QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION. 37 , RUE LARBI BEN M’HIDI, ALGER - N° 6948 LU

QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION. 37 , RUE LARBI BEN M’HIDI, ALGER - N° 6948 LUNDI 15 JUIN 2015 - ALGÉRIE 20 DA - FRANCE 1,30 € - GB 1£ 20 - ISSN 1111- 4290 Publicité CLÔTURE DU CONGRÈS CONSTITUTIF DU PARTI LES AVANT-GARDES DES LIBERTÉS Benflis, la nouvelle donne ? LIBERTE LE DROIT DE SAVOIR, LE DEVOIR D’INFORMER DANS UNE ÉTUDE TRANSMISE AU PRE Le ministère du Com accable les concessionnaires tricheursP .7 Haro sur les resquilleurs P .11 TRAMWAY D’ALGER : LA LIGNE RUISSEAU-DERGANA MISE EN SERVICE Liberté POSSESSION DE BALLE, MOUVEMENT ET AGRESSIVITÉ DANS LES DUELS Supplément Sport projet de jeu” de Gourcuff à la loupe AF Moumen Khelifa : “Je n’ai pas encore compris ce qu’on p me reproche” p q q P .8 FIN DU PROCÈS KHALIFA BANK : VERDICT LE 23 JUIN PROCHAIN CHRISTIAN GOURCUFF “La fluidité de notre jeu a fait la différence j !” HACHOUD ET BENAYADA N’ONT, FINALE- MENT, PAS CONVAINCU Les locaux comptent pour du beurre !P .15 à 19 LE SÉNAT PLANCHE SUR 4 AUTRES PROJETS DE TEXTE Loi sur les violences faites aux femmes : le blocage confirméP .4 Saâdani-Ouyahia : deux feuilles de route pour une succession y P .2 LES CHEFS DU FLN ET DU RND AFFICHENT LEURS DIVERGENCES Zehani Archives/Liberté Lundi 15 juin 2015 2 LIBERTE L’actualité en question M ercredi dernier, Ahmed Ouyahia qui venait tout juste d’être fait secrétaire général par intérim du Rassemblement national démocratique (RND), dé- cline son agenda politique, en proposant un ménage partisan à quatre (RND, FLN, MPA et TAJ) pour la relance de l’alliance présiden- tielle. Trois jours plus tard, le secrétaire géné- ral du Front de libération nationale (FLN), Amar Saâdani, tout ragaillardi par la réussite du Xe congrès de son parti et l’appui et la consi- dération que lui ont témoignés, tour à tour, le président de la République, Abdelaziz Boute- flika, et le chef d’état-major de l’armée, le gé- néral de corps d’armée, Ahmed Gaïd Salah, ex- prime un refus poli mais ferme, dévoilant, du coup, la démarche à laquelle il entend se rendre pour sa part. Le désintérêt que l’homme fort du FLN a affi- ché à l’endroit de l’offre du revenant patron du RND n’est pas l’expression saillante d’une ri- valité entre deux hommes qui, au demeurant, ne s’apprécient guère. Il ne se peut à ce niveau de la responsabilité politique. Le refus d’Amar Saâdani d’enfourcher la perspective qu’Ahmed Ouyahia a proposée donne à supposer que deux feuilles de route politiques sont en concurrence au sommet de l’État, voire l’exis- tence de deux clans qui ferraillent à peser sur la décision lorsqu’arrivera le moment d’acter la succession à Bouteflika. Ahmed Ouyahia, dont on saisit un peu mieux le pourquoi de son rappel à la tête du parti, a mis en avant l’idée d’une alliance quadripartie horizontale, dans laquelle son parti est assuré d’avoir une certai- ne autorité grâce notamment au soutien, qui a été d’ailleurs prompt, du MPA et de TAJ. L’idée, qui pouvait paraître généreuse, a man- qué d’emballer le responsable du FLN qui semble y avoir deviné une ruse cachée. Le secrétaire général du FLN a fait savoir qu’il travaille, lui, à un front le plus large possible et dans lequel son parti aura le rôle non négo- ciable de locomotive. Une sorte de constellation, donc, qui accroche- ra y compris les organisations de la société ci- vile lesquelles évolueront en orbite autour d’un astre central qui serait le FLN. “Le FLN appel- le à la constitution d’un front national élargi à tous les partis et à toutes les organisations de la société civile ayant soutenu le président de la Ré- publique pour son quatrième mandat”, a affir- mé, samedi, Amar Saâdani, après avoir jugé “prématurée” l’offre d’Ouyahia. Amar Saâdani a dévoilé par son propos ce qui s’apparente à un projet de reconstruction d’un parti-État, à l’image de ce que fut le FLN parti unique. D’ailleurs, il n’est pas superflu de supposer que la promotion de Saâdani en leader du FLN, sui- te au coup de force qui coûta son poste à Bel- khadem en 2013, poursuivait cet objectif. Faut-il d’ailleurs rappeler que dès sa prise de fonction à la tête du parti, Amar Saâdani, com- me instruit prioritairement de cette mission, a ouvert le front avec le département du ren- seignement et de la sécurité (DRS) qu’il invi- ta, en des termes crus, on se le rappelle, à ne plus s’immiscer dans les affaires politiques ? Au moment de sa bravade, Saâdani était assuré de ne pas subir les ricochets du DRS via quelques formations politiques logées, elles aussi, dans la périphérie du pouvoir. Abdelkader Bensalah, alors secrétaire général du RND, ne répond pas du profil de quelqu’un qui tiendrait tête à un Saâdani par trop fonceur doublé d’un polémiste éprouvé. Au fil du temps, il devenait quasi impératif de soumettre le secrétaire général du FLN à la ri- valité d’un homme qui sait lui aussi aller au charbon. Cet homme semble être Ahmed Ouyahia qui, sitôt remis en selle, entreprend de gêner les plans suffisamment avancés de Saâdani. Et il a réussi d’une certaine façon, puisque le ralliement à sa cause des deux partis que sont le MPA et le TAJ réduit forcément le cercle des éventuels adeptes du “front natio- nal” auquel travaille le patron du FLN qui a vite fait de savoir qu’il ne se laissera pas doubler… SOFIANE AÏT IFLIS LES CHEFS DU FLN ET DU RND AFFICHENT LEURS DIVERGENCES Saâdani-Ouyahia : deux feuilles de route pour une succession Au moment de sa bravade, Saâdani était assuré de ne pas subir les ricochets du DRS via quelques formations politiques logées, elles aussi, dans la périphérie du pouvoir. Au fil du temps, il devenait quasi impératif de soumettre le secrétaire général du FLN à la rivalité d’un homme qui sait, lui aussi, aller au charbon. Archives Liberté Ahmed Ouyahia, patron du RND, affiche clairement sa divergence politique avec Amar Saâdani. AF Publicité ON Y RETROUVE SES PLUS FIDÈLES LIEUTENANTS Ouyahia forme son bureau national ■Le secrétaire général par intérim du Rassemblement national démocratique a procédé, samedi, à l’installation de son bureau national, en spécifiant les charges de chaque membre. Le fait marquant est le retour en force du député et coordinateur des structures d’Alger, Chiheb Seddik. Ce dernier est désigné porte-parole du parti, une fonction assumée pendant de longues années par Miloud Chorfi, actuellement président de l’Autorité de régulation de l’audiovisuel, puis par Nouara Djaâfar. Cette ancienne ministre de la Famille reprend, dans l’instance organique, le segment de la femme et de la famille. Abdessalem Bouchouareb, ministre de l’Industrie et des Mines, qui était directeur de cabinet d’Ahmed Ouyahia avant sa démission en janvier 2013, est affecté aux relations extérieures et à la communauté algérienne à l’étranger. Boumediene Khaldi est mis à la présidence de la commission de discipline, tandis que Mohamed Guidji, Ali Rezgui, Azzedine Mihoubi sont respectivement en charge des élus locaux, des relations avec les partis politiques et de la culture. Au bureau politique, Ahmed Ouyahia s’est entouré de ses collaborateurs traditionnels, ceux-là mêmes qui ont été les “victimes” collatérales de son éclipse de deux ans et demi. Des frondeurs de 2013, un seul rescapé : Tayeb Zitouni, l’ancien maire d’Alger-Centre, qui s’occupera des questions économiques, en attendant le congrès extraordinaire prévu pour le mois de mai 2016. S. H. Précisions du PT ■Dans le souci de clarté, je vous prie de bien vouloir insérer cette précision dans votre pro- chaine édition. Le compte-rendu de la conférence de presse, animée par Mme Louisa Hanoune, secrétaire générale du PT, le vendredi 12 juin 2015 à Guelma, paru dans votre quotidien Liberté du 14 juin 2015, a déformé les propos tenus par la secrétaire générale du PT. En effet, dans sa déclaration liminaire (faite en arabe), elle avait expressément rejeté la politique d’austérité annoncée par les pou- voirs publics, notamment, la décision de sus- pension de plusieurs projets de développe- ment et le non-remplacement de 2 fonction- naires sur 3 partant en retraite. Devant une telle politique, la secrétaire géné- rale du PT s’est interrogée sur l’utilité d’un découpage administratif sans pojet de déve- loppement et sans création d’emplois. Le PT a toujours milité pour un vrai découpa- ge administratif et la multiplication de vraies wilayas et de vraies communes. LE RESPONSABLE DE LA COMMUNICATION ET DES RELATIONS EXTÉRIEURES : M. DJELLOUL DJOUDI L a clôture du congrès constitutif du parti Les Avant-gardes des Liber- tés n’aura pas été un exercice facile pour Ali Benflis. L’ancien chef de gouvernement a laissé le soin aux différentes wilayas d’élire leurs re- présentants au comité central du parti. Le bureau politique a été dé- signé par lui-même, privilégiant la jeunesse et la représentativité fé- minine. Une grande concurrence s’était, en effet, installée, hier, entre les congres- sistes des 48 wilayas du pays pour éli- re les 390 membres du comité cen- tral du parti. À 16h passées, la liste n’était pas en- core finalisée et des sources proches de la direction uploads/s1/6-6948-e049483c-pdf.pdf

  • 28
  • 0
  • 0
Afficher les détails des licences
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise
Partager
  • Détails
  • Publié le Fev 05, 2021
  • Catégorie Administration
  • Langue French
  • Taille du fichier 2.5153MB