Epreuve composée de 4 heures n°3 du 27 mars 2014 Partie 1 : Mobilisation des co
Epreuve composée de 4 heures n°3 du 27 mars 2014 Partie 1 : Mobilisation des connaissances Question 1 – Présentez les effets d’un choc de demande négatif sur un marché de CPP On part d’une situation d’équilibre un prix de 31 euros et des quantités de 48 . Cettesituation est considérée comme la situation stable sur un marché de CPP en l’absence d’un choc exogène On observe un choc exogène négatif sur la demande due par exemple à une réduction de la population (émigration , conséquences d’une épidémie (grippe espagnole en 1918) ou guerre ). La courbe de demande est fixe mais la courbe de demande se déplace vers le cadran (sud ouest) passage de D1 à D2 ; Dans un premier temps les quantités diminuent suite à la chute de la population mais les prix ne s’adaptent pas immédiatement . Dés lors apparaît une situation de surproduction l’offre est de 48 euros pour un prix de 31, mais la demande chute à 25. Mais cette situation de surproduction ne sera pas durable , en effet grâce à la flexibilité des prix (c’est-à-dire la capacité qu’ont les variations de prix de ramener à l’équilibre), on assiste à un retour progressif à un équilibre tenant compte du choc exogène sur la demande . En raison de la surproduction, les offreurs vont accepter une baisse des prix , mais celle-ci se traduit mécaniquement par une réduction des quantités offertes (les entreprises égalisent le prix au cout marginal) qui passent de 48 à 38 quand le prix baisse de 31 à 25. Dans le même temps les consommateurs dont la demande avait beaucoup chuté de 48 à 25 constatant que les prix baissent vont accroitre les quantités demandées ( jusqu’au point ou l’utilité marginale de la consommation est égale au prix). Les quantités demandées augmentent passant de 25 à 38. Finalement se dessine un nouvel équilibre durable pour un prix p*de 25 et des quantités d’équilibre q* de 38. Conclusion selon les économistes libéraux sur un marché de CPP seuls des chocs exogènes (d’offre ou de demande) peuvent perturber provisoirement l’équilibre . Mais cette situation n’est jamais durable car grace aux mécanismes d’autorégulation dont dispose le marché de CPP (la flexibilité des prix en particulier) le retour à l’équilibre s’opère dans le court terme. L’intervention de l’Etat n’est donc pas nécessaire , au contraire elle viendrait perturber les mécanismes stabilisateurs en engendrant des rigidités. Question 2 – A partir d’un exemple précis vous montrerez comment les nouvelles technologies transforment les modalités du contrôle social Le contrôle social c’est l’ensemble des ressources matérielles et symboliques dont dispose la société pour assurer la conformité du comportement de ses membres à un ensemble de règles et principes prescrits. Ce contrôle social peut s’exercer soit d’une façon formelle soit d’une façon informelle. Le contrôle social informel s’exerce de manière continue et n’a pas de caractère institutionnel. Le contrôle social formel est le processus par lequel des institutions spécifiques régulent les activités sociales afin d’assurer le respect des règles Il comprend toutes les formes de limites directes imposées à nos comportements. Traditionnellement le contrôle social est exercé par les individus qui sont soit des entrepreneurs de morale cherchant à faire respecter les normes et valeurs sociales dominantes sinon légitimes ; soit ont un rôle institutionnel , les policiers, les juges qui sont chargés de faire respecter la loi . Mais avec le développement des nouvelles technologies on assiste à une dématérialisation et à une déshumanisation de ce contrôle social qui s’opère aujourd’hui ; Deux exemples alternatifs (vous n’en développerez qu’un) : On assiste à un développement du cyber-contrôle : une surveillance sur le net afin de lutter contre la cybercriminalité (lutte contre la délinquance) ou contre le terrorisme sous toutes ses formes . Ce qui peut d’ailleurs conduire à des dérives sécuritaires violant les principes fondamentaux de la démocratie (cf le cyber espionnage opéré par la NSA aux Etats-Unis dénoncé par E Snowden ) Une autre évolution du contrôle social résultant de l’introduction des NTIC consiste en l’installation de caméras de surveillance qui permettent de substituer la machine à l’homme, de multiplier les lieux contrôlés, et de garder la mémoire des infractions. Mais de nombreuses limites peuvent être mis en évidence : la déshumanisation des lieux publics (métro, gares, etc ), la sanctio apostériori qui n’empêche pas que l’acte délictueux soit commis et surtout l’absence de véritable contrôle (qui surveille les caméras) et le déplacement de la criminalité. Les nouveaux moyens ne sont donc pas un substitut mais un complément à la présence humaine, Ils doivent être sérieusement contrôlés afin de limiter les risques de dérives observés depuis quelques années . Partie 2 : Etude d’un document Question : Après avoir présenté le document vous montrerez en quoi le choix du conjoint est influencé par l’appartenance sociale des conjoints Table d’homogamie : la répartition des femmes en couple selon leur groupe social et celui de leur conjoint en France en 1999 Ce document est une table d’homogamie (données exprimées en %) qui présente le choix du conjoint des femmes vivant en ménage ordinaire , en couple ou ayant déjà vécu en couple en 1999 , en fonction de leur CSP et de celle de leur conjoint masculin. Cette enquête est tirée de l’étude sur l’histoire familiale opérée par l’INSEE en 1999 (source officielle et fiable) Une table d’homogamie a pour but de s’interroger sur la surreprésentation des mariages homogames c’est-à-dire des conjoints appartenant aux mêmes catégories sociales . On analyse donc d’abord la diagonale de la table afin de vérifier l’aasertion : le coup de foudre ne tombe pas au hasard mais sur la diagonale de la table d’homogamie qui reprend le célèbre adage « qui se ressemble s’assemble » .On constate bien que les chiffres de la diagonale presque toujours les plus élevés de chaque colonne : En France on compte 5.6 % d’agriculteurs mais sur 100 agricultrices 72.1 sont en couple avec un agriculteur (soit 13 fois plus que leur poids dans la population : 72.1/5.6= 13). Pour les indépendants non agricoles (catégorie dite ACCE) on obtient 37.9 (soit 4 fois plus que leur poids dans la population), pour les cadres (catégories PCIS) on a 47.1 % (soit 3.5 fois plus que leur poids dans la population . Pour les Professions intermédiaires on lit 31.4% enfin pour les ouvriers 46.1% ; Les seules catégories pour lesquelles cette affirmation n’est pas vérifiée sont les employées et les sans activité professionnelle qui sont deux catégories très féminisées Néanmoins on constate que l’homogamie est d’autant plus élevée que l’on se situe aux extrêmes de la hiérarchie sociale : le taux d’homogamie n’est que de 31.4 % pour les professions intermédiaires ou 37.9 % pour les indépendants non agricoles ( deux catégories qui appartiennent aux classes moyennes salariées pour la première et indépendante pourla seconde) . Par contre en haut de l’espace social on obtient 47.1 pour les cadres et en bas de l’espace social : 59.2Cdes ouvrières vivent en couple avec un ouvrier , on monte à 72.1 pour les agricultrices vivant en couple avec un agriculteur . Si maintenant on s’intéresse à l’hétérogamie on constate que plus on s’éloigne de la catégorie du conjoint dans l’espace social plus la probabilité devivre en couple est faible : quand une cadre ne vit pas avec un cadre 25.1% de chance de vivre avec un homme profession intermédiaire , 8 ¨% de chances de vivre avec un homme salarié peu qualifié (employé ou ouvrier) et 1.4 % de chance de vivre avec un indépendant peu qualifié : les agriculteurs . Enfin on constate que la probabilité pour une femme de vivre avec un conjoint dont la catégorie est plus haut placée dans la hiérarchie est supérieur à celle de vivre en couple avec un conjoint placée plus bas : cela traduit la stéréotype sociaux (les hommes sont réticents à vivre en couple avec des femmes qui les dominent aussi bien socialement (profession) que physiquement (taille , âge). Par exemple sur 100 femmes professions intermédiaires vivant en couple 24 ont pour conjoint un cadre mais seulement 18 % un ouvrier ou 2% un agriculteur. Partie 3 : Raisonnement s’appuyant sur un dossier documentaire Sujet : En quoi la réglementation du marché des taxis conduit-elle à une situation sous optimale ? Document 1 : Document 2 : Le débat sur la réglementation des taxis ne date ni d’hier ni du rapport Attali pour la libération de la croissance. A Paris, les historiens font remonter les premiers services de « voitures de louage avec cocher » à 1612. La première régulation date de 1657 lorsque Louis XIV accorde un monopole au Sieur de Givry. A Londres, la première réglementation date de 1635 et répond à la demande des bateliers qui dénonçaient une concurrence déloyale alors qu’ils avaient jusque-là un monopole de fait sur le transport de passagers entre la City et Westminster : le roi impose alors aux carrosses des courses de plus de trois miles (la distance entre la City et Westminster est uploads/s1/correction-de-l-x27-epreuve-composee-de-4-heures-n3.pdf
Documents similaires
-
45
-
0
-
0
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise- Détails
- Publié le Aoû 05, 2021
- Catégorie Administration
- Langue French
- Taille du fichier 0.9286MB