Le costume traditionnel tunisien est composé de plusieurs pièces dans différent

Le costume traditionnel tunisien est composé de plusieurs pièces dans différentes qualités de tissus ( soie, toile de lin, lainage,...). -Quelle que soit la région, le costume traditionnel masculin reste le même, seuls le tissu et la broderie diffèrent. -Cet habit ample cousu main fermé est composé d'une "jebba" , d'une "farmla" ou"badia"(gilet court sans manche) ou "sadria" (gilet) des fois avec "mentane" et d'un pantalon court "seroual". -La "jebba", la "farmla" et la "badia" sont minutieusement coupées, brodées et cousues par des hommes de métier hautement qualifiés. -La jebba a subi de larges influences andalouse et turque pour se présenter telle qu'elle apparaît aujourd'hui. -Le costume traditionnel est aujourd’hui encore, la tenue par excellence pour les mariages et les cérémonies et constitue une source d’inspiration d’habits plus modernes. A partir des techniques et de l’esthétique anciennes, de nouveaux produits sont nés. Les vêtements et la parure connaissent une mutation adaptée à la vie contemporaine et imposée par la mode. -Le costume traditionnel masculin a lui aussi ses spécificités régionales tout en se référant à des origines ancestrales arabes pour son aspect général (costume ample). LeKaddroun, la blouse, le bden sont encore portés surtout dans les régions rurales mais c’est la Jebba qui s’est imposée comme habit traditionnel national. Jebba Aller à :Navigation,rechercher Cet article est une ébauche concernant la Tunisie et la mode et le vêtement. Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations des projets correspondants. Jebbas accompagnées de chéchias La jebba est un vêtement ample qui constitue la pièce principale du costume traditionnel masculin deTunisie. Fabriqué en laine, mais aussi en soie ou en lin, cet habit couvre tout le corps sans toutefois recouvrir lesavant-bras ou les mollets. La jebba peut se porter avec un gilet (farmla, badia ou sadria), une veste(mentan), une culotte bouffante (sarouel) serrée à la taille par une ceinture de soie et une paire debalghas. Elle peut être recouverte d'un burnous en extérieur. Sa fabrication artisanale est assurée par des artisans qui coupent, cousent et brodent, dans des variations tenant aux particularismes régionaux, à l'usage (quotidien ou cérémoniel) et au niveau de richesse (différenciation par la broderie). Il en existe plusieurs modèles : garmassoud, khamri, khamria, sakrouta, harir (en soie), souf (en laine), chmûs et harbla. Le burnous ou bournous, barnous (برنوس) en arabe, aâlaw en chaoui et avidhi et a vernus en kabyle, est un manteau en laine long avec une capuche pointu et sans manche. Typique des populations d'Afrique du Nord, il était également porté par les spahis. Sommaire [masquer] • 1 Étymol ogie • 2 Usages • 3 Bibliog raphie • 4 Voir aussi Étymologie Le mot arabe est d'origine amazighe"berbère" désigne anciennement une petite calotte que l'on portait sur la tête : le Sahîh d'Al-Boukhârî (tome II, chapitre 356, p. 167) offre un chapitre intitulé Bab al-burnous(باب البرنس) où le terme y est employé dans le sens de calotte,le mot burnous est d'origine amazighe a vernus du latin birus. Dans la péninsule Ibérique, où le burnous était en usage à l'époque d'Al-Andalus, le mot a été adopté par l'espagnol pour devenir l'albornoz décrit par Sebastián de Covarrubias (es) (Tesoro de la lengua castellana o española édité en 1611) en ces termes : « C'est un manteau fermé, garni d'un capuchon, et qu'on porte en voyage. » Usages Abd el-Kader portant un burnous Au Maghreb, on porte un burnous blanc, rarement noir ou bleu, comme manteau lorsqu'il fait froid. Les burnous sont tissés de laine très fine. Lorsqu'il est tissé en soie et coton, on le nomme « burnous de Meknès[réf. nécessaire] ». En Égypte, le burnous était porté par les Mamelouks. Le burnous marron à poils de dromadaire, dit aussi louabri (une appellation tirant sa racine du mot loubar qui signifie « laine » de chameau en arabe), léger et d'une extrême finesse, est une spécialité exclusive de l'oasis de Messaâd, située au sud-est de Djelfa. Il est généralement prisé dans tout l'Atlas saharien, particulièrement dans les monts des Ouled Naïl et des Amours, considérés comme des ateliers séculaires de tissage et de confection de ce classique par des femmes au foyer. Il s'agit d'un manteau d'homme avec capuche tissé à la main à partir de la laine brune de dromadaire, une fibre épaisse, douce et frisée obtenue une fois par saison après la tonte. Sa production sur un métier à tisser traditionnel obéit à un processus complexe comportant une chaîne d'opérations longues et fastidieuses : l'extraction des impuretés, le lavage, le séchage, le démêlage et l'amollissement de la laine afin d'aboutir à une filature propre et prête pour le tissage, selon une armature à plusieurs modes d'entrecroisement de fils. Toutes ces opérations, exténuantes pour les femmes ouvrières, nécessitent une dextérité et une mémorisation des gestes. Symbole du pouvoir, il a acquis ses lettres de noblesse dans les sphères de l'État et de la haute société algérienne. En Kabylie, le burnous est réalisé à base de laine de mouton ou de brebis. Traditionnellement confectionné à la maison par les femmes, le métier s'y transmet de mère en fille. Souvent de couleur blanche, il peut être de couleur marron. Porté par les hommes, les femmes portent également un habit du même genre mais différent car confectionné en coton. Lors du mariage algérien, la femme porte un burnous spécifique. L'une des célèbres œuvres du sculpteur français Charles Cordier dépeint un Arabe portant le burnous. Réalisée en 1856, le titre de cette sculpture exposée au Musée d'Orsay est « Arabe d'el-Aghouat en Burnous ». Bibliographie  El Briga, « Burnous », Encyclopédie berbère, tome 11, éd. Edisud, Aix-en-Provence, 1992, pp. 1668- 1669 (ISBN 2857442017 et 2857445814)  Jean Besancenot, Costumes du Maroc, éd. Edisud, Aix-en-Provence, 2000 (ISBN 2857443579)  Reinhart Pieter Anne Dozy, Dictionnaire détaillé Hassara Aller à :Navigation,rechercher Cet article est une ébauche concernant la Tunisie et la mode et le vêtement. Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations des projets correspondants. La hassara est un habit traditionnel porté par les femmes de Djerba en Tunisie. Elle s'appelle aussi khabbaia dans certaines localités de l'île. Sommaire [masquer] • 1 Description • 2 Modèles et usage • 3 Aspects économiques • 4 Références Description[modifier] La hassara est une sorte de corsage décolleté, à manches larges appelées k'mam (on parle aussi de k'mamat pour designer la hassara elle-même), qui s'arrêtent à environ dix centimètres des poignets. La longueur des manches varie d'une localité à l'autre de l'île ; elles sont ainsi plus courtes à Houmt Souk qu'à l'intérieur de l'île (comme à Mahboubine, Midoun ou El Mey). La hassara s'attache légèrement au-dessus de la taille et se porte sous le houli 1 , sur un pantalon large en dentelle (seroual ricamou)1 ou brodé. L'hiver, une sorte de tricot léger et rayé, appelékamizouna, se porte sous la hassara1. Des bijoux couvrent souvent la poitrine et les poignets. Il y a eu des tentatives de moderniser les manches (bouffantes s'arrêtant à la moitié de l'avant-bras) mais celles-ci n'ont pas eu beaucoup de succès. Le choix des matériaux pour la confection de la hassara est important car il s'agit de la pièce maîtresse de la tenue traditionnelle de la femme djerbienne. Le tissu de base doit être élaboré, rehaussé de broderies, de paillettes, de perles et d'autres verroteries. Le bord des manches est festonné ou garni de franges élaborées. Modèles et usage[modifier] Mariée djerbienne portant hassara et boundi Il existe plusieurs types de hassaras, les modèles dépendant de l'usage qui en est fait. La hassara portée au quotidien est moins élaborée mais sa couleur est généralement assortie à la couleur dominante ou à l'une des couleurs du houli avec lequel elle est portée. En hiver, un tricot adhérent appelé kamizouna est porté sous la hassara. Les hassaras d'hiver sont confectionnées dans du velours ou du satin épais. La hassara de mariée est typique, coupée dans du satin duchesse uni, de couleur rose ou bleu clair; elle est brodée de motifs floraux avec du fil d'argent (kountil) et des paillettes argentées. Elle se porte sous le r'dé avec un grand foulard rectangulaire double-face, coupé dans le même tissu mais dont une face est rose et l'autre bleu. Dans les mariages traditionnels, ce foulard brodé sur les deux faces, qui s'appelle boundi, est retourné par le marié sur la tête de la mariée au cours d'une cérémonie qui a lieu juste après la jeloua. La femme ibadite de Djerba porte sa hassara avec un grand foulard rectangulaire assorti, appelél'tham. Ce dernier couvre la tête, les épaules et la partie inférieure du visage, bouche comprise. Il s'attache sans épingle. Aspects économiques[modifier] La confection et la broderie des hassaras et des boundis procurent une source de revenu non négligeable à plusieurs couturières et brodeuses de l'île. Les Djerbiennes font aussi broder leurs hassaras de cérémonie dans les villes de Nabeul et Sfax, afin d'obtenir des modèles exclusifs. Ces vêtements procurent par ailleurs un marché aux producteurs de fil d'argent et de tissus de qualité. Références[modifier] Houli Aller à :Navigation,rechercher Houlis modernes uploads/s1/ jebba.pdf

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  • Publié le Mai 21, 2022
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