DIRECTION DE LA COMMUNICATION ET DES PARTENARIATS DOSSIER DE PRESSE EILEEN GRAY
DIRECTION DE LA COMMUNICATION ET DES PARTENARIATS DOSSIER DE PRESSE EILEEN GRAY 20 FÉVRIER - 20 MAI 2013 EILEEN GRAY EILEEN GRAY 20 FÉVRIER - 20 MAI 2013 GALERIE 2, NIVEAU 6 SOMMAIRE 1. COMMUNIQUÉ DE PRESSE PAGE 3 2. PLAN DE L’EXPOSITION PAGE 4 3. PARCOURS DE L’EXPOSITION PAGE 5 4. ENTRETIEN AVEC PETER ADAM PAGE 8 5. PUBLICATIONS PAGE 9 6. EXTRAITS DU CATALOGUE PAGE 10 7. LISTE DES ŒUVRES PRÉSENTÉES PAGE 13 8. BIOGRAPHIE DE L’ARTISTE PAGE 26 9. VISUELS POUR LA PRESSE PAGE 31 10. PARTENAIRES PAGE 36 11. INFORMATIONS PRATIQUES PAGE 37 Direction de la communication et des partenariats 75191 Paris cedex 04 Directrice Françoise Pams téléphone 00 33 (0)1 44 78 12 87 courriel francoise.pams@centrepompidou.fr attachée de presse Céline Janvier téléphone 00 33 (0)1 44 78 49 87 courriel celine.janvier@centrepompidou.fr www.centrepompidou.fr 18 janvier 2013 COMMUNIQUÉ DE PRESSE EILEEN GRAY 20 FÉVRIER - 20 MAI 2013 GALERIE 2, NIVEAU 6 Le Centre Pompidou consacre, du 20 février au 20 mai 2013, une rétrospective à l’œuvre singulier de la créatrice irlandaise, Eileen Gray. À travers une sélection d’œuvres, de pièces de mobilier, de photographies, de maquettes et de documents réunis de façon inédite, cette exposition rend hommage à une conceptrice de génie, dont le travail traverse l’Art Déco et le mouvement moderne. Au même titre que Le Corbusier ou Mies Van Der Rohe, Eileen Gray figure parmi les architectes et designers qui ont profondément marqué le XXème siècle et défini la modernité. Dans un univers artistique encore largement dominé par les hommes, Eileen Gray incarne aussi une féminité d’avant-garde. Créatrice totale, elle nourrit aujourd’hui encore l’inspiration de toute une génération d’artistes, ses champs d’action allant de la photographie au textile, de la peinture au laque jusqu’à l’architecture. « Le futur projette la lumière, le passé seulement des nuages » : c’est avec cette détermination résolue qu’Eileen Gray s’est pleinement inscrite dans cet élan moderne. Peintre de formation, autodidacte dans beaucoup d’autres domaines, libre avant tout et évoluant loin des conformismes, Eileen Gray concevra des projets jusqu’à la fin de sa vie et laissera derrière elle plus de soixante-dix ans de création. Elle n’a jamais développé de production industrielle et toutes ses pièces sont donc uniques et d’autant plus rares. Son chef-d’œuvre, manifeste de la modernité, restera la villa E 1027, conçue à Roquebrune-Cap-Martin en 1926, en complicité avec l’architecte roumain Jean Badovici. L ’exposition du Centre Pompidou éclaire le parcours et le travail d’une artiste qui a su lier une prodigieuse virtuosité technique à une force poétique inimitable, en excellant notamment, dans le laque et le textile, mais aussi dans une nouvelle conception de l’espace et du rapport au meuble et à l’objet. Le catalogue et l’album (bilingue) de l’exposition Eileen Gray sont publiés par les Éditions du Centre Pompidou, sous la direction de Cloé Pitiot, commissaire de l’exposition. Direction de la communication 75191 Paris cedex 04 Directrice Françoise Pams téléphone 00 33 (0)1 44 78 12 87 courriel francoise.pams@centrepompidou.fr attachée de presse Céline Janvier téléphone 00 33 (0)1 44 78 49 87 courriel celine.janvier@centrepompidou.fr www.centrepompidou.fr 18 janvier 2013 en partenariat media avec L ’exposition est réalisée avec le soutien de Culture Ireland, dans le cadre de la présidence irlandaise de l’Union Européenne 4 2. PLAN DE L’EXPOSITION 5 3. PARCOURS DE L ’EXPOSITION L ’art du laque C’est au tournant du XXe siècle, alors qu’elle étudie le dessin et la peinture à la Slade School of Fine Art à Londres, qu’Eileen Gray découvre l’art du laque. Fascinée par les pièces des collections du Victoria and Albert Museum à Londres, elle choisit de s’initier à la technique de ce matériau auprès de D. Charles, artisan-restaurateur dans le quartier de Soho. Peu de temps après son installation à Paris, à la fin de l’année 1906, elle fait la connaissance de l’artisan laqueur japonais Seizo Sugawara, auprès de qui elle perfectionne son savoir-faire. En 1910, tous deux unissent leurs compétences et œuvrent de concert au 11, rue Guénégaud ; leur collaboration durera plus de vingt ans. De leur atelier sortiront des pièces emblématiques comme Le Magicien de la nuit, le fauteuil Sirène, les œuvres commanditées par le célèbre couturier Jacques Doucet ou bien par Madame Mathieu Lévy, modiste de l’enseigne J. Suzanne Talbot. La communion de leurs savoirs combinée à la sensibilité, à l’audace et au talent de Gray sont à l’origine de certains des plus grands chefs-d’œuvre en laque du début du XXe siècle en Occident. Jacques Doucet Couturier, amateur et collectionneur d’art, Jacques Doucet remarque les premières œuvres en laque d’Eileen Gray au Salon des artistes décorateurs, en 1913. Fasciné par ses créations, il se rend à son atelier, prend connaissance de son travail et lui achète un paravent à quatre feuilles, Le Destin, seule pièce signée et datée de la main de Gray. Entre 1913 et 1915, les pièces de mobilier qu’il lui commande prendront place dans son appartement, avenue du Bois, puis en 1926 dans son studio, rue Saint-James à Neuilly : la Table aux chars dans le vestibule d’entrée, la Table au bilboquet au centre de la galerie et la Table au lotus dans le cabinet d’Orient. La vente aux enchères de sa collection de mobilier, en 1972 à l’Hôtel Drouot, sera à l’origine de la redécouverte de l’œuvre d’Eileen Gray. Jean Désert Eileen Gray ouvre sa galerie Jean Désert le 17 mai 1922 au 217, rue du Faubourg-Saint-Honoré à Paris, au cœur d’un quartier dédié à l’art et au luxe. Sa clientèle est composée d’aristocrates, de couturiers, de financiers, de femmes de lettres, d’artistes – Charles et Marie-Laure de Noailles, Philippe de Rothschild, Elsa Schiaparelli, Boris Lacroix, Henri Pacon, Damia, Romaine Brooks, Loïe Fuller... Pièces de mobilier, tapis, projets d’installation d’appartements et de décoration sont exposés au rez-de-chaussée, alors qu’au sous-sol est aménagé un atelier de tissage. Ce dernier s’ajoute à l’atelier qu’elle a créé en 1910 avec Evelyn Wyld à la suite de leur découverte de l’art du tissage dans les contreforts de l’Atlas. La décennie Jean Désert, période la plus prolifique de la créatrice, voit le travail du laque et du tissage évoluer vers celui du tube de métal chromé, du verre, du liège, du rhodoïd. Elle est alors entourée des artisans les plus talentueux : l’ébéniste socleur de Rodin, Kichizo Inagaki, l’éditeur des meubles de Francis Jourdain, Abel Motté, ou la créatrice textile Hélène Henry. C’est durant ces années qu’elle conçoit le célèbre aménagement de la Chambre à coucher boudoir pour Monte-Carlo en 1923. En 1930, Eileen Gray ferme les portes de Jean Désert. La villa E 1027 Surplombant la baie de Roquebrune-Cap-Martin, la « maison en bord de mer » est le fruit de l’énigmatique collaboration d’Eileen Gray et de l’architecte roumain Jean Badovici. Son nom, E 1027, vient à lui seul attester la complexité du rôle de chacun dans l’élaboration du projet : combinaison des prénoms et des noms des auteurs – E pour Eileen, 10 pour le J de Jean (dixième lettre de l’alphabet), 2 pour Badovici et 7 pour Gray. La villa E 1027 est conçue à partir de 1926 sur la base d’un programme minimum : pour un homme, Jean Badovici, qui aime le travail, le sport et recevoir ses amis. Combinaison d’un axe vertical (l’escalier en colimaçon donnant accès au toit-terrasse) et de plans horizontaux (les deux niveaux de la villa surmontés du toit-terrasse), la maison est organisée autour d’une pièce principale tout en accordant une réelle importance aux espaces secondaires. Orientés selon la course du soleil, les espaces intérieurs 6 dialoguent avec l’extérieur par le biais de différents systèmes coulissants. Unité organique dotée d’une âme, E 1027 est un modèle de modernité sensible. Gray et Badovici souhaitent ici que l’homme « retrouve dans la construction architecturale la joie de se sentir lui-même, comme en un tout qui le prolonge et le complète. » Tempe a Pailla En 1931 Eileen Gray se lance dans la conception de sa propre maison Tempe a Pailla (en dialecte mentonnais, « le temps de bailler »), unique projet qu’elle dessine entièrement seule. Édifiée à partir de 1934 sur d’anciennes citernes dans les hauteurs de Menton, la maison, au milieu des vignes et des citronniers, se veut cachée des regards. Si Tempe a Pailla reprend certains concepts de la villa E 1027 en multipliant les références au paquebot et en ajoutant au schéma d’ensoleillement un schéma directionnel des vents, elle témoigne néanmoins d’un traitement architectural à la croisée du modernisme et du vernaculaire. La farouche indépendance d’esprit d’ Eileen Gray l’incite plutôt à répondre à ses désirs et à ses propres besoins qu’à mettre en application les « cinq points de l’architecture moderne » définis par Le Corbusier et Pierre Jeanneret. Portant à son paroxysme, dans ce projet, la relation architecture / mobilier, elle y développe un mobilier prototype : meuble mobile pour pantalons, siège-escabeau-porte-serviettes, banquette amovible, armoire extensible. Au sortir de la guerre, Gray entreprend à 68 ans un vaste chantier de restauration de la maison qui a subi de nombreux dommages. Elle finira par la vendre uploads/s3/ dp-gray-pdf 1 .pdf
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- Publié le Jul 15, 2021
- Catégorie Creative Arts / Ar...
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