Cоставитель: Цыбульская Н.А. Dictées françaises Sommaire Dictée № 1 Verbes en –

Cоставитель: Цыбульская Н.А. Dictées françaises Sommaire Dictée № 1 Verbes en –cer, - ger,- yer,-etc. ………………………. .................................... 1 Dictée № 2 Adjectif .................................................................................................................... 2 Dictée № 4 Pronom ........................................................................................................................3 Dictée № 5 quelque, tout, même……………………………………………….………………….4 Dictée № 3 Impératif ...................................................................................................................4 Dictée № 6 Futur .......................................................................................................................5 Dictée № 7 Conditionnel .............................................................................................................. 6 Dictée № 8 Subjonctif .................................................................................................................. 7 Dictée № 9 Participe présent, Adjectif verbal ..............................................................................8 Dictée № 10 Participe passé: règles générales .............................................................................8 Dictée № 11 Participe passé: règles générales ...........................................................................9 Dictée № 12 Participe passé ................................................................................................... 10 Dictée № 1 Verbes en –cer, - ger,- yer,-etc. La petite rivière Petite rivière, qui promène dans la petite vallée les caprices changeants de ta marche onduleuse, et qui crée sur ton passage la gaieté et la fraicheur, je suis de ceux que tes grâces rustiques appellent et retiennent sur tes bords. Ici, sur un lit de cailloux, tu accélères ta course murmurante, caressant l’algue flexible qui ondoie mollement ou balançant le roseau qui ploie doucement sa hampe frissonnante. Tu vas donner, tête baissée, sur une grosse pierre émergeant légèrement, et là, tu t’irrites, tu halètes, tu écumes jusqu’à ce que, de querre lasse, tu jettes à la ronde des perles d’argent qui s’égrènent au fil d’eau, comme si ta colère d’enfant se déchargeait soudain dans un éclat de rire mouillé de larmes. 1 Petite rivière, tu furètes dans les buissons, tu joues à cache-cache avec le soleil qui mouchette ta robe de jolis petits ronds de lumière et à qui tu renvoies ses rayons en reflets d’or qui volettent, étincellent et chatoient dans le vert foncé des aulnes. Tu pénètres alors dans le bosquet, dont les branchages élèvent au-dessus de toi une voûte d’ombre où tu disparais si bien que seul un scintillement furtif révèle ça et là ta présence. Te voilà maintenant dans la clairière où régnerait un silence presque complet si ton clapotis ne berçait pas, de sa chanson menue, la verte solitude. Tu ne t’ennuieras pas ici; des charmes discrets égayent (ou égaient) cette paisible retraite: les araignées d’eau rayent (ou raient) ta nappe unie et se jouent comme d’alertes patineurs. Parfois une grenouille s’effraye (ou s’effraie) du passage subit d’un lapin et, plongeant brusquement, dessine un cercle qui ondule et va s’élargissant jusqu’à tes bords. (D’après G. Renard) Dictée № 2 Adjectif La maison paternelle J’aime ma maison natale. C’est une vielle demeure paysanne d’une architecture un peu vieillote, mais elle est plus qu’une autre, douce et chère à mon coeur, car elle fut pour moi une maison heureuse. Elle est belle encore avec ses fenêtre jumelles aux vitres nettes et garnies d’une discrète et fraiche mousseline. Sur sa façade blanche, une vigne vierge étend ses guirlandes épaisses; ça et là, dans les interstices des pierres frissonnent quelques folles graminées. La toiture parait caduque, mais elle est solide encore, quoique affaissée et ses tuiles grises ou rousses, après la pluie, luisent gaiement au soleil tandis que le gros étable, d’une de ses maitresses blanches, vient caresser la pointe supérieure du pignon. J’aime la vaste cuisine de la maison paternelle, sa cheminée ancienne et massive où brille doucement une batterie de cuisine complète en cuivre rouge et où 2 s’alignent des assiettes de faïence bleue décorées de naïves peintures. J’aime aussi la chambre de famille, basse et un peu sombre, mais si accueillante pourtant et peuplée de tant de souvenirs. Ici je reçois la place favorite de ma grand-mère, si bonne et si délicate et dont l’indulgente amabilité savait si bien se afire tantôt protectrice quand grondait la sévérité paternelle, tantôt consolatrice quand mes chagrins d’enfant avaient assombri mon visage, tantôt encore enchanteresse quand, aux longues soirées d’hiver, tandis que sifflait la plainte aigüe du vent, elle me disait ses contes bleus. Voici le fauteuil de mon grand-père; c’est là qu’il appuyait sa canne, c’est là qu’il secouait sa vieille pipe. Oh ! chère maison natale, jamais ton visage ne s’effacera de mon coeur ! Dictée № 3 Pronom Par la fenêtre ouverte Celui qui regarde du déhors à travers une fenêtre ouverte ne voit jamais autant de choses que celui qui regarde une fenêtre fermée. Il n’est pas d’objet plus profond, plus mystérieux, plus fécond, plus ténébreux, plus éblouissant qu’une fenêtre éclairée d’une chandelle.Ce qu’on peut voir au soleil est toujours moins intéressant que ce qui se passe derrière une vitre. Dans ce trou noir ou lumineux vit la vie, rêve la vie, souffre la vie. Par delà des vagues de toits, j’aperçois une femme mûre, ridée déjà, pauvre, toujours penchée sur quelque chose, et qui ne sort jamais. Avec son visage, avec son vetêments, avec son geste, avec presque rien, j’ai refait l’histoire de cette femme, ou plutôt sa légende, et quelquefois je me raconte à moi-même en pleurant. Et je me couche, fier d’avoir vécu et souffert dans d’autres que moi-même. Peut-être me diriez-vous: « Es-tu sûr que cette légende soit la vraie ? » Qu’importe ce que peut être la réalité placée hors de moi, si elle m’a aidée à vivre, à sentir que je suis et ce que je suis? (Ch. Baudelaire, Petits Poèmes en prose) 3 Dictée № 4 quelque, tout, même L’amour de la profession L’amour de la profession, par elle-même, est une vertu, et les professions elles-mêmes ont des vertus qu’elles finissent par nous communiquer. Les plus modestes mêmes sont dignes qu’on se passionne pour elles. Il faut les prendre avec confiance et ne jamais se croire au-dessus d’elles: on n’est jamais supérieur à ce qu’on ne peut pas remplir. Il est toujours plus facile de compter tous ses mérites que de remplir tout son devoir. Aimer sa profession, est une vertu, et une vertu qui en produit et en entraine à la suite toute une série d’autres; mais de plus, votre profession, si vous l’aimez plus que tout autre, vous donnera des vertus que vous n’aviez pas et qu’elle porte, en quelque sorte, avec elle. Faites donc le ferme propos d’aimer votre future profession avec tendresse et promettez-vous à vous-mêmes, chers amis, de la regarder comme un devoir et comme une fierté. Sans doute, elle ne sera pas toujours toute satisfaction, mais toute hérissée de difficultés, tout épuisante qu’elle pourra paraitre parfois, ne la méprisez jamais, ne la considérez jamais comme inférieure. Quelques grandes inégalités qu’on croie apercevoir entre elles, toutes les professions sont égales, puisques la société a un égal besoin d’elles toutes, et des plus humbles même. Sachez voir dans celle qui sera la vôtre ce qui la rattache au travail commun de l’humanité, sanctifiez-la par cette idée, et voyez tout en elle, parce qu’elle est une partie importante du grand tout que forme la société humaine. Dictée № 5 Impératif Les qualités du style L’art du style suppose avant tout une richesse de dons naturels qui n’appartiennent pas à tout le monde, mais en outre, il exige l’observation de certaines règles fondamentales. 4 Toi donc qui t’efforces de bien écrire, applique-toi d’abord à penser clairement et exprime ta pensée de façon qu’elle apparaisse nettement à travers les mots et les phrases. N’emploie que des vocables et des constructions consacrées par le bon usage; tout barbarisme et tout solécisme départ la plus belle pensée: évites-en soigneseument les fâcheux effets; distingue toutefois la pureté du style du purisme du style étroit et intransigeant; ne va pas puiser dans le vocabulaire du jargon et de l’argot. Cherche toujours les mots propres, qui traduisent exclusivement ton idée et enfermes-y cette idée tout entière dans la recherche du mot propre, discerne bien entre eux les synonymes, écarte aussi tout terme vague et général. Ne place dans ta phrase que les mots qu’il faut et retranches-en toute superfluite, tout pléonasme vicieux; ajuste ton style à ta pensée ou à ton sentiment et reprouve également l’emphase et la préciosité; adapte le mot à l’idée et à la forme au fond; ne tombe jamais dans la trivialité et garde-toi du langage bas et grossier. Recherche la simplicité; si l’expression de ta pensée est nette, sache en écarter tout ce qui sent l’artifice et l’apprêt. A l’occasion, voile à demi ton idée et laisses-en une partie à deviner au lecteur; ménage en homme délicat la sensibilité de celui que tu loues, que tu blâmes, que tu consoles. Si tu exprimes une idée forte, appropries-y le tour ou l’image; si tu traduis un sentiment impétueux, trouve les termes énergiques qui le fassent éclater; si tu décris, colore ton style et use des mots pittoresques. Dictée № 6 Futur Préparer son avenir La meilleure manière de prendre soin de ton avenir, mon jeune homme, c’est d’être scrupuleux dans l’emploi du temps présent. Prends de la peine, étudie bien tes leçons, sois attentif en classe, ne néglige pas les devoirs que tes professeurs t’ont imposés. Plus tard, quand tu seras arrivé à une situation honorable, tu te rappelleras avec bonheur les heures que tu auras consacrées à l’étude plutôt qu’à de 5 vains amusements; tu comprendras mieux alors que ce sont ces heures laborieuses qui t’auront rendu capable uploads/s3/ dictees 6 .pdf

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