Ordre Souverain des Frères Aînés de la Rose Croix © 2008 Philippe De Coster,
Ordre Souverain des Frères Aînés de la Rose Croix © 2008 Philippe De Coster, B.Th., D.D. – Gand, Belgique FARC 1317 Étude Complémentaire sur Nos Ordres Chevaleresques - Ordre Souverain des Frères Aînés de la Rose Croix - et Ordre des Pauvres Chevaliers du Christ - Gardiens de Terre Sainte - Secretum meum est Fortituna Mea 2 La Filiation Templière de l’Ordre Souverain des Frères Aînés de la Rose Croix (Branche de l’Ordre Souverain Militaire du Temple de Jérusalem) Les Imperators FARC Ordre Souverain Militaire du Temple de Jérusalem et Les Frères Aînés de la Rose + Croix Par Philippe Laurent De Coster, Grand Maître Ordre Souverain des Frères Aînés de la Rose Croix (Belgique) © Juillet 2008 A cette époque médiévale de l’histoire, l’Ordre du Temple fut le dernier Ordre Initiatique Occidentale qui secrètement réunit sa propre culture avec celle des Frères Orientaux. Ceci se passe en Palestine, où avec des buts et raisons politiques différentes, sa milice œuvra ensemble avec les troupes des Croisades, et avec eux les Chevaliers de Saint Jean de l’Île de Rhodes. Barnardo da Chiaravalle (Saint Bernard) (1090-1153) créa la Règle du Temple, restaura l’Ordre Cistercien, avec la devise « Salve caput cruentatum ». Il étendit sa protection à partir de l’Ordre qui toucha les plus illuminés Rabbins (prêtres Juifs) séjournant sous le 3 joug de la puissance temporelle et religieuse de l’Europe dans les communautés Juives de l’Espagne, de la France, de l’Allemagne et de l’Italie. Il voulait leur assistance pour dissoudre les mystères cachés de beaucoup de documents collectionnés et conservés à Jérusalem par « ses » moines guerriers, qu’ils reçurent par les alliances secrètes qu’ils tenaient avec les hautes interprètes de la chevalerie Islamique. La documentation historique nous indique d’une construction érigée par « la Maison de la Sagesse (Bayt Al Hykma) », où leurs réunions avaient lieu à partir de l’année 1100. L’essor culturel fut d’une grande ampleur. Il est certes le fait des Arabes et des Musulmans mais aussi des Chrétiens, des Juifs, et des Persans qui y participaient. Arnauld de VILLENEUVE (Arnau de Vilanova ou Arnaldus de Villanova) vers 1235 - vers 1311, médecin, théologien, diplomate, astrologue et alchimiste Catalan profita de son séjour à la cour d'Aragon pour traduire des textes arabes ou hébreux, pour en faire profiter l'école de Montpellier. Au cours du Moyen Age les pays islamisés avaient une tradition médicale orientée vers l'enseignement, l'organisation et l'exercice pratique de la profession ainsi que la construction d'hôpitaux. La littérature médicale en langue arabe est certes abondante, mais elle manque d'originalité. La médecine arabe a eu le mérite de conserver et transmettre de nombreux textes grecs et latins oubliés ou perdus au cours de la première période du Moyen Age Occidental. La Haute Hiérarchie Templière ne concéda jamais leurs secrets politiques et initiatiques en dehors de leur Commanderies et Temples. Pendant ses dernières années de détention dans les cachots françaises, le Grand Maître de l’Ordre, Jacques de Molay, avait le temps de s’occuper de construction, sous le couvert des frères mineurs de l’Ordre (moines et constructeurs des Temples qui plus tard représentèrent la partie ésotérique de la Franc-maçonnerie), et quatre groupes de Dignitaires et Officiers du Temple d’Écosse, France, Allemagne et l’Italie. En fin de compte, ils devenaient la partie ésotérique de la Franc-maçonnerie. Ce fut l’année 1313. Suivant les derniers ordres du Grand Maître, un groupe de sept Templiers qui étaient initiés dans les secrets de l’Ordre, les Chevaliers Gaston de la Pierre de Phoebus, Guidon de Montanor, Gentili da Foligno, Henri de Monfort, Luis de Grimoard, Pierre Yorick de Rivault et César Minvielle, avec quinze autres personnages, arrivèrent à l’Île de Mull en Écosse, où d’autres frères attendaient leur arrivée. 4 Dium sib cæteris Sur cette île, le 24 juin 1313, le Chevalier Aumonte fut élu comme Grand Maître par l’assemblée régente. Le Templier Guy de Montanor, docteur en alchimie, au septième degré de la hiérarchie initiatique et disciple du Grand Maître, fonda l’Eglise Templière avec les autres initiés dans le secret de la fraternité, afin de perpétuer l’enseignement qui avait été transmis. Leur emblème (voir représentation ci-dessus) fut un pélican avec ses jeunes surmontés d’un chapeau de cardinal à six pompons, portant la devise : « Dium sib cæteris ». En Octobre 1316, quatre Templiers initiés dans le Secret des Secrets (le Secret Royal), Guidon de Montanor, Gaston de la Pierre Phoebus, Pietro il Buono di Lombardia et Richard l’Anglais, avec vingt- quatre autres frères, tous appartenant à l’Eglise Templière, partirent pour la France, ce qui fut sous la souveraineté du Roi Philippe V. Ils demandèrent une audience à Jacques d’Euse, élu Pape d’Avignon au « nomen 5 (nom) » de S.S. Jean XXII. La réunion fut acceptée immédiatement, qui eût lieu le 17 novembre 1316. Les résultats de cette réunion furent l’assurance protectrice entière de la part du Pape pour ces moines guerriers, et le plan d’une Règle pour un nouvel Ordre, dont les membres seront appelés les Frères Aînés de la Rose Croix. Ce groupe chevaleresque subissait de grosses pertes par leur voyage turbulent et tragique à la rencontre des frères en Angleterre ; pendant qu’en France il y avait un homme qui était resté en tant que garant de la Règle du Pape, le vieux recteur de l’Ordre Hospitalier du Pont-Saint-Esprit. La raison pour cette convention fut le développement et transmission de la puissance de l’art alchimique, que les Templiers possédaient. En outre, cette même « puissance » en plus de l’existence de l’Eglise Templière séparée de l’Eglise-mère fut un grand souci pour le nouveau Pape. En effet, le Pape fut constamment en état d’alerte pour maintenir sa suprématie et autonomie sur les pays Européens, détruis par les conflits entre les différentes factions monarchiques et impérialistes, se contredisant continuellement l’un et l’autre. Pour eux la puissance financière était plus importante que la valeur des armes, contredisant ainsi ce que chantaient les ménestrels et poètes à la court. Et, malgré tout, à Avignon, le 5 janvier 1317, la Règle de l’Ordre fut remis aux Frères Aînés de la Rose Croix, à condition que parmi les trente-trois membres désignés par le Haut Collège soit également le Cardinal J. Lavie de Villemur (Jacques de Via), le neveu de Pape. Malheureusement il mourut d’empoisonnement alimentaire, le 6 mai de la même année. A sa mort, le Haut Collège des Frères Aînés, qui suivirent la Règle devait être recomposé pour obtenir trente-trois membres (l’âge du Christ), qui désigna à la place du décédé, un important Templier et gentilhomme, le Provençal Enguerand de Ners et avec lui la nouvelle administration, c’est-à-dire le « Conseil Suprême », qui se constitue comme suit : Imperator à titre posthume Gaston de la Pierre PHOEBUS Deuxième Imperator Cardinal-Evêque d’Avignon J. de Via Sénéchal-Coadjuteur Della Rovere Grand Commandeur Pierre le Bon de Lombardie Grand Commandeur Adjoint Richard dit l’Anglais Commandeur Guidon de Montanor Hiérophante Majeur Yves Lancel de l’Isle Hiérophantes Ortholain et Odona Garde de Scels et Trésors Louis de Grimoard Grand-Maître Henri de Montfort 6 Grand-Maître Pierre, Yorick de Rivault Grand-Maître Baron de la Pierre Grand-Maître César Minvielle Grand-Maître Jean-Marie de Senectaire Soit quatorze Chevaliers formant le Conseil Suprême. Quant aux dix-neuf Maîtres-Guides, les notes n’en ont retenu que 6 : Henri Manfred de la Pierre PHOEBUS (fils de Gaston), Gentilis de FOLIGNO, Luis d’Arville, Renault des Pins et LE ROUX de Bretagne. On remarquera que dès le premier Conseil, deux personnages se couvrent déjà d’un pseudonyme : le baron de la PIERRE, et LE ROUX de BRETAGNE. Ce dernier a adopté tout simplement le « surnom » de son aïeul Jean Ier de Bretagne, et dont la devise est significative, notamment (Secretum meum) – Mon secret. L’Ordre échappa au contrôle direct du Pape en quittant Avignon, déménagea à la Commanderie de Monfort sur Argens en 1333, afin d’organiser leur destinée à partir de ce lieu. Ce fut un petit château donné aux Templiers en 1207 par Alphonse d'Aragon, Comte de Provence, qui n'avait strictement rien à voir avec les Templiers. Celui que nous connaissons aujourd'hui a remplacé l'ancien château des Templiers. Le château, ancienne commanderie templière un haut lieu de l’Ordre, se trouve au nord perché sur un promontoire dominant la rivière. Emplacement de l’ancienne commanderie Templière, un des hauts-lieux de l’Ordre Les Chevaliers y restaient toute une année. Ils débutaient leur séjour à Montfort sur Argens par une Messe Solennelle, à qui ils donnèrent la Communion 7 Mystique à tous les participants, pour continuer dans l’invisible ce que plus tard fut appelé, « le Mythe Rosicrucien ». Depuis lors aucun Templier ne s’est jamais déclaré comme tel, tout en enseignant les adeptes dans le plus grand secret. Aujourd’hui, si un initié ou simplement un adepte occidental reçoit l’adoubement est accepté comme Templier de l’Ordre Souverain des Frères Aînés de la Rose Croix, a accès à l’histoire, mais jamais ceux du dehors. Les fraternités Sufis du Caire, Luxor et Damase, et les Communautés religieuses du Mont Athos ont toujours été intéressées aux archives uploads/s1/ far-c-briefly-chevalier-du-christ.pdf
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- Publié le Jan 22, 2021
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