Apprendre à dessiner Comment dessiner son premier manga et comment bien se réta

Apprendre à dessiner Comment dessiner son premier manga et comment bien se rétamer! Avertissement : cet article s’adresse à tous les débutants, de 11 à 99 ans. J'aurais pu l'appeler "Comment bien débuter en dessin", mais j'ai préféré jouer la carte de l'humour (de l'ironie?). Cher lecteur, Tu as dû le remarquer depuis le temps : j’aime alterner les sujets des articles. En effet, la technique a beau être importante, elle ne le sera jamais plus que la motivation, l’inspiration et le développement personnel. Revenons donc trente ans en arrière, époque où je suçais mon pouce tellement fort que mon palais s’est creusé en l'espace de quelques mois (je ne faisais pas les choses à moitié, même à cette époque). Je me souviens de mes tout premiers dessins de copie, je devais être en primaire. J’ai souvenir aussi d’avoir colorié un clown qui tenait un ballon où était inscrit: « 1986 » en caractères gras. Ce devait être 6 ans après ma naissance. À cette époque, je n’avais aucune idée des obstacles que j’allais surmonter pour apprendre à dessiner. Je veux dire, vraiment apprendre, pas imiter machinalement ce qui me passait sous le nez. C’était une époque plutôt agréable, car à cet âge, la peur du jugement est très limitée, voire inexistante. Cela dit, une chose est sûre, je n’avais aucune prédisposition pour devenir un bon dessinateur et c’était loin d’être gagné pour moi… Mon truc à moi c'était le sport. C’est aux alentours de mes 8 ans que j’ai dû commencer à bien observer mon frère aîné dessiner. Je n’en croyais pas mes yeux… il savait dessiner en perspective sans même vraiment le savoir. Il recopiait des goldoraks sur les pages de « son carnet secret » (comme il l’appelait si bien) avec tellement de facilité que cela en était vraiment déconcertant, limite indécent pour mes yeux fragiles. Il parvenait même à accentuer la Apprendre à dessiner perspective involontairement, ce qui me rendait complètement dingue et envieux, alors que je ne savais pas pourquoi il réussissait aussi bien. Ce n’est qu’une fois devenu ado que j’ai pris la décision d’atteindre son niveau à tout prix. J’étais persuadé qu’il avait un don et que jamais je n’allais arriver à sa cheville. Je trouvais ça injuste qu’il soit aussi doué sans même forcer. On peut dire que oui, mon frère avait des prédispositions. D’ailleurs il était doué pour tellement d’autres choses, toujours très cartésien, et moi, toujours très impulsif et impatient. Je m’en rends compte maintenant, mon état émotionnel de l’époque ne me permettait pas de dessiner comme je l’aurais voulu, c’est à dire aussi bien que mon frère. Il était tout simplement plus intelligent, logique et malin. Mon grand frère me mettait la rouste dans tous les domaines... sauf en sport (c'est parce qu'il y avait moins à réfléchir, j'imagine :D ) Et cela se voyait aussi dans les notes qu’il avait (toujours dans les premiers de la classe en primaire, voire toujours premier) alors que je parvenais difficilement dans la deuxième meilleure moitié. Je n’étais pas un mauvais élève, j’étais « moyen », avec des notes moyennes. Un élève normal parmi les autres. Je passais souvent inaperçu. Je rêvassais beaucoup, j’étais vite absorbé par les petites choses, comme une fourmi par terre, un nuage en mouvement dans le ciel. Je n’aimais pas spécialement lire, si bien que j’avais tendance à ne regarder que les images des livres et les cases des bandes dessinées. Heureusement j’étais un enfant sensible et Apprendre à dessiner intéressé... c’est peut-être ce qui m’a permis de m’en sortir et de toujours évoluer. Même si mon génie de frère avait beau me tirer vers le haut, ce n’est que vers 15 ou 16 ans que j'ai commencé à prendre conscience qu’un individu comme moi, avec un potentiel normal, devait doubler voire tripler d’efforts pour compenser ce manque de prédisposition. Et chose encore plus terrible, ce voyage que représente l’apprentissage du dessin, j’allais le mener tout seul dans mon coin, sans aucune aide et soutien extérieur (que ce soit moral ou technique): c'est le destin de tout autodidacte. À l’époque, la seule motivation que j’avais était de dépasser mon frère. Je ne crois pas que cet objectif soit très noble, car il était guidé en partie par la jalousie. C’était encore l’époque où je dessinais à l’instinct. Au final, même si mes dessins étaient loin d’être glorieux ou esthétiques, j’en tirais une certaine satisfaction, car ils provenaient de mon esprit timide, de mon cerveau à moi et à moi seul. Il y a avait donc de l’espoir. C’est à l’âge de 14 ans que je commençais à m’intéresser au dessin manga. Même si le nombre de séries publiées en français restait limité à cette époque, je trouvais mon compte dans des séries comme dragon ball Z, Saint Seya (les chevaliers du zodiaque), Captain Tsubasa (Olive et Tom), Jayce and the Wheeled Warriors (Jayce et les conquérants de la lumière), Ulysse 31, ou City Hunter (Nicky Larson) dont les dessins animés me fascinaient. Jusqu'à l'âge de 20 ans, j'ai toujours préféré les animés au manga papier, car il y avait moins d'efforts à faire pour suivre la série, mais au bout d'un moment les épisodes à rallonge ont eu raison de moi. Dragon ball et compagnie, toute mon enfance! Apprendre à dessiner Je m’inspirais fortement des mangas et je collectionnais tous les albums d’images Paninis (les personnes de ma génération doivent s’en souvenir), bien que je n’eusse pas la moindre idée de comment passer au niveau supérieur dans mes dessins. Comme la copie bête et méchante me gonflait un peu (même à cette époque déjà!), je préférais dessiner d’imagination. Mes dessins étaient bien pourris, et d’ailleurs ils ont certainement tous fini dans une benne à ordures, car j'avais honte. C’est tragique d’ailleurs, car j’aurais tellement aimé les revoir aujourd’hui, pour bien me rendre compte du chemin parcouru. Je rêvais de posséder un anneau qui lance de la lumière sur les monstroplantes moi aussi! Comme Jayce quoi! À l’âge de 16 ans et après avoir dessiné plus de 300 planches de bandes dessinées, alors que mes dessins avaient légèrement évolué, mais manquaient toujours autant de structure, j’ai senti que j’avais dépassé mon frère. À part que j’ignorais toujours la perspective et les bases essentielles, mon trait était plus confiant, mes dessins sortaient directement de mon cerveau, et par-dessus tout j'étais capable de raconter une histoire avec mes dessins. Mon frère s'arrêta alors de dessiner, car il n'était pas du genre à forcer pour dépasser les autres. Il préféra s'adonner à des activités qui lui convenaient mieux comme l'informatique. Apprendre à dessiner Ce n’est qu’à l’âge de 17 ou 18ans que j’ouvris mon premier livre sur l'apprentissage du dessin, « dessin facile » écrit par Burne Hogarth et traduit (horriblement) de l’allemand. Cette suite de livres était devenue malgré moi une référence, et ce jusqu’à mes 25 ans. Même si je n’ai jamais vraiment trop apprécié le style de dessin d’Hogarth, je sentais que cet homme avait compris quelque chose que je n’avais pas encore assimilé : je ne pouvais pas mettre le doigt dessus. Cependant il m’était difficile de comprendre quoi que ce soit des notions expliquées dans ce livre. Je me contentais de recopier les dessins. J’ai pu comprendre deux ou trois choses de cette manière, notamment pour le dessin des mains, mais il m’était impossible de les identifier, ce qui représentait un gros handicap pour la suite. J'étais un peu perdu et confus. Je ne savais pas trop par quel bout prendre le problème. Le style de dessin de Burne Hogarth me dérangeait à l'époque, mais avec le recul je me rends compte que ce genre d'écorché avait une valeur inestimable pour ceux qui désiraient apprendre l'anatomie (entre autres). Apprendre à dessiner C’est aussi à cette époque que je me suis lié d’amitié avec Bruno, qui, à 16 ans, dessinait mieux que moi à 28. Il est alors devenu ma nouvelle référence en la matière et je ne pouvais résister à l'envie de le regarder dessiner en classe. Il était aussi bien capable de dessiner du manga, du « troll de troy » (pour ceux qui connaissent) que de caricaturer tous les profs en quelques traits. De plus, il créait des planches de bandes dessinées style héroïc fantaisie relativement poussées, et tout ça avec un calme incroyable. Pour moi, il allait devenir l’un des meilleurs auteurs de sa génération. Son coup de crayon me fascinait. Il savait tout dessiner. À l’âge adulte, il entama une carrière d’illustrateur après avoir étudié aux beaux-arts puis dans une des meilleures écoles françaises d’illustration. Après le bac nous nous sommes perdus de vue, car il était relativement solitaire et pas très causant (pour ne pas dire le stéréotype de l'artiste, désolé Bruno si tu me lis :) ). Ce n’est que six ans plus tard que nous nous rencontrions à nouveau… à ton avis cher lecteur, qu’ai-je voulu savoir lors de mes retrouvailles avec mon mentor du lycée? Je voulais évidemment uploads/s3/ 68-comment-dessiner-son-premier-manga.pdf

  • 29
  • 0
  • 0
Afficher les détails des licences
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise
Partager