Aladin Manuel de l’utilisateur Pierre Fernique – janvier 2018 2 Aladin – Manuel
Aladin Manuel de l’utilisateur Pierre Fernique – janvier 2018 2 Aladin – Manuel de l’utilisateur Janvier 2018 Centre de Données astronomiques de Strasbourg Observatoire astronomique de Strasbourg © 2018 – Université de Strasbourg / CNRS – Tous droits réservés 3 1 Introduction Le logiciel Aladin est un atlas interactif du ciel. Il permet aux utilisateurs de visualiser des images digitalisées du ciel et d'y superposer des informations issues de catalogues ou de bases de données astronomiques. Aladin est distribué sous deux formes : une version allégée « Aladin Lite » destinée aux navigateurs Web, et une version plus complète « Aladin Desktop » pour un usage classique de bureau. Ce manuel concerne Aladin desktop uniquement. Aladin Desktop permet d'accéder de façon interactive à la plupart des données images et catalogues astronomiques fournis par les grandes agences, les centres de données, instituts et projets locaux et notamment à Simbad/CDS, NED/NASA, VizieR/CDS, MAST/STScI/NASA, CADC, SkyView/HEASARC/NASA, ESAC/ESA, JAXA, SDSS/SLOAN, SkyBot/IMCCE, c’est-à-dire à la totalité des données disponibles dans ce que l’on nomme « Observatoire Virtuel ». Aladin est un logiciel dédié aux professionnels de l’astronomie. Il peut être également utilisé par des enseignants, des étudiants, des amateurs. Il est gratuit, et le titulaire des droits est l’Université de Strasbourg/CNRS (voir mention légale). Il a été traduit en plusieurs langues dont l’anglais, le français, l’italien, l'allemand, l'iranien, le russe, le chinois, le japonais, l’espagnol, … Aladin est couramment utilisé pour : La visualisation et la vérification des données images et catalogues ; L’exploration des données astronomiques disponibles ; La préparation de missions d’observations ; La génération de cartes de champs. Aladin est développé par le Centre de Données astronomiques de Strasbourg (CDS). Il est compatible avec la plupart des configurations informatiques de bureau et notamment Windows, Linux et Mac. Il ne nécessite pas de ressources informatiques importantes à moins qu’il n’ait à manipuler de très grands catalogues (plusieurs centaines de milliers d’objets) Créé en 1999, Aladin supporte les standards de l'International Virtual Observatory alliance (IVOA) (ou « Observatoire Virtuel »), il est interconnectable avec d'autres outils de visualisation et d'analyse (TOPcat, CASSIS, DS9, SPLAT, VOSpec,…). Tous ces points forts lui permettent d'être un puissant outil d'exploration et d'intégration de données. L’adresse du site Web d’Aladin est la suivante : http://aladin.u-strasbg.fr. 4 2 Installation La méthode d’installation d’Aladin dépend de votre configuration matérielle. Dans tous les cas, cela ne vous prendra que quelques secondes. Installation Aladin ne requiert que quelques mégaoctets d’espace disque pour son installation et 256 mégaoctets de mémoire vive suffisent pour la plupart des travaux. Tout système URL : http://aladin.u-strasbg.fr/java/nph-aladin.pl Cette URL utilise la technologie WebStart propre au logiciel écrit en Java. Si vous avez déjà installé Java1, un simple clic sur cette URL effectuera l’installation et le lancement de l’application. Note technique : Suivant votre système de sécurité, il est possible que vous ayez à enregistrer le fichier de lancement (extension « Aladin.jnlp »), puis à indiquer explicitement (généralement via un menu contextuel bouton de droit2) que vous voulez ouvrir ce fichier avec « Java Web start ». Alternatives spécifiques pour chaque Système d’Exploitation Windows URL : http://aladin.u-strasbg.fr/java/Aladin.exe Si vous travaillez sous Windows, la méthode la plus rapide et la plus simple est de simplement recopier le fichier « Aladin.exe » dans un de vos dossiers, ou même sur votre bureau. C’est tout ! Ou presque… il n’est pas impossible que vous ayez à convaincre votre anti-virus qu'Aladin n’en est pas un. Mac URL : http://aladin.u-strasbg.fr/java/Aladin.dmg L’installation sous Macintosh se présente sous la forme d’un classique paquetage « dmg ». Vous le téléchargez, vous l’ouvrez, et vous copiez le fichier « Aladin.app » dans votre dossier « Application ». C’est tout ! ou presque… Il vous sera probablement nécessaire d’autoriser l’exécution d’Aladin dans le centre de sécurité de votre Mac. Un rapide tour 1 http://www.java.com 2 Dans le cas d’un Mac, il peut être nécessaire de maintenir la touche Ctrl appuyée pour voir apparaître le bouton de lancement de l’exécution. 5 sur votre moteur de recherche favori vous donnera la solution propre à votre système spécifique. Linux et autres systèmes Unix URL : http://aladin.u-strasbg.fr/java/Aladin.tar L'installation sous Linux se présente comme un fichier archive « tar ». Vous téléchargez le fichier, vous les décompactez les fichiers via la commande « tar xvf Aladin.tar » ou tout autre utilitaire équivalent. C'est tout ! A noter : Aladin peut être utilisé sur des données stockées localement. Cependant il est préférable de disposer d’une connexion Internet, même de faible débit (≥ 200Ko/s) pour pouvoir accéder également aux bases de données astronomiques. Pour plus de détails sur l’installation d’Aladin ou pour accéder à la dernière version en test, veuillez-vous référer à la page Web suivante : http://aladin.u-strasbg.fr/java/nph-aladin.pl?frame=downloading 3 Prise en main Pour vous donner un bref aperçu des potentialités d’Aladin, voici un scénario typique de visualisation de données images et catalogues autour d’un objet astronomique : 1. Lancement d’Aladin 2. Recherche d’une image astronomique de l’objet M51 3. Recherche des données Simbad autour de cet objet 4. Chargement du catalogue Gaia autour de cet objet 5. Visualisation des données (déplacement, zoom…) 6. Consultation des mesures et des données originales 7. Sauvegarde Nous allons suivre pas à pas ce scénario. Lancement d’Aladin (1) Le lancement d’Aladin dépend du type de configuration matérielle dont vous disposez. Sous Windows et Macintosh, un double-clic sur l’icône d’Aladin va démarrer l’application. Sous Linux et autres stations Unix, il vous sera peut être nécessaire de passer la commande : Aladin 6 Chargement des données (2, 3 et 4) La méthode la plus simple pour charger une image d’un objet astronomique dans Aladin consiste à cliquer dans le panneau central pour charger un fond de ciel – par défaut le DSS couleur - puis à indiquer le nom ou la position de l’objet central dans le champ de saisie intitulé « Command ». Dans notre exemple, il s’agit de « M51 ». Pour choisir un autre fond de ciel que celui par défaut, il est nécessaire d’ouvrir l’arbre des collections des données (« Data Discovery Tree ») qui est visible sur la gauche de la fenêtre Aladin, puis de double-cliquer sur le relevé du ciel désiré. Dans l’exemple ci-contre, GALEX GR6 en couleur. De la même façon, vous pourrez charger les données Simbad depuis la branche « Data base », ainsi que le catalogue Gaia dans la branche « Catalog/VizieR/I-Astrometrical Data/Gaia DR1/gaiaSource ». Au vu de la grande quantité de collections décrites dans l’arbre, il est souvent plus pratique de simplement saisir un mot clé dans le champ « select » en dessous de l’arbre - par exemple « Gaia » - pour ne garder dans celui-ci que les collections concernées. A chaque sélection d’une collection dans l’arbre apparait en regard une fenêtre proposant les différents modes d’accès possibles. Le double-clic sur le nom de la collection dans l’arbre est un raccourci pour utiliser le mode d’accès par défaut. Dans notre exemple, « dans la vue » signifie que les données ne seront chargées que sur le champ de vue courant. Visualisation des données (4) La visualisation des données se fait dans la fenêtre principale d’Aladin. Elle se compose principalement de 4 éléments : 1. L’arbre des collections (« Data tree ») : affiche l’ensemble des collections de données disponibles (>20 000 collections d’images, de cubes, de catalogues). 2. La pile (« Stack ») : présente l’ensemble des données chargées sous forme d’un empilement de « plans ». L’œil de l’observateur se trouve en haut de la pile et va voir « en transparence » l’ensemble des plans activés. 7 3. La vue (« View ») : affiche la portion de l’image visible en fonction des plans de la pile et du zoom et superpose à cette image des symboles graphiques correspondants aux objets astronomiques des tables et catalogues chargés. 4. Les mesures (« Measures ») : affiche les paramètres des objets astronomiques sélectionnés dans la vue au moyen de la souris (magnitude, parallaxe…) Activation d’un plan : L’activation ou la désactivation d’un plan se fait en cliquant sur le logo de chaque plan de la pile. Il est également possible de modifier la transparence de ceux-ci au moyen de la petite réglette en bas de chaque logo. Enfin la permutation des plans via la souris (cliquer/glisser/déposer) permet de changer l’avant-plan afin de faciliter la lecture de la vue. Réglage du zoom : La manière la plus immédiate d’ajuster le coefficient du zoom consiste à utiliser la roulette de la souris en ayant le pointeur de la souris positionné « dans la vue ». Si vous ne disposez pas d’une souris à roulette, vous pouvez utiliser la réglette juste au-dessous de la pile. Centrage sur un objet particulier : Le centre de la vue fait apparaître un réticule (petite croix de couleur magenta). La méthode la plus simple pour pointer et zoomer sur un objet particulier consiste à placer le réticule sur l’objet en question (par un simple clic souris), puis à zoomer au moyen de la roulette de uploads/s3/ aladin-manuel-v10.pdf
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- Publié le Jan 01, 2022
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