GUSTAV METZGER Supportive 15.02 > 14.04.2013 Vernissage Jeudi 14 février 2013 à

GUSTAV METZGER Supportive 15.02 > 14.04.2013 Vernissage Jeudi 14 février 2013 à 18h30 en présence du commissaire associé Horaires d’ouverture Du mercredi au dimanche de 11h à 18h Contacts presse Muriel Jaby / Élise Vion-Delphin T +33 (0)4 72 69 17 05 / 25 communication@mac-lyon.com Images 300 dpi disponibles sur demande Musée d’art contemporain Cité internationale 81 quai Charles de Gaulle 69006 LYON T +33 (0)4 72 69 17 17 F +33 (0)4 72 69 17 00 www.mac-lyon.com Gustav Metzger, Supportive, 2011 Tests à Londres © collection macLYON DOSSIER DE PRESSE L'EXPOSITION 3 L’ART AUTO-DESTRUCTIF, L'ART AUTO-CRÉATIF 4 L'ARTISTE 6 INFOS PRATIQUES 8 GUSTAV METZGER Supportive 1966-2011, l'exposition 15.02 > 14.04.2013 3 GUSTAV METZGER 15.02 > 14.04.2013 AVEC SUPPORTIVE CRÉÉE PAR GUSTAV METZGER, LE MACLYON RENOUE AVEC SA POLITIQUE D’ACQUISITION D’EXPOSITIONS INAUGURÉE DÈS SA CRÉATION EN 1984. CONÇUES POUR ET PRODUITES PAR LE MUSÉE, CES EXPOSITIONS MONOGRAPHIQUES SONT À LA FOIS UNE PROBLÉMATIQUE ET UN MOMENT PARTICULIER DE L’ŒUVRE DE L’ARTISTE ET CE SONT DES ŒUVRES GÉNÉRIQUES*. CONÇUE À LONDRES POUR LE 3 ÈME ÉTAGE DU MUSÉE, MISE AU POINT ET ACQUISE EN 2011, L’EXPOSITION EST INSTALLÉE EN 2013. SUPPORTIVE EST L’ŒUVRE AUTO-CRÉATIVE LA PLUS MONUMENTALE JAMAIS CRÉÉE PAR GUSTAV METZGER. * L’œuvre générique, monumentale ou composée de nombreux éléments, vise à faire la synthèse d’un aspect particulier, caractéristique de l’œuvre d’un artiste. L’œuvre générique synthétise les tentatives antérieures de l’artiste, qu’elle cristallise en une problématique nouvelle qui les contient toutes. Supportive est composée de 7 écrans de 4 mètres par 4. Conçue en boucle, selon un rythme maîtrisé de douze minutes, l’œuvre est en constante évolution, soumise au processus de l’aléatoire des cristaux liquides alternativement chauffés et refroidis. Elle est tout à la fois sept images simultanées, une durée et un hasard dont il est impossible de conserver la trace, pas plus qu’il n’est permis d’imaginer l’avenir. L’exposition Supportive est accompagnée d’un ensemble de documents - lettres autographes, articles, publications, fac- similés – qui éclairent le contexte très particulier de l’histoire de l’art auto-destructif et auto-créatif, depuis ses prémisses en 1959 (Carboard Exhibition) jusqu’aux cinq manifestes originaux (1959 à 1964), réunis pour la première fois. En effet dès le moment inaugural, alors qu’il est encore à la recherche de moyens nouveaux de faire de l’art qui soient adaptés à l’omniprésence de la science et de la technologie dans les sociétés modernes, Gustav Metzger choisit les formes du manifeste et de la conférence – "démonstration". Les cinq manifestes : Auto-Destructive Art (4 novembre 1959), Manifesto Auto-Destructive Art (10 mars 1960), Auto-Destructive Art, Machine Art, Auto-Creative Art (23 juin 1961), Manifesto World (7 octobre 1962) et On Ramdon Activity in Material / Transforming Works of Art, Fifth manifesto (30 juillet 1964), sont les exemples éclatant de l’imbrication étroite de la destruction avec la technologie, du potentiel créatif de la science et de la technique. Gustav Metzger affi rme très tôt l’impérative nécessité pour l’artiste de s’associer au scientifi que et à l’ingénieur. "L'ART AUTO-DESTRUCTIF EST FONDAMENTALEMENT UNE FORME D'ART PUBLIC POUR LES SOCIÉTÉS INDUSTRIELLES. (…) L'ART AUTO-DESTRUCTIF PEUT ÊTRE CRÉÉ AVEC DES FORCES NATURELLES, DES TECHNIQUES ARTISTIQUES TRADITIONNELLES ET DES TECHNOLOGIES. (…) L'ARTISTE PEUT COLLABORER AVEC DES SCIENTIFIQUES, DES INGÉNIEURS. L'ART AUTO-DESTRUCTIF PEUT ÊTRE PRODUIT PAR LA MACHINE ET ASSEMBLÉ EN USINE." Gustav Metzger, Extraits de Auto-Destructive Art (premier manifeste), 1959 Commissaire : Mathieu Copeland Le macLYON invite Mathieu Copeland à assurer le commissariat de l’exposition. Il prépare l’anthologie des textes de Gustav Metzger, à paraître en février 2013 aux Presses du réel, ainsi que Suite pour exposition(s) et publication(s), une proposition pour la 6e édition de la programmation Satellite du 26 février au 26 janvier 2014 au Jeu de Paume. Suite pour exposition(s), jouant de la connotation musicale du terme « suite », s’offre comme une réfl exion sur la fragmentation de l’exposition pour une suite d’espaces et le temps d’une année. La première exposition conçue par Mathieu Copeland dans ce cadre envisage l’exposition du mot et la diffusion d’une œuvre dans sa globalité par l’oral. Entre écriture et image mentale, lecture et écoute, celle-ci interroge l’unicité de la lecture et de la parole, la place du mot dans l’exposition, la question de l’exposition et du catalogue – ou plutôt de l’exposition du catalogue… Parallèlement à cette exposition par le livre est présentée une série de « rétrospectives parlées ». Gustav Metzger, qui fait de la destruction et de l’impermanence des motifs de son œuvre, David Medalla, au travers de l’éphémère et de l’impromptu, et d’autres sont invités à enregistrer par leur voix une rétrospective idéale de leur œuvre, soit leurs vies. L’EXPOSITION Gustav Metzger, Supportive, 2011 Tests à Londres © collection macLYON Gustav Metzger, Supportive, 2011 Tests à Londres © collection macLYO 4 GUSTAV METZGER 15.02 > 14.04.2013 Né dans une famille juive d’origine polonaise, puis exilé en Angleterre en 1939, sauvé par miracle des camps de la mort mais pas sa famille, Gustav Metzger placera au cœur de son art l’« expérience limite » mise en œuvre et vécue en Europe au cours de la seconde Guerre Mondiale, caractéristique de la capacité de l’homme à s’auto-détruire. L’art auto-destructif : Entre 1959 et 1961, Gustav Mezger publie deux manifestes portant le même titre Auto-Destructive Art (respectivement le 4 novembre 1959 et le 10 mars 1960) puis un troisième intitulé Auto-Destructive Art, Machine Art, Auto-Creative Art (daté du 23 juin 1961). Sa pensée critique et le regard qu’il porte à l’égard de la modernité le conduisent à cette extrême limite qu’il nomme « l’art de l’auto-destruction ». À la manière de Max Horkheimer et Theodor W. Adorno, il s’interroge sur le futur de l’art après l’Holocauste, ce qui le conduit à une réfl exion sur la destruction, qu’il s’efforce de transformer en acte positif, processus d’auto-destruction et d’auto-création simultanées. En 1961 à Londres, Metzger présente pour la première fois au public, le principe de l’auto-destruction avec la South Bank Demonstration quand il projette de l’acide sur une succession de toiles en nylon qui s’auto-détruisent en quelque vingt minutes. Le geste, iconoclaste, marque alors une rupture radicale dans l’art occidental. En 1966, Gustav Metzger est l’un des principaux organisateurs du Destruction In Art Symposium, événement qui rassemble à Londres les Actionnistes viennois**, certains artistes de Fluxus, aussi bien que des artistes de sensibilités diverses qui cherchent tous à mettre à mal l’establishment, à la manière des mouvements politiques contestataires de Chicago et Paris (1968). Ou encore à la manière existentielle du rock alternatif et de la « contre-culture » qui inventent d’autres comportements à l’égard de la société. Le Destruction in Art Symposium apparaît rétrospectivement comme un événement très important pour plusieurs raisons. D’abord, cette idée d'un événement transdisciplinaire : s'y sont croisés des artistes, des savants, des philosophes et des hommes politiques. Une des caractéristiques essentielles de la contre-culture était la recherche de nouveaux langages susceptibles d'être utilisés par les artistes. Ces langages ne refl étaient pas l'approche traditionnelle de l'art, ils prenaient en compte un certain nombre d'éléments sociaux, politiques et scientifi ques. Ensuite, il y avait l'idée d'un geste artistique défi ni non plus seulement en termes de matériaux, mais en termes d’« événement » : quelque chose qui arrive, à un certain moment et prend place dans le temps plutôt que dans l'espace. Au niveau international, c'était aussi la première fois que les Actionnistes viennois intervenaient hors d'Autriche. Hermann Nitsch, Otto Muehl, Günter Brus, Peter Weibel et Kurt Kren, tous membres de l'Institut viennois d'art direct, étaient là. La performance de Nitsch, 21st Action, fut interrompue par la police ; Metzger et John Sharkey se retrouvèrent au tribunal, inculpés d'obscénité. D'Espagne, était présent le groupe Zaj, d'Allemagne, Wolf Vostell. L'Américain Al Hansen était là aussi, maintenant la tradition du happening américain en Grande-Bretagne, inaugurée par le séjour d'Allan Kaprow quelques années auparavant. Si Yoko Ono est venue vivre à Londres, c'est parce qu'elle avait reçu une invitation pour le symposium. Tout cela montre bien à quel point cette contre-culture émergente était déjà internationalisée. Après avoir été une fi gure de proue de l’« underground » londonien dans les années 1960-70, Gustav Metzger appelle à une grève de l’art entre 1977 et 1980, en réaction à la tendance mercantile qui considère l’œuvre essentiellement comme un bien de consommation. Il engage ensuite une série intitulée Historic Photographs, qui consiste à « récupérer » les clichés les plus manifestes traitant des violences aveugles, liées à des confl its à forte charge géo-politique, comme la guerre israélo- palestinienne ou l’attentat d’Oklahoma City. L’artiste confronte le spectateur à l’Histoire et à ses Événements les plus tragiques. Au début des années 2000, il introduit quantité de journaux dans ses œuvres afi n d’actualiser un passé menacé sans cesse de disparaître face à l’opacité des médias et à la faiblesse de nos mémoires. En 2003, l’artiste présente 100 000 Newspapers pour la Biennale de Lyon, une installation composée de milliers de journaux entreposés sur des étagères métalliques semi détruites, auxquelles il adjoint trois projections auto-créatives de cristaux liquides. Ses productions les plus récentes portent uploads/s3/ dossier-de-presse-gustav-metzger.pdf

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