BEAT GENERATION #BeatGeneration DIRECTION DE LA COMMUNICATION ET DES PARTENARIA
BEAT GENERATION #BeatGeneration DIRECTION DE LA COMMUNICATION ET DES PARTENARIATS DOSSIER DE PRESSE BEAT GENERATION 22 JUIN - 3 OCTOBRE 2016 BEAT GENERATION 22 JUIN - 3 OCTOBRE 2016 SOMMAIRE 1. COMMUNIQUÉ DE PRESSE PAGE 3 2. PLAN ET PARCOURS DE L’EXPOSITION PAGE 5 3. LISTE DES ŒUVRES EXPOSÉES PAGE 9 4. PUBLICATIONS PAGE 40 5. EXTRAITS DE TEXTES PAGE 43 6. AUTOUR DE L’EXPOSITION PAGE 62 7. VISUELS DISPONIBLES POUR LA PRESSE PAGE 64 8. INFORMATIONS PRATIQUES PAGE 68 direction de la communication et des partenariats 75191 Paris cedex 04 directeur Benoît Parayre téléphone 00 33 (0)1 44 78 12 87 courriel benoit.parayre@centrepompidou.fr attachée de presse Dorothée Mireux téléphone 00 33 (0)1 44 78 46 60 courriel dorothee.mireux@centrepompidou.fr www.centrepompidou.fr 31 mai 2016 En partenariat média avec Avec le soutien de Grand mécène En partenariat avec direction de la communication et des partenariats 75191 Paris cedex 04 directeur Benoît Parayre téléphone 00 33 (0)1 44 78 12 87 courriel benoit.parayre@centrepompidou.fr attachée de presse Dorothée Mireux téléphone 00 33 (0)1 44 78 46 60 courriel dorothee.mireux@centrepompidou.fr www.centrepompidou.fr John Cohen (b. 1932) Robert Frank, Alfred Leslie, Gregory Corso, 1959 Tirage au gelatino-bromure d’argent. Courtesy L. Parker Stephenson Photographs, NYC 19 mai 2016 COMMUNIQUÉ DE PRESSE BEAT GENERATION 22 JUIN - 3 OCTOBRE 2016 GALERIE 1, NIVEAU 6 Le Centre Pompidou présente « Beat Generation. New York, San Francisco, Paris », une rétrospective inédite consacrée au mouvement littéraire et artistique né à la fin des années 1940 et étendant son influence jusqu’à la fin des années 1960. C’est tout le Centre Pompidou qui se met à l’heure de la Beat Generation à travers une riche programmation d’événements conçue avec la Bpi et L ’Ircam, en écho à l’exposition: lecture, concerts, rencontre, cycle de films, colloque, programmation au Studio 13/16, etc. Aux États-Unis au lendemain de la Seconde Guerre mondiale et aux premiers jours de la guerre froide, l’émergence de la Beat Generation "scandalisa" l’Amérique puritaine et maccarthyste et préfigura la libération culturelle, sexuelle et le mode de vie de la jeunesse des années 1960. D’abord perçus par la culture dominante comme des rebelles subversifs, les beats apparaissent aujourd’hui comme les acteurs d’un mouvement culturel parmi les plus importants du 20è siècle que le Centre Pompidou se propose de traverser en le replaçant dans un horizon élargi, de New York à Los Angeles, de Paris à Tanger. L ’exposition du Centre Pompidou replace le mouvement beat dans un horizon élargi et protéiforme. Les pratiques artistiques de la Beat Generation témoignent en effet d’un décloisonnement des mediums et d’une volonté de collaboration qui met en question la notion de singularité artistique. Si des artistes issus de la scène californienne (Wallace Berman, Bruce Conner, George Herms, Jay DeFeo, Jess…) sont présentés dans l’exposition, celle-ci se concentre surtout sur le phénomène littéraire et les connexions que la littérature entretient avec la scène des arts plastiques. Une place importante est réservée à la poésie orale, véritable préfiguration des œuvres sonores qui se sont mulitpliées dans l’art contemporain, et aux innombrables revues (Yugen, Big Table, Beatitude, Umbra …) à travers lesquelles les textes beat circulaient et dans lesquelles collaboraient écrivains et plasticiens. #BeatGeneration 4 La photographie, essentiellement des portraits, d’Allen Ginsberg et de William Burroughs mais aussi d’importants ensembles de Robert Frank (The Americans, From the bus …), de Fred McDarrah, de John Cohen pris sur le tournage de Pull My Daisy ou encore d’Harold Chapman qui, entre 1958 et 1963 a tenu la chronique du Beat Hotel à Paris, fait partie intégrante des médiums utilisé par la generation beat. Il en est de même pour le cinéma (Christopher MacLaine, Bruce Baillie, Antony Balch, Stan Brakhage, Ron Rice…) dont la pratique a accompagné de manière continue les développements et l’histoire de ce mouvement. Les beats prennent rapidement possession des techniques de la reproductibilité : machines à écrire bien sûr mais également enregistreurs puis magnétophones à bande, phonographes, imprimantes primitives et miméographes, appareils photo, caméras… tout ceci avec l’idée de l’expérimentation, du bricolage dont l’exposition se propose de rendre compte. Limitée à un cadre historique précis, celle-ci illustre à quel point la beat generation, dans sa liberté d’expression, sa volonté de décloisonnement des disciplines et des cultures, son esthétique pauvre, extatique et contemplative, sa violence aussi, a conditionné les développements ultérieurs des contre- cultures contemporaines, dont elle apparait comme l’origine et auxquelles elle permet de donner une perspective historique. La Beat Generation est née de la rencontre de William Burroughs, Allen Ginsberg et Jack Kerouac qui se rencontrent à New York, à la Columbia University en 1944. Le mouvement se déplace ensuite sur la côte Ouest et gravite autour de la librairie de Lawrence Ferlinghetti à San Francisco, la maison d’édition City Lights et brièvement, autour de la Six Gallery où a lieu, le 7 octobre 1955 la célèbre lecture par Ginsberg de son poème Howl, qui donnera lieu à un retentissant procès pour obscénité et apportera aux poètes beat une célébrité paradoxale. Deux autres figures majeures de la Beat Generation, les poètes Philip Lamantia et Michael McClure prirent une part active à l’événement fondateur à la Six Gallery. Entre 1957 et 1963, Paris sera un des foyers essentiels de la Beat Generation : William Burroughs, Gregory Corso, Allen Ginsberg, Peter Orlovsky, Brion Gysin, etc. logent régulièrement au Beat Hotel, 9 rue Gît-le-Cœur, haut lieu de la marginalité du Paris polyglotte d’après-guerre et véritable laboratoire pour les expérimentations visuelles et sonores. C’est là en particulier que Brion Gysin, William Burroughs et Antony Balch développent la technique du « cut-up », que Burroughs compose Naked Lunch, et que Brion Gysin invente sa Dreamachine. La présente manifestation fait suite aux récentes expositions sur le même thème du Centre Pompidou-Metz, du ZKM à Karlsruhe du Fresnoy à Tourcoing, des Champs Libres à Rennes et du Musée d’art moderne de Budapest présentées entre 2013 et 2014 dont le commissaire était Jean-Jacques Lebel. L ’exposition est accompagnée d’un catalogue avec des textes de Barry Miles, Alain Cueff, Jean-Jacques Lebel, Philippe-Alain Michaud, Rani Singh, Enrico Camporesi, Pascal Rousseau, Gilles A. Tiberghien et Jean-Pierre Criqui. L ’ouvrage présente également des interviews (la plupart inédits en français) de Lawrence Ferlinghetti, Joanne Kyger, Brion Gysin, Michael McClure, Shigeyoshi Murao, William S. Burroughs et Allen Ginsberg. 5 2. PLAN ET PARCOURS DE L’EXPOSITION 6 La Beat Generation, mouvement littéraire et artistique apparu à la fin des années 1940 aux États-Unis au lendemain de la Seconde Guerre mondiale et aux premiers jours de la guerre froide, scandalise l’Amérique puritaine et maccarthyste et préfigure la libération culturelle, sexuelle et le mode de vie de la jeunesse des années 1960 : rejetant le scientisme et les idéaux technologiques occidentaux, le racisme et l’homophobie, défendant une nouvelle éthique tribale et l’usage des psychotropes, il a directement inspiré les mouvements de mai 1968, l’opposition à la guerre du Vietnam, ou encore les hippies de Berkeley, de Woodstock et du monde entier. D’abord perçus par la culture dominante comme des rebelles subversifs, les beats apparaissent aujourd’hui comme les acteurs d’un mouvement culturel parmi les plus importants du 20è siècle. Les œuvres littéraires beat, accueillies avec mépris et suspicion, font aujourd’hui partie du canon de la littérature américaine et sont enseignées dans les universités. Le terme « beat », emprunté à l’argot des rues signifie « cassé, pauvre, sans domicile » et reconduit le mythe romantique et bohème de la génération perdue. L’écrivain d’origine franco-canadienne Jack Kerouac, dont le roman Sur la route (1957) reste la pierre angulaire du mouvement, y ajoutera une nuance contemplative : dans « beat », il faut aussi entendre selon lui « béatitude ». C’est ainsi que la Beat Generation témoigne d’un attachement profond aux grands espaces, à la nature et aux spiritualités chamaniques dans lesquelles l’homme est partie intégrante du Cosmos. Enfin, dans « beat », on remarque le tempo du bop, qui reste, notamment à travers la figure de Charlie Parker, la musique organiquement liée au mouvement : c’est d’ailleurs la culture jazz et le be-bop qui inspireront à la poésie beat sa prosodie, son rythme et ses techniques d’improvisation. Si le groupe se constitue à New York avec la rencontre à l’Université Columbia en 1944 de Jack Kerouac, William Burroughs et Allen Ginsberg, rejoints plus tard par Gregory Corso, il se déplace en Californie dans les années 1950, dans le quartier de North Beach: la librairie City Lights et la maison d’édition de Lawrence Ferlinghetti lui serviront de catalyseur. C’est à San Francisco, à la Six Gallery sur Fillmore Street qu’Allen Ginsberg lit son poème Howl en 1955, lecture qui sera à l’origine d’un retentissant procès et contribuera à la renommée des écrivains beat. Paris sera le lieu d’élection européen de ce mouvement, essentiellement nomade : leur lieu de rassemblement sera le « Beat Hotel », rue Git-le-Coeur où résidèrent, également dans les années 1950-1960, Burroughs, Corso, Ginsberg, Orlovsky et Gysin et où ils entrent en relation avec des artistes français comme Jean-Jacques Lebel, l’un des passeurs les plus actifs de la culture beat en France. Le Beat Hotel uploads/s3/ dp-beat-generation.pdf
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- Publié le Sep 18, 2022
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