Notre projet consiste en un atelier de création plastique, ouvert à un public d
Notre projet consiste en un atelier de création plastique, ouvert à un public d’adultes, au sein du château de Montsoreau (Val de Loire) qui abrite un musée d'art contemporain. Cet atelier a pour but la création par le visiteur d’un travail de réappropriation et réinterprétation d'une œuvre exposée dans le musée. Les œuvres créées seront exposées le temps d’une semaine à côté des originales, et un cartel explicatif du participant sera mis en place afin d'expliquer le parallèle entre l’œuvre originale et la démarche individuelle du visiteur. MOTIFS ANALYSE DU CONTEXTE ET DU CHAMP, ETAT DE L’EXPERIENCE ACCUMULEE SUR LE SUJET Manque de proposition d’atelier pratique pour adulte Manque de proposition d’atelier d’art contemporain Seule proposition de ce genre dans la région “Faire pour comprendre”, pertinent pour l’art conceptuel qui est encore en proie à des stéréotypes → montrer que dans l’art conceptuel, le cheminement réflexif est autant, voire plus important, que le résultat final REFLEXION SUR LE PUBLIC VISE Nous sommes parties du constat que très peu d’ateliers au sein des institutions muséales n’étaient accessibles ou conçus pour un public adulte. En règle générale, les ateliers sont réservés aux enfants, car on considère que ce sont eux qui, en priorité, ont besoin de “faire pour comprendre”. Cependant, certains adultes sont tout aussi réceptifs que les enfants à la compréhension par la pratique artistique. De plus, si les ateliers pour enfants possèdent une dimension ludique, ce n’est pas pour autant qu’un public adulte doit en être écarté. En effet, le divertissement proposé par l’atelier peut aussi bien s’adresser au public adulte même s’il dispose généralement d’une plus forte appétence à comprendre les enjeux de l’art contemporain. Nous pensons aussi que la pratique artistique est vectrice de sociabilisation, mais aussi d’inclusion sociale. Elle permet de montrer que l’approche artistique est nécessaire mais aussi effective dans les modes d’apprentissage, qui ne doivent pas seulement être unilatéraux. Cette pratique doit donc être démocratisée pour tous les âges et pour tous les publics. C’est pour cela que l’atelier sera exclusivement consacré à un public adulte. BUTS Participer au dynamisme du territoire, et faire reconnaître le musée auprès de sa population Faire dialoguer le musée et le patrimoine architectural Volonté de démocratisation artistique (pratique effective dans le cadre d’ateliers) et culturelle pour les adultes Volonté d’appropriation à la fois des pratiques et des discours relatifs à l’art conceptuel Mettre à bas les préjugés relatifs à l’art conceptuel Participer à la visibilité du mouvement Art & Language Mettre en exergue de l’approche analytique des œuvres Proposer des clés de compréhension et des repères artistiques Décloisonner l’art contemporain OBJECTIFS OBJECTIFS GENERAUX Attirer plus de visiteurs : +5% par an par rapport à l’année n-1 Elargir les publics : accroître la fréquentation du public individuel Faire travailler de façon étroite les visiteurs avec les œuvres, en créant le dialogue et en déployant dans le musée la pratique de l’atelier pour adultes Élargir les capacités du personnel : si le projet est viable et peut être reconduit à plus long terme, les deux médiateurs pourront intégrer le personnel permanent du musée et ainsi apporter de la diversité professionnelle Adapter l’accessibilité des ateliers pour faire reconnaître les droits culturels de chacun PUBLICS CIBLES Public visé Tous les adultes et adolescents à partir de 15 ans Peu importe le niveau en pratique artistique et peu importe le niveau de connaissance en histoire de l’art ou en art conceptuel (le concept de l’atelier est autant d’apprendre en faisant que de pratiquer quelque chose que l’on connaît plus ou moins bien) → Le parti-pris est de ne pas séparer les amateurs des novices mais plutôt d’envisager une dynamique qui repose sur le partage. Il sera aussi possible de créer des œuvres collaboratives qui seraient alors le fruit de la participation de chacun, et ce, quel que soit son niveau. Cette volonté répond aux valeurs d’inclusion et de non segmentation des publics. Public étranger : notre analyse de l’environnement nous a fait remarquer que les étrangers qui visitent le plus la région sont de nationalité britannique, néerlandaise, allemande et espagnole. Le personnel pouvant parler l’anglais, l’allemand et l’espagnol, ils seront tout à fait aptes à recevoir et à échanger avec les participants qui parlent cette langue. De plus, les Néerlandais parlent en général très bien la langue anglaise, les médiateurs n’ont donc pas nécessairement besoin de parler le néerlandais. De même, les termes abordés au cours de l’atelier se veulent être accessibles, il ne s’agira donc pas d’un vocabulaire très pointu puisque l’enjeu est de permettre la compréhension de tous, par tous et pour tous. Le rôle du médiateur est aussi d’avoir recours à la vulgarisation avec d’expliquer des concepts complexes de façon abordable. Les publics étrangers ne pratiquant pas les langues mentionnées ci-dessus ne pourront quant à eux fatalement pas jouir pleinement de toutes les dimensions de l’atelier. Ils pourront bien entendu y participer, mais l’échange avec les médiateurs ainsi qu’avec les autres participants à l’atelier sera beaucoup plus complexe. Accessibilité : PMR : l'accès à l’atelier ne nécessite pas la mise en place de rampes pour les personnes à mobilité réduite, cependant les dispositifs de création dans la salle d’atelier peuvent être facilement adaptables, via notamment l’installation de tables de hauteur réglable et l’aménagement d’un espace suffisamment large pour les fauteuils roulants. Malentendants et non-entendants : les personnes non ou malentendantes pourront également aisément participer à l’atelier s’ils sont accompagnés d’un interprète (membre de sa famille ou autre) pour pouvoir communiquer verbalement avec les médiateurs et autres participants. Non publics Enfants Handicap cognitif : cela demanderait un personnel avec des compétences particulières dans la compréhension de ce type de public particulier et dans le déploiement d’une médiation adaptée. De plus, il y aurait également un problème de temporalité : travailler avec ce type de public remet en question le format de l’atelier qui doit prendre en compte les capacités de concentration de chacun afin de s’adapter pour le mieux à son public. Non-voyants ou malvoyants : l’atelier n’offre pas la possibilité de réinterpréter une œuvre non visuelle, et le musée ne dispose pas de dispositifs adaptés à ce type de public (des maquettes tactiles par exemple). Il serait donc très difficile pour le public non ou malvoyant de s’imprégner de l'œuvre à réinterpréter. OBJECTIFS SPECIFIQUES Quoi ? Le projet consiste en un atelier de création artistique. Le participant, un visiteur du musée, doit choisir une œuvre de son choix exposée dans les salles, et la réinterpréter à sa manière. Il peut produire, à l’aide des matériaux qui sont à sa disposition, une création pouvant prendre différentes formes, conditionnées à la salle d’atelier (le participant ne peut pas se servir de l'environnement extérieur par exemple). Les médiums possibles sont la peinture, le dessin, l’argile, un mélange de plusieurs de ces médiums ou des techniques mixtes. Le participant part donc d’une œuvre existante pour créer sa propre adaptation, en pouvant lui octroyer un nouveau sens et ainsi produire un discours personnel. L’idée est d’apporter une nouvelle lecture à l'œuvre originale. Cette réinterprétation peut bien entendu s’éloigner du médium originel de l'œuvre. Par exemple, il est tout à fait envisageable qu’une sculpture soit appropriée sur un support bidimensionnel. La durée de l’atelier se fait en fonction du participant : il a la possibilité de créer pendant toute une plage horaire définie (tous les samedis après-midi de 13h à 17h30). Ainsi, il peut passer le temps qu’il veut sur son œuvre : aussi bien 30min que 3h. Il paye l’accès à l’atelier pour toute une plage horaire mais peut rester moins de temps s’il le souhaite. Les ateliers enfants se déroulant le mercredi, les ateliers de pratique pour adultes seront mis en place le samedi après-midi. L’accueil du musée informera les visiteurs sur ces ateliers, notamment en expliquant le concept de base de cette proposition, et en proposant des flyers récapitulatifs. Un système de réservation sera mis en place pour choisir le jour d’atelier, à la fois sur place (à l’accueil du musée) et en ligne (les ateliers pour enfants peuvent déjà se réserver sur le site du musée). Il y aura également une possibilité d’intégrer l’atelier directement le jour-même sans réservation préalable, dans la mesure où toutes les places ne sont pas déjà prises. Avant de participer à l’atelier, la visite du musée est vivement recommandée pour comprendre les enjeux de la collection mais surtout pour choisir l'œuvre que le visiteur souhaite réinterpréter. Lors de la visite du parcours expositionnel, le participant pourra distinguer les œuvres ré-interprétables grâce à des pastilles collées sur leur cartel. Ces œuvres auront préalablement été choisies par le personnel en charge du projet en fonction des critères suivants : la place disponible à côté de l'œuvre pour l’accrochage de son interprétation, mais aussi le consentement de l’artiste à voir une nouvelle production s'inspirer de son travail puis investir son espace expositionnel. Pour des raisons de logistique et d’accrochage, une même œuvre ne pourra pas être réinterprétée par deux personnes à la fois. Ainsi, lorsqu’un participant entre dans l’atelier et explique uploads/s3/ dossier-de-projet-atelier-au-chateau-de-montsoreau-audrey-grollier-et-florine-waultier 1 .pdf
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- Publié le Fev 04, 2021
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