes d ? esprit et passent pour des gens de bon ton mais qu ? en fait ils di ?èrent d ? une façon nullement négligeable du véritable homme d ? esprit c ? est là une chose qui résulte manifestement de ce que nous venons de dire