Trois David exposés à la Galerie Turquin 1. Jacques-Louis David (1748-1825) ? L

Trois David exposés à la Galerie Turquin 1. Jacques-Louis David (1748-1825) ? La Mort de Marat Huile sur toile - 72 x 91 cm Paris, Galerie Turquin Photo : Galerie Turquin 15/9/08 – Marché de l’art – Paris, Galerie Turquin – L’exposition qui s’ouvre mercredi prochain 17 septembre, galerie Turquin à Paris, ne comporte que trois tableaux. Mais il est probable qu’elle fera beaucoup parler d’elle dans le petit monde des musées et de l’histoire de l’art. Qu’il s’agisse d’œuvres de David est déjà en soi un événement. L’une d’entre elle, Paris et Hélène, avait été présentée au Musée Jacquemart-André lors de la petite rétrospective organisée en 2006. La deuxième, un portrait représentant Edmond Dubois de Crancé, un ami de l’artiste ayant voté comme lui la mort du roi, est totalement inédite mais bénéficie d’un historique impeccable que l’on peut suivre depuis que David le donna au modèle. 2. Tête du Marat du tableau de Bruxelles par David (tournée d’un quart vers la droite) 3. Tête du Marat de la galerie Turquin (tournée d’un quart vers la droite) On constate la déformation de toutes les chairs du visage qui n’existe ni dans l’original, idéalisé, ni dans les copies d’après l’original. Cette déformation est curieusement difficile à voir lorsque la tête est dans la position horizontale. Mais aussi intéressant soit-il, la réapparition d’un portrait par David ne révolutionnera pas la connaissance de ce peintre. Le troisième tableau, en revanche, peut légitimement y prétendre. Il s’agirait en effet de l’étude préparatoire à l’un de ses plus grands chefs-d’œuvre et, partant, de l’art français, rien moins que la célèbre Mort de Marat, peinte en 1793 pour honorer celui que la Révolution considérait comme un martyre. L’absence d’historique et de mentions anciennes oblige à se baser uniquement sur l’œuvre pour se forger une opinion. La démonstration du catalogue, écrit par Hubert Duchemin, est à cet égard plutôt convaincante, comme le sont la vision directe et l’examen attentif du tableau. On se contentera de noter deux éléments qui, en dehors de son évidente qualité, pourraient plaider en faveur de son authenticité. Le premier, sans doute le plus décisif, est la manière dont est peinte la tête de Marat. Si l’on retourne le tableau, on s’aperçoit - ce qui n’est pas perceptible lorsqu’il est droit - que la bouche et l’ensemble de la face s’affaissent légèrement, comme on pourrait le voir sur un mort. Aucune des autres copies connues1, ni le tableau définitif où le visage est plus serein et idéalisé, ne présentent ce détail dont il serait étonnant qu’il puisse être le fait d’un copiste. En revanche, si l’on imagine qu’il s’agit du modèle peint rapidement par David devant le corps de Marat, cette déformation post-mortem s’explique facilement. Second élément : la présence de quelques repentirs légers mais évidents, notamment dans le pli vertical du drap à la vertical de la tête, qui a été élargi, et dans le bras gauche qui était au départ positionné un peu plus haut. Laissons donc aux spécialistes de l’artiste et de l’époque néoclassique le soin de débattre de l’attribution de ce tableau qui semble bien accueilli par beaucoup et qui a pu bénéficier d’une étude complète par la société Lumières Technology2 publiée dans le catalogue. Il est évident qu’en dehors de tout argument objectif, il est difficile de se prononcer sur une œuvre aussi importante, tant les enjeux sont grands. Une chose est sûre : sa qualité est remarquable comme chacun pourra le constater durant la semaine où il sera exposé. Galerie Turquin, 69, rue Sainte Anne, 75002 Paris. Tél : 01 47 03 48 78. Exposition du 17 au 24 septembre 2008. Didier Rykner, lundi 15 septembre 2008 Notes 1. Quatre copies sont connues : attribuée à Gioacchino Serangeli, Paris, Louvre ; attribué à Jérôme-Martin Langlois, Versailles, Musée national du château ; atelier de David, Reims, Musée des Beaux-Arts ; atelier de David, Dijon, Musée des Beaux-Arts. 2. Voir nos articles sur la photographie multispectrale (22/9/07, 13/11/07, 18/5/08 et 21/6/08). Il est regrettable que le Musée des Beaux-Arts de Bruxelles n’ait pas autorisé la même analyse sur leur Mort de Marat ce qui aurait pu permettre de fructueuses comparaisons. TRADUCC. Tres David expuesto a Turquin Galería JPEG - 30.9 KB 1 . Jacques -Louis David (1748-1825) ? La muerte de Marat Óleo sobre lienzo - 72 x 91 cm Paris , Turquin Gallery Foto: Galería Turquin 15/9/08 - Mercado del arte - Paris Gallery Turquin - La exposición, que se inaugura el próximo miércoles, 17 de septiembre de galería Turquin en París , cuenta con sólo tres mesas . Pero es probable que hacer mucho al respecto en el pequeño mundo de los museos y la historia del arte. Si las obras de David es de por sí un acontecimiento. Uno de ellos, Paris y Helena , se presentó en el Museo Jacquemart- André en la pequeña retrospectiva organizada en 2006. La segunda , una imagen que representa Edmond Dubois Crance , un amigo de la artista que lo votó como la muerte del rey, es completamente nuevo , pero tiene un historial impecable que se puede rastrear desde que David dio el modelo. JPEG - 7.9 KB 2 . Marat cabecera de la mesa en Bruselas por David ( girado un cuarto a la derecha) JPEG - 7.2 kb 3 . Jefe de Marat galería Turquin ( girado un cuarto a la derecha) Se observa la distorsión toda la carne de la cara que no existe en el original, idealizado o en copias de la original . Esta deformación es sorprendentemente difícil ver cuando la cabeza está en la posición horizontal . Pero tan interesante como lo es, la reaparición de un retrato de David no revolucionar el conocimiento del pintor. La tercera mesa, sin embargo , puede optar legítimamente . Sería estudio hecho preparatorio para una de sus obras maestras , y por tanto del arte francés , nada menos que la famosa Muerte de Marat , pintado en 1793 para honrar a uno Revolución considerado un mártir. La ausencia de obligación legal histórica y antigua de confiar sólo en los esfuerzos para formar una opinión. La demostración del catálogo, escrito por Hubert Duchemin , es bastante convincente al respecto , al igual que la visión directa y el examen cuidadoso de la tabla . Baste señalar que dos elementos , aparte de su evidente calidad , podrían abogar por su autenticidad. El primero , probablemente el más importante es cómo la cabeza se pinta Marat . Si se devuelve la matriz , se puede observar - que no es perceptible cuando la derecha - la boca y todo el pandeo cara ligeramente , como se podría ver en una muerte . No hay otras copias connues1 o la mesa final en la que la cara es serena e idealizada no tiene este detalle que sería sorprendente que puede ser el resultado de un copista . Sin embargo, si nos imaginamos que este modelo pintado rápidamente por David ante el cuerpo de Marat , la deformación post- mortem se explica fácilmente . Segundo elemento : la presencia de un ligero pero obvia remordimiento , particularmente en el pliegue vertical de tela a la vertical de la cabeza , que se ha ampliado , y el brazo izquierdo se coloca inicialmente un poco más alto . Así que los expertos de la artista y el cuidado a tiempo neoclásica para discutir la atribución de esta obra parece bien recibida por muchos de los que podrían beneficiarse de un estudio exhaustivo por la empresa Luces Technology2 publicado en el catálogo . Está claro que sin ningún argumento objetivo, es difícil decidir sobre una obra tan importante, ya que hay mucho en juego . Una cosa es cierta : la calidad es notable como todos pueden ver durante la semana en los que estará expuesto . Galería Turquin , 69, rue Sainte Anne , 75002 Paris . Tel : 01 47 03 48 78 . Exposición del 17 al 24 septiembre de 2008. Inglés Versión Didier Rykner , Lunes, 15 de septiembre 2008 Notas 1 . Cuatro copias son conocidas : atribuir a Gioacchino Serangeli , París, Louvre , atribuido a Jerome Martin Langlois, Versalles , Musée National du Chateau , estudio de David , Reims , Museo de Bellas Artes , el estudio de David , Dijon, Musée des Beaux - arts. 2 . Consulte nuestros artículos sobre fotografía multiespectral ( 22/9/07 , 13/11/07 , 05/18/08 y 21/6/08 ) . Es lamentable que el Museo de Bellas Artes de Bruselas no ha permitido que el mismo análisis en su muerte de Marat , que podría permitir comparaciones útiles. uploads/s3/ david-trois-david-exposes-a-la-galerie-turquin-art.pdf

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