Édition du lundi 4 novembre 2013 | VOLUME LXXXII NO 8 FACEBOOK www.facebook.com
Édition du lundi 4 novembre 2013 | VOLUME LXXXII NO 8 FACEBOOK www.facebook.com/LaRotonde.ca ÉLECTIONS PARTIELLES : POLÉMIQUE ET VICTOIRE POUR CAMPUS UNI IKRAM HAMOUD NOUVELLE V.P. COMM’ TWITTER @LaRotonde WEB www.larotonde.ca MYRIAM WHALEN NOUVELLE REPRÉSENTANTE au BDG Pedneaud-Jobin maire de Gatineau L Table des matières Actualités Bureau des gouverneurs p. 4 AG annulée de la GSAÉD p.5 Gala de la francophonie p. 6 Foire du bénévole p. 6 Municipales à Gatineau p. 7 Revue de presse p. 8 Arts et culture Librairies francophones p. 9 Ariane Beauchamp et Claude Munson p.10 École de l’humour p. 12 Équilibre et Gravité p. 12 Sports Pink the Rink p. 14 Basket-ball p. 15 Hockey masculin p.16 Étoiles de la semaine p. 17 Classements p.17 Labyrinthes Le Gouffre p. 18 Lettres d’outremer Chronique européenne p.18 Opinions Les Fauteux de Troubles p. 19 Jusqu’au 7 novem bre La Rotonde est à la recherche d’un Chef de pupitre Actualités. Veuillez envoyer votre candidature à embauches@ larotonde.ca ÉDITORIAL Ghassen Athmni | redaction@larotonde.ca 4 novembre 2013 2 www.larotonde.ca Ghassen Athmni Rédacteur en chef Ceux qui ont été, de près ou de loin, dans l’orbite des élections partielles de la FÉUO, ont vu leurs opinions et leurs principes sollicités par nombre de débats, dont certains ont frôlé la limite du houleux. Conjuguée au taux de participation particu lièrement bas (bien qu’il ne s’agisse aucunement d’une nouveauté), cette atmosphère porte à déduire que les cho ses doivent changer (depuis trop longtemps peut-être?). Toutefois, un pavé dans la marre n’est pas de mise, la marre n’étant pas vraiment profonde, cela risque de causer plus de dommages que de bienfaits, encore une fois pour les motifs avancés plutôt et liés à la vulnérabilité du statut étudiant. Nous ne tirerons donc pas sur tout ce qui bouge. Ce n’est pas pour autant un appel au calme et à la réconciliation, mais plutôt une adresse aux acteurs de la scène politique uOttavienne, dont l’objet est d’exhorter à rompre avec l’enlisement ac tuel. L’indifférence générale Les candidats et les par tis peuvent bien s’affronter, afficher leurs portraits à des dizaines d’endroits, publier quinze fois par jour sur Face book, Twitter et WordPress, faire des dizaines de kilomètres de tournées et des heures de présentations, rien n’y fait, il n’y a pas plus de 3,8 % de la population étudiante qui s’y intéresse. Les chiffres sont ca tégoriques, 1489 des 35 500 (environ) étudiants inscrits au premier cycle ont voté pour élire la nouvelle vice-présidente aux services et communica tions, la vainqueur représente moins de 3 % des étudiants, de même pour la représentante au Bureau des gouverneurs, dont l’élection a connu une par ticipation quasi-identique. À la Faculté de médecine, 1 % des étudiants seront représentés au Conseil d’administration. Les autres facultés ne se portent pas vraiment mieux, en té moigne le taux global. Ce con stat est terrible. Parmi ceux qui fréquentent les salles de classe de l’Université d’Ottawa, un très grand nombre ignore com plétement l’existence des élec tions (voire même l’existence de la FÉUO dans certains cas!), et un autre très grand nombre estime que cela ne sert à rien d’y participer. Il n’y a qu’une partie microscopique, moins d’un étudiant sur 25, qui ont participé au suffrage autom nal. Cette tendance est lourde de conséquences, surtout que nous avons la forte impres sion que ce n’est pas demain la veille qu’un changement va s’opérer. Loin de nous l’idée de faire l’apologie du vote et de la démocratie représenta tive, il s’agit en revanche de tirer les conclusions d’un in dicateur aussi révélateur que l’engouement étudiant pour le vote. Si la Fédération étudiante avec toutes ses composantes, tous les candidats et toutes les tendances arrivent à rejoindre si peu de personnes, les en jeux des élections en devien nent systématiquement beau coup moins pertinents. Nous n’avons pas l’impression que l’état actuel des choses, avec le mode de fonctionnement actuel, ira chercher plus de représentation. Au contraire, la démission générale pour laquelle tout un arsenal de sources de diversion est em ployé par ceux qui craignent un quelconque sursaut étudiant, semble continuer à s’enraciner. Au fond, qu’importent toutes ces polémiques et tous ces débats, aussi fructueux et pas sionnants soient-ils, s’ils ne s’étendent pas à ceux qu’ils concernent. En fin de compte, cela finit par ressembler à des petites chamailleries qui révulsent les observateurs, au d’être lieu de débats qui enthousiasment les foules. La politique, c’est plus que des intentions Devant l’impression d’hermétisme que dégagent les instances de la FÉUO, et qui malgré les efforts, les campagnes etc… demeure un signe implacable d’une faiblesse dont la respon sabilité incombe moins par ticulièrement à un élu ou à un groupe qu’à la tendance générale, certaines voix se rejoignent et s’accordent, formant des chœurs plus plaintifs que révoltés. En politique, les bonnes in tentions ne suffisent pas, et dans la démocratie représentative en particu lier, c’est l’organisation qui prime. Les « La FÉUO est une clique qui travaille pour ses propres intérêts » n’arrêtent d’être intempes tivement diffusés. C’est bien d’avoir un avis tranché sur la question, c’est mieux de le faire valoir, et encore meilleur de chercher à ré soudre la dite question. Cela s’applique aussi aux autres enjeux qui suscitent des prises de position. Pourquoi attendre d’une équipe diri geante de ne pas chercher à faire élire ses soutiens? Que cette équipe soit corrompue ou non, cela ne change pas le fait que pour appliquer ta politique, tu choisis tes col laborateurs. Pourquoi atten dre que les choses changent d’elles-mêmes sans daigner fournir les efforts néces saires? Bien entendu, nous ne voulons pas ôter le droit de se plaindre à qui que ce soit, mais croyons que ces plaintes s’inscrivent dans une routine implacable, et que par le sentiment de devoir accompli qui s’en dégage, elles continuent de participer au glisse ment vers l’impertinence et l’inefficacité du syndicat étudiant. Place au plus sérieux L’Association des étudi antes et étudiants marxistes de l’U d’O (AÉÉMUO) a réussi à obtenir le nombre suffisant de signatures pour tenir un référendum sur les Assemblées générales. Nous en avons déjà traité aupara vant et nous pensons que cette échéance est étroitement liée au devenir de la FÉUO et du campus de l’U d’O. Nous pensons que la campagne référendaire qui va débuter dans deux semaines, au-delà des prises de position, devra être plus riche en con tenu et en protagonistes pour garantir une participation meilleure, aussi bien quanti tativement que qualitative ment. Nous appelons donc dès maintenant, l’AÉÉMUO, la FÉUO, ceux qui militer ont pour le « Oui » et ceux qui le feront pour le « Non », à élargir l’éventail de leurs campagnes pour obtenir une meilleure implication. L’enjeu étant crucial, on ne peut se contenter de convaincre ceux qui le sont déjà, comme on le fait souvent en politique étu diante, d’autant plus que pour concorder avec le principe même de l’institution propo sée, la participation doit être un objectif en soi. Rompre avec l’enlisement actuel ACTUALITÉS actualites@larotonde.ca 4 novembre 2013 3 www.larotonde.ca Samuel Lafontaine et Ghassen Athmni Les résultats des élections parti elles de la Fédération étudiante de l’Université d’Ottawa (FÉUO) ont été révélés vendredi, peu avant 2 h du matin. Les candidats Campus Uni, soutenus par la majorité de l’exécutif de la FÉUO, ont remporté tous les mandats qu’ils briguaient au Conseil d’administration et à l’exécutif. Opposée à Vincent Rioux, Ikram Hamoud, anci enne coordonnatrice des communications de la Mai son internationale, occupera désormais le poste de vice-présidente aux services et communications. Hanna Sam (Sciences sociales), Todisoa Audrey Paraina (Telfer) et Sam Randazzo (Arts) ont obtenu trois sièges sur le CA pour Campus Uni. Bien que battue pour ces trois postes, l’équipe 1campus a aussi remporté trois sièges grâce à Jonathan Savard-Shaw (Droit civil), Marylin Tourangeau (Éducation) et Al exandre Roy (Sciences de la santé). Seul indépendant à être élu, Miso Gostimir subtilise le siège de Médecine à la candidate 1campus, Sara-Pier Marie Piscopo, pour seulement quatre voix. Également soutenue par les anciens membres d’Action étudiante, bien que non-affiliée à Campus Uni, Myriam Whalen se joindra à Natalie Rydell com me représentante du premier cycle au Bureau des gou verneurs. Elle est sortie vainqueur d’une course à trois avec Arno Van Dijk et Tatiana Forstner. Son premier objectif est d’éduquer les étudiants par rapport aux enjeux reliés au BDG. « Je vais créer un site web, un groupe Facebook pour diffuser les informations qui concernent les étudiants. Je vais aussi voir si la FÉUO peut avoir une interface qui permet aux étudiants de s’adresser à leurs représentants », a-t-elle déclaré, tout de suite après l’annonce des résultats. Déjà élue pour le CA, Hanna Sam siégera aussi sur le Sénat pour la Faculté de sciences sociales. Ce ne sera pas le cas de Todisoa Audrey Paraina, battue pour quatre voix par Christine Kiki Lefebvre, qui devient donc sénatrice pour Telfer. Candidat battu au sénat, Simon Gollish a déclaré être « fier de [leur] campagne [avec 1Campus] », avant de remercier ses bénévoles et d’ajouter uploads/s1/ e-dition-du-4-novembre.pdf
Documents similaires










-
35
-
0
-
0
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise- Détails
- Publié le Apv 01, 2022
- Catégorie Administration
- Langue French
- Taille du fichier 8.6600MB