Direction de la communication DOSSIER DE PRESSE GINA PANE TERRE- ARTISTE-CIEL S

Direction de la communication DOSSIER DE PRESSE GINA PANE TERRE- ARTISTE-CIEL SOMMAIRE 1. Communiqué de presse page 3 2. Parcours de l’exposition page 5 3. Œuvres exposées page 8 4. Propos de l’artiste page 13 5. Visuels disponibles pour la presse page 23 6. Biographie page 25 7. Bibliographie page 34 GINA PANE TERRE- ARTISTE-CIEL 16 FÉVRIER-16 MAI 2005 GALERIE DU MUSÉE, NIVEAU 4 WWW.CENTREPOMPIDOU.FR Direction de la communication 75191 Paris cedex 04 Centre Pompidou Direction de la communication 75191 Paris cedex 04 directrice de la communication Roya Nasser attachée de presse Dorothée Mireux téléphone 00 33 (0)1 44 78 46 60 télécopie 00 33 (0)1 44 78 13 02 e-mail dorothee.mireux@cnac-gp.fr assistée de Juliette Courtillier téléphone 00 33 (0)1 44 78 12 49 e-mail juliette.courtillier@cnac-gp.fr commissaire de l’exposition Sophie Duplaix conservatrice au Musée national d’art moderne/ Centre de création industrielle, service des collections contemporaines Gina Pane«Situation idéale: terre-artiste-ciel», 1969, action in situ, Ecos (France) Photo: Anne Marchand, Coll Frac des Pays de Loire. © Anne Marchand- © ADAGP, 2004 COMMUNIQUÉ DE PRESSE GINA PANE TERRE-ARTISTE-CIEL 16 FÉVRIER-16 MAI 2005 GALERIE DU MUSÉE, NIVEAU 4 Le Centre Pompidou, Musée national d’art moderne, présente, du 16 février au 16 mai 2005, un ensemble d’œuvres de Gina Pane provenant des collections du Musée et de prêts exceptionnels. Regroupant installations, sculptures, dessins, vidéos, photographies et objets issus d’actions, cette exposition permet d’aborder l’œuvre d’une figure incontournable de l’art corporel en France à travers la diversité de ses propositions, depuis les structures minimales et les actions dans la nature des années 60 jusqu’aux «Partitions» des années 80. INFORMATIONS PRATIQUES Centre Pompidou 75191 Paris cedex 04 téléphone 00 33 (0)1 44 78 12 33 télécopie 00 33 (0)1 44 78 12 07 métro Hôtel de Ville, Rambuteau horaires exposition ouverte tous les jours, sauf le mardi, de 11h à 21h tarifs billet «Un jour au Centre»: 10 ¤, tarif réduit 8 ¤ valable le jour même pour le Musée national d’art moderne et l’ensemble des expositions billet imprimable à domicile www.centrepompidou.fr billet «Exposition»: billet incluant les collections du Musée national d’art moderne, la galerie d’art graphique, la galerie du Musée, l’espace 315 et l’atelier Brancusi 7 ¤, tarif réduit: 5 ¤ accès gratuit pour les adhérents du Centre Pompidou (porteurs du laissez-passer annuel) renseignement au 01 44 78 14 63 AU MÊME MOMENT AU CENTRE… DIONYSIAC 16 FÉVRIER - 9 MAI 2005 attachée de presse Aurélie Gevrey téléphone 01 44 78 49 87 COMME LE RÊVE LE DESSIN 16 FÉVRIER - 16 MAI 2005 attachée de presse Coralie Sagot téléphone 01 44 78 12 42 « J’ai travaillé un langage qui m’a donné des possibilités de penser l’art d’une façon nouvelle. Celui du corps, mon geste radical : le corps devenait le matériau et l’objet du discours (sens – esprit et matière) » gina pane, Lettre à un(e) inconnu(e), Ecole nationale supérieure des beaux-arts, coll. Ecrits d’artistes, Paris, 2003, p.68 Née à Biarritz, Gina Pane quitte en 1961 l’Italie où elle a passé son enfance et son adolescence pour étudier aux Beaux-Arts de Paris, et participe aux travaux de l’Atelier d’Art Sacré, fondé par Maurice Denis. A partir de 1965, elle présente des sculptures et des installations invitant le visiteur à une mise en situation du corps, qui occupe dès lors le centre de ses préoccupations. En 1968, l’artiste s’isole dans la nature et crée in situ en utilisant la nature « comme une force poétique, comme un lieu de mémoire et d’énergies. » (Anne Tronche, gina pane, actions, Paris, éd. Fall, 1997, p.33). Gina Pane conçoit ses premières actions en atelier, puis en public, au début des années 70. Principale représentante de l'art corporel en France, elle se démarque volontairement des termes de « happening » et de « performance » afin d’éviter toute connotation théâtrale. Elle élabore le déroulement de ses « actions », dont témoignent des « constats photographiques », à travers des storyboards extrêmement rigoureux. Le corps, dont elle révèle le langage – biologique, psychologique, esthétique et social - est le médium même de son œuvre. Les blessures superficielles qu’elle s’inflige avec une lame de rasoir expriment la fragilité du corps, et le sang, l’énergie vitale qu’il contient. « Je me blesse mais ne me mutile jamais. (…) La blessure ? Identifier, inscrire et repérer un certain malaise, elle est au centre » (Extrait publié dans Gina Pane, Les Revues parlées, Paris, Centre Pompidou, Document de présentation du Colloque international du 29 mai 1996). Dans les années 80, Gina Pane réalise des œuvres entre installation et sculpture, appelées « Partitions », où le corps est évoqué à travers un travail sur la matière et l’agencement d’éléments hétérogènes. La question du sacré - qui sous-tend toute l’œuvre - s’inscrira de façon affirmée dans ses ultimes recherches, inspirées par les saints martyrs. Elle décède à Paris des suites d’une longue maladie en 1990. Parallèlement à sa carrière artistique, Gina Pane enseigne la peinture à l’école des beaux-arts du Mans de 1975 à 1990. En 1978, elle crée et anime un atelier de performance au Centre Pompidou. page 5 2. PARCOURS DE L ’EXPOSITION Nous tenons à remercier très chaleureusement Anne Marchand pour l’aide précieuse qu’elle nous a apportée à toutes les étapes de l’élaboration de ce projet. L ’exposition réunit l’essentiel du fonds d’œuvres de Gina Pane de la collection du Musée national d’art moderne, Centre Pompidou, ainsi qu’un ensemble de pièces permettant d’éclairer les divers aspects formels d’un parcours artistique d’une grande rigueur et d’une remarquable unité conceptuelles : « J’ai travaillé un langage qui m’a donné des possibilités de penser l’art d’une façon nouvelle. Celui du corps, mon geste radical : le corps devenait le matériau et l’objet du discours (sens – esprit et matière) ». Après la publication récente des écrits de Gina Pane, qui met à mal nombre d’idées reçues sur l’artiste, cette exposition conçue par Sophie Duplaix, conservateur au Musée national d’art moderne, est à son tour l’occasion de relire dans sa globalité une œuvre assimilée de façon trop exclusive à l’art corporel ou, dans une acceptation plus large, au Body art, notion développée dans les années soixante et soixante-dix qui désigne l’exploration du corps comme support artistique. L ’espace situé devant la Galerie du Musée accueille deux installations. L ’une, parmi les toute premières, Hyde Park Gazon, de 1965-66, volume incurvé renvoyant au premier abord à un vocabulaire «minimal», convoque le corps du spectateur dans l’appréhension mentale d’une œuvre à la fois froide et sensuelle. La seconde, Mots de mur – Partition pour un voyant, 1984-85, œuvre de la dernière période de l’artiste, incarne dans la matière (cuivre, verre, fer, plomb) quatre mots : «Les mots que j’ai relevés des murs : SCALPEL – COLERE – CHOCOLAT – REBELLE – sont le fond de mon travail». Après cette introduction qui déplace d’emblée les problématiques habituellement associées à l’œuvre de Gina Pane, l’exposition s’ouvre sur une note profondément poétique, avec l’énigmatique Souvenir enroulé d’un matin bleu (1969). Le parcours se poursuit chronologiquement, en abordant tour à tour les différentes périodes de l’œuvre : installations et actions dans la nature (1968-1970), actions en atelier et en public (1971-1979), partitions et icônes (1980-1989). LES INSTALLATIONS ET ACTIONS DANS LA NATURE (1968-1970): Pierres déplacées (1968) est la première intervention de l’artiste dans la nature, ou action in vivo. Il s’agit, en déplaçant des pierres afin de leur faire recevoir le soleil, de changer presque imperceptiblement le cours des choses, en entamant un dialogue avec les éléments naturels. Terre protégée I, II et III (1968-70) sont trois volets d’un travail qui met en évidence l’aspect nourricier de la terre et le lien fusionnel de l’homme avec la nature. Dans Situation idéale : Terre – Artiste – Ciel (1969), Gina Pane affirme la posture de l’artiste : déterminée, rayonnante, elle place son corps verticalement au centre de la ligne d’horizon, désignant métaphoriquement un territoire dans cet espace intermédiaire, qui est aussi celui des limites, limites que l’artiste va désormais explorer (physiques, mais aussi psychiques, ou encore, frontière entre sphère publique et sphère privée, entre soi et autrui…). Dans Deuxième projet du silence (1970), la notion de risque s’introduit dans l’œuvre lorsque l’artiste escalade la paroi à pic d’une carrière. Le cadrage précis des photographies et page 6 le redoublement du motif anticipent le rendu formel extrêmement pensé qui caractérisera les constats photographiques des actions ultérieures. En écho à ces images habitées par un sentiment d’immensité mêlé de danger, Solitrac (1968), l’unique film cinématographique conservé de l’artiste, évoque l’angoisse et la panique de la solitude. LES ACTIONS EN ATELIER ET EN PUBLIC (1971-1979) : Au début des années 70, l’artiste rompt avec sa période d’isolement dans la nature. Les actions qui vont suivre seront réalisées d’abord sans public dans l’atelier de l’artiste, puis dans des appartements privés, des galeries et divers lieux institutionnels. Escalade non anesthésiée (1971) est un dispositif issu de la première action de Gina Pane de cette nouvelle période, réalisée en atelier. Elle y formule son engagement politique et social en uploads/s3/ 1-dp-gina-pane.pdf

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