Vernissage Jeudi 14 février 2013 à 18h30 en présence de l'artiste Horaires d’ou

Vernissage Jeudi 14 février 2013 à 18h30 en présence de l'artiste Horaires d’ouverture Du mercredi au dimanche de 11h à 18h Contacts presse Muriel Jaby / Élise Vion-Delphin T +33 (0)4 72 69 17 05 / 25 communication@mac-lyon.com Images 300 dpi disponibles sur demande HUANG YONG PING Amoy/Xiamen 15.02 > 14.04.13 Musée d’art contemporain Cité internationale 81 quai Charles de Gaulle 69006 LYON - FR T +33 (0)4 72 69 17 17 F +33 (0)4 72 69 17 00 www.mac-lyon.com Huang Yong Ping, Mille bras de Bouddha, 2012 Installation. Shanghai Power Art Station, Biennale de Shanghai © Huang Yong Ping Courtesy the artist and kamel mennour, Paris © Adagp, Paris, 2013 DOSSIER DE PRESSE L'EXPOSITION 3 L’ARTISTE 4 LA COLLECTION J.J.M. DE GROOT 6 INFOS PRATIQUES 7 HUANG YONG PING Amoy/Xiamen 15.02 > 14.04.2013 Exposition réalisée avec le concours du musée des Conf uences - Département du Rhône et de la Galerie kamel mennour 3 HUANG YONP PING 15.02 > 14.04.2013 Huang Yong Ping construit son œuvre sur la possible rencontre de blocs souvent considérés comme antagonistes et globalement hermétiques ; ce que l’on nomme généralement les communautés, les cultures et les civilisations. L’intégration d’une « pensée du dehors » (expression empruntée à François Jullien, philosophe et sociologue), qu’elle soit d’« ici » ou d’« ailleurs » peu importe, constitue la trame principale sur laquelle chemine l’artiste, trame à toujours défaire et à reconstruire car il n’y a pour lui que des processus et des mutations. Bref, il n’y a que de l’histoire et des pensées mobiles, des contextes, meubles et contingents, des échanges et des mutations, mais pas d’identités fi xes, pas de clôtures. /« PARALLÈLEMENT AUX PHILOSOPHES CHINOIS, J’AI ÉTUDIÉ LES ÉCRITS DE WITTGENSTEIN PUIS CEUX DE HONEGGER, KANT, NIETZSCHE, FOUCAULT OU BARTHES. CES LECTURES ME PERMETTENT D’APPRÉHENDER ET D’ANALYSER UNE ŒUVRE SOUS DIFFÉRENTS ANGLES DE VISION. CETTE NOTION EST ESSENTIELLE POUR COMPRENDRE MON TRAVAIL. D’AILLEURS, LES TITRES DE MES ŒUVRES DOIVENT ÉGALEMENT SUGGÉRER, DONNER UNE DIRECTION AU VISITEUR. LE JEU AVEC LES MOTS EST ÉGALEMENT PRIMORDIAL. »/ HUANG YONG PING Amoy/Xiamen Amoy/Xiamen, c’est l’ancien et le nouveau nom d’une cité portuaire, associés et distingués par un simple slash : Xiamen était anciennement connue sous le nom d’Amoy, que lui avaient donné les premiers voyageurs européens. Amoy/Xiamen, c’est donc l’association d’hier et d’aujourd’hui. À partir d’une collection unique au monde de statuettes de la province chinoise du Fujian (représentant un panthéon populaire des dieux de Chine, collecté à la fi n du XIXème siècle par Johannes Jacobus Maria de Groot), conservées au musée des Confl uences (voir page 6), Huang Yong Ping conçoit une exposition inédite, à la fois autobiographique et auto- fi ctionnelle. Autobiographique, puisque originaire du Fujian, l’artiste a toujours vu ces statuettes en « situation» avant d’en découvrir les répliques « ethnographiées » et colorisées. Auto-fi ctionnelle, car c’est pour l’artiste l’illustration de la permissivité des champs culturels et de leurs signifi cations fl ottantes (Histoire ? Ethnographie ? Art ? Patrimoine ? Réplique ? Exotismes ?...). Elles démontrent le mécanisme des constructions et de l’homogénéisation des champs culturels. La scénographie de Amoy/Xiamen joue sur les diagonales, les lignes de fuite. Pas d’angle droit, les œuvres sont disposées sur un plateau ouvert rythmé par quelques murs obliques permettant une circulation fl uide qui n’impose aucun parcours pré-déterminé. Pour l’exposition, Huang Yong Ping s’approprie le 2ème étage du macLYON, soit 1000 m2. Il opère un déplacement entre biographie, anthropologie, recyclage et création ; chaque œuvre désigne ce qu’on pourrait nommer un nouveau « début ». Ainsi en est-il de Reptiles, créée et exposée en 1989 pour Les Magiciens de la terre, qui « recycle » le livre et l’oubli, l’histoire et la fi ction, à des fi ns critiques. L’œuvre est ici rééditée et produite par le macLYON. Ainsi en est-il de Mille bras de Bouddha, hommage/vestige au « porte-bouteille », à la fois icône duchampienne et référence à la déesse bouddhiste aux mille bras : Guanyin. La sculpture initiale, conçue par l’artiste pour Munster en 1997, est démontée car usée, polluée mais Huang Yong Ping en conserve les bras patinés et partiellement détruits. Poing levé, force de travail, objet votif, uniformisation, globalité, display ? Le musée produit une nouvelle version de cette structure monumentale en forme de porte bouteille. Nous sommes ici au cœur même d’un phénomène très « moderne » de « patrimonisation des mémoires et des consciences ». Ainsi en est-il également des statuettes du Fujian désormais pleinement œuvres, sur décision de l’artiste, après avoir été un souvenir d’enfance pour lui, puis un objet ethnographique et enfi n un patrimoine de musée caractéristique des pratiques culturelles coloniales d’une société occidentale regardant l’« Autre ». L’ancien et l’aujourd’hui : une création ou l’exposition de reliques déjà vues ? Ready-made et déjà fait ? Non, c’est un nouveau départ dans un monde de fl ux, de croisement, une création enfi n globale, complexe, puissante et poétique. Catalogue à paraître L’exposition s’accompagne d’un catalogue à paraître, qui inclut des vues d’exposition et des textes de Deirdre Emmons, conservatrice au musée des Confl uences, Doryun Chong, curator associé au MoMA New York et Donatien Grau, enseignant à l’Université Paris-Sorbonne, ainsi qu’une introduction de Thierry Raspail, directeur du macLYON. L’EXPOSITION : Amoy/Xiamen Huang Yong Ping, Reptiles, 1989 Papier mâché, machines à laver - 700 x 400 x 300 cm Vue de l’exposition «Les Magiciens de la terre», Grande Halle de la Villette, Paris, 1989 Courtesy de l’artiste et kamel mennour, Paris © Adagp, Paris 2013 Maquette du projet d'exposition 4 HUANG YONG PING 15.02 > 14.04.2013 Huang Yong Ping est né en 1954 à Xiamen dans la région de Fujian (Chine), où est organisée sa première exposition de groupe en 1983. Figure majeure de l’art d’« outre- mer », ainsi qualifi é par les autorités chinoises qui ont cependant conduit plusieurs artistes de sa génération à quitter l’« Empire du Milieu » à la suite de diverses censures à l’époque de Tian'anmen, Huang Yong Ping a été un acteur fondamental du mouvement «Xiamen Dada » qui a pour devise « Le zen est Dada, Dada est le zen ». Ce dernier manifeste son goût du paradoxe et de la déconstruction, produite par l’assemblage de signifi cations hétérogènes. /« VERS 1983, J’AI EU ENTRE LES MAINS LA PHOTOCOPIE D’UN LIVRE DE MARCEL DUCHAMP, DES INTERVIEWS DES ANNÉES 60 ACCOMPAGNÉES DE TRÈS MAUVAISES REPRODUCTIONS. AVEC DUCHAMP, J’AI APPRIS À « REDÉCOUVRIR » LES OBJETS QUOTIDIENS, À REGARDER DIFFÉREMMENT CE QUI ME SEMBLAIT AUPARAVANT « HABITUEL ». « L’ORDINAIRE » EST TOUT À COUP DEVENU SOURCE D’INSPIRATION POUR MOI. DUCHAMP M’A FAIT REDÉCOUVRIR L’ART. »/ HUANG YONG PING Huang Yong Ping s'installe en France en 1989 à l’occasion de l’exposition Les Magiciens de la terre (dont le vernissage coïncida avec les événements de la place Tian'anmen) au Centre Pompidou et à la Grande Halle de la Villette, exposition qui fera date car pour la première fois en France l’Europe découvre une autre globalité. L’art contemporain d’Asie, d’Inde et d’Afrique fait irruption sur la scène occidentale, conduisant à une évolution du regard que l’occident porte sur l’art en général. Huang Yong Ping y expose Reptiles : il utilise trois machines à laver pour laver des livres sur l’art chinois et sur l’art occidental et expose tout simplement ce qu’il en sort : de la pâte à papier. Le mélange entre Asie et Occident ne peut-il aboutir qu’à une bouillie informe et relativement « sale » ? L’artiste aime à souligner que la saleté est aussi nécessaire que le chaos dans l’ordre du monde. Reptiles opère une fusion des cultures, « recycle » le livre et l’oubli, l’histoire et la fi ction, à des fi ns critiques. En 1993 Huang Yong Ping crée Le Théâtre du Monde : l'œuvre se présente sous la forme d'un huis clos, une vitrine en forme de tortue au sein de laquelle sont libérés sauterelles, cafards, tarentules, lézards et autres scorpions. Des espèces qui montrent, malheureusement par leur combat, l'impossibilité d'un vivre ensemble. En 1999, Huang Yong Ping représente la France avec Jean-Pierre Bertrand à la 48e Biennale de Venise. En 2001, le macLYON présente des œuvres de sa collection dans l’exposition …troubler l’écho du temps, avec notamment Le pont, 1993-1995 de Huang Yong Ping, œuvre qui était en dépôt au musée : des serpents et des tortues, placés dans un environnement peuplé de sculptures animalières en bronze, traduisent par métaphore les relations paradoxalement chaotiques mais paisibles entre les cultures et les êtres. En 2004, Huang Yong Ping crée Tête d’Or pour le toit du macLYON, à l’occasion de l’exposition Le Moine et le Démon. Sculpture pagode, l’œuvre surplombe le Parc de la Tête d’Or qui lui fait face. Elle est la reproduction à l’or fi n d’un pavillon de la dynastie Song. Les feuilles d’or de la pagode font le lien avec une légende urbaine lyonnaise qui veut qu’en 1853 un colon juif ait enterré dans le Parc de la Tête d’Or le moulage en or de uploads/s3/ dossier-de-presse-huang-yong-ping.pdf

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