Galeries Poirel – Nancy 16 sept. 2011 22 janv. 2012 un parcours décoratif > Rou

Galeries Poirel – Nancy 16 sept. 2011 22 janv. 2012 un parcours décoratif > Roubaix, musée de la Piscine I photo A. Leprince > graphisme Frédéric Rey Galeries Poirel – Nancy 16 sept. 2011 22 janv. 2012 un parcours décoratif exposition organisée par le Musée de l’École de Nancy dossier de presse / >  Jacques Gruber, vitrail La forêt vosgienne. Nancy, musée de l’École de Nancy © MEN / D. Boyer Contacts Presse Presse nationale et internationale Agence Claudine Colin Communication → Albane CHAMPEY T 01 42 72 60 01 / 06 88 77 46 71 albane@claudinecolin.com Presse Presse locale et régionale Musée de l’École de Nancy → Véronique Baudoüin T 03 83 85 30 42 vbaudouin@mairie-nancy.fr Galeries Poirel → Stéphane Schmitt T 03 83 32 91 11 poirelcommunication@mairie-nancy.fr → plus d’infos sur www.ecole-de-nancy.com contacts presse / 3 / > Jacques Gruber, vitrail Luffas et nymphéas, 1906, Nancy, musée de l’École de Nancy © MEN / Studio Image jacques gruber / 4 / Biographie Jacques Gruber 9/ L’exposition 11/ Parcours Jacques Gruber à Nancy 14/ Repères chronologiques 16/ Autour de l’exposition 18/ Programme culturel 21/ Informations pratiques 23/ L’exposition en images 24/ Les partenaires de l’exposition 28/ sommaire / 5 / Galeries Poirel – Nancy 16 sept. 2011 22 janv. 2012 un parcours décoratif > Roubaix, musée de la Piscine I photo A. Leprince > graphisme Frédéric Rey > Anonyme, Jacques Gruber dans son atelier, en 1923. Tirage photographique, collection particulière. © Centre régional de l’Image de Lorraine jacques gruber / 6 / Jacques Gruber Sundhausen, 25 fév. 1870 – Paris, 15 déc. 1936 Originaire d’Alsace, Jacques Gruber s’installe à Nancy comme de nombreux artistes issus des territoires annexés. Il étudie à Nancy puis, à partir de 1889, se forme à Paris, à l’École des Arts Décoratifs et à l’École des Beaux-Arts où il fréquente l’atelier du peintre Gustave Moreau. En 1893, il est de retour à Nancy et entre à la manufacture Daum comme artiste-décorateur. Parallèlement, il enseigne la composition décorative à l’École des Beaux-Arts de Nancy jusqu’en 1913. Vers 1896-1898, Jacques Gruber se tourne vers le vitrail qui a connu avec Laurent-Charles Maréchal de Metz, un véritable renouveau en Lorraine. Cet intérêt est étroitement lié au développement de l’architecture Art nouveau à Nancy qui donne une place prépondérante aux verrières, espace de transition entre l’intérieur et l’extérieur des édifices. C’est dans ce domaine que son talent de compositeur et de dessinateur va pleinement s’épanouir et faire sa réputation. Louis Majorelle, Eugène Corbin et Albert Bergeret notamment lui confient la réalisation de vitraux dans leurs demeures privées ou leurs établisse- ments. Jacques Gruber créé ainsi le programme vitré de la Chambre de Commerce et d’Industrie, de la brasserie Excelsior, du Crédit Lyonnais, ou des Magasins Réunis à Nancy. À Paris, il conçoit la coupole du magasin parisien des Galeries Lafayette en 1911 dont Majorelle réalise les ferronneries. Son œuvre, d’une grande qualité graphique et parfois picturale, dominée par le répertoire naturaliste, témoigne également d’une réelle maîtrise des techniques verrières de l’époque. Membre du Comité directeur de l’École de Nancy dès la création de l’association en 1901, Jacques Gruber participe aux principales manifestations artistiques de ce mouvement. D’ailleurs, même si le vitrail est sa principale occupation, il ne délaisse pas les autres aspects des arts décoratifs. Il collabore en effet avec plusieurs industriels et artisans nancéiens auxquels il fournit des modèles et des décors de mobilier, de reliure, d’objets en grès flammé. Il pratique également la peinture et participe aux principales expositions nancéiennes, et fournit de nombreux modèles de menus et pro- grammes pour les imprimeurs nancéiens. Jacques Gruber s’installe à Paris à partir de 1914 et connaît une période prospère de renouvellement artistique pendant la période Art Déco. biographie / 7 / > Jacques Gruber, affiche pour le XIIIème concours international de Tir de la Ville de Nancy, 1906. Nancy, musée de l’Ecole de Nancy. © MEN/ D. Boyer jacques gruber / 8 / L’exposition présente l’étendue et la diversité de l’œuvre de Jacques Gruber des débuts de sa carrière jusqu’à la Première Guerre mondiale. Le parcours, divisé en 5 sections, se concentre sur la période Art nouveau, époque marquée par des recherches de formes et de décors inédites puisées dans un vaste répertoire naturaliste, caractéristique de l’École de Nancy. Les débuts chez Daum La courte mais néanmoins fructueuse collaboration avec la manufacture Daum est abordée à travers quelques pièces dominées par la figure humaine. Entre 1893 et 1897, il crée des modèles de vases, en particulier les pièces hors série destinées aux expositions, qui témoi- gnent d’une réelle harmonie entre la composition décorative et les techniques mises en œuvre. La collaboration avec Rambervillers Plusieurs œuvres de la manufacture de céramique de Rambervillers illustrent sa collaboration, autour des années 1904-1905, avec cette industrie à laquelle il fournit des modèles de pièces de forme et de céramique architecturale en grès, d’inspiration naturaliste. Pieds de lampe, vases, porte-parapluie ou jardinière présentent un décor au dessin énergique et dynamique. L,exposition / 9 / > Daum, en collaboration avec Jacques Gruber, vase avec une citation de G. Vicaire Nancy, musée des beaux-arts © Ville de Nancy/ D. Buren > Jacques Gruber, en collaboration avec la manufacture de Rambervillers, vase à décor d’ombelles. Nancy, musée de l’École de Nancy © C. Philippot Gruber, ébéniste Son rôle de créateur de mobilier est évoqué à travers des meubles isolés, tel ce miroir à décor d’ombelles, comme par un important ensemble mobilier, la salle à manger du professeur Etienne créée vers 1903. Plusieurs pièces proposent des panneaux de verre gravé insérés dans le bois, une juxtaposition qui apparaît comme la marque de fabrique de Gruber dans ce domaine et qu’il a également utilisé pour de petits objets (coffret à souvenir daté vers 1898, Musée de l’École de Nancy). Illustrations, peintures, reliures L’exposition présente également des œuvres plus inédites et moins connues dans la carrière de l’artiste, dans le domaine de la peinture et des arts graphiques. Autour des années 1900, L,exposition / 10 / > Jacques Gruber, meuble à musique / miroir aux Ombelles. Nancy, musée de l’École de Nancy © MEN/ Studio Image/ D. Boyer Gruber réalise en effet plusieurs paysages au pastel et en peinture. Il expose à plusieurs reprises au Salon de la Société Lorraine des Amis des Arts. À cette époque, il est également l’auteur de nombreux imprimés, souvent à vocation publicitaire et proposant un répertoire mêlant figures humaines, végétaux et flore, largement influencé par le Moyen-Âge. Le vitrail Ce sont bien ses inépuisables recherches dans le domaine du vitrail qui sont au cœur de la manifestation dédiée à Jacques Gruber. Pour cette dernière, le musée de l’Ecole de Nancy a mené une campagne de restauration de plusieurs verrières de l’artiste, pour la plupart inédites et conservées dans ses réserves. Ces vitraux illustrent sa prédilection pour le répertoire végétal mais également la recherche de composition savante et la maîtrise de techniques sophistiquées atteinte grâce à la superposition de verres d’une grande variété (à relief, colorés, gravés, iridescents…). Les dessins préparatoires de plusieurs pièces sont mis en regard pour mieux comprendre le processus de conception de l’œuvre verrière de l’artiste. Cette présentation se conclue par la présentation de quelques verrières des années 1920, témoignant de son évolution et de son passage réussi à l’Art déco. En conclusion Plus de 150 œuvres de l’artiste, conservées à Nancy (musée de l’École de Nancy, musée des beaux-arts, musée Lorrain) ou empruntées à des collections publiques et privées, françaises (Musée d’Orsay, Musée des Arts Décoratifs) et étrangères (Virginia Museum of Fine Arts, Musées Royaux d’Art et d’Histoire de Bruxelles) sont exposées aux Galeries Poirel. Pièces majeures et documents inédits permettent de retracer les vingt premières années de la carrière de Jacques Gruber et son rôle dans la rénovation des arts décoratifs, souhaitée et mise en œuvre par l’École de Nancy. L,exposition / 11 / > Jacques Gruber, projet de vitrail à décor de chèvrefeuilles et ancolies pour la maison de Paul charbonnier, vers 1910/ Projet de vitrail à décor de coloquintes et nymphéas pour la maison Luc, vers 1905. Collections particulières © MEN > Jacques Gruber, vitrail à décor de mouettes. Paris, musée d’Orsay. ©RMN (Musée d’Orsay)/ Jean Schormans Des vitraux dans la ville, Jacques Gruber à Nancy Jacques Gruber est l’auteur de nombreux vitraux civils et religieux à Nancy, en Lorraine mais également dans toute la France. À Nancy, ces derniers prennent place dans divers édifices commerciaux, privés et religieux construits pendant la forte période d’urbanisation de la ville du début du XXe siècle jusque dans les années 1920. Les vitraux civils ne représentent qu’une partie de la production de Jacques Gruber, durant sa longue carrière, mais c’est dans ces verrières que s’exprime dans les années 1900, l’inspiration naturaliste propre à lÉcole de Nancy. Le répertoire végétal de l’artiste est vaste, il privilégie les paysages de mon- tagne, les lacs, les étangs, les sous-bois, les arbres, les fleurs et les plantes grimpantes parmi lesquelles se détachent les ancolies, les clématites, les capucines, le chèvrefeuille, les coloquintes, uploads/s3/ dp-gruber.pdf

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