M Centre . Georges Pompidou M Communiqué de presse 50 espèces d'espaces Collect

M Centre . Georges Pompidou M Communiqué de presse 50 espèces d'espaces Collections du Centre Georges Pompidou, Musée national d'art moderne Centre de la Vieille Charité, MAC, galeries contemporaines Marseille 28 novembre 1998 - 30 mai 1999 Les Musées de Marseille présentent du 28 novembre 1998 au 30 mai 1999, l'exposition 50 espèces d'espaces, collections du Centre Georges Pompidou, Musée national d'art moderne qui se tiendra au Centre de la Vieille Charité et au MAC, galeries contemporaines. Cette exposition conçue et réalisée conjointement par le Centre Georges Pompidou, Musée national d'art moderne et les Musées de Marseille, s'inscrit dans le programme d'expositions hors-les-murs 1997/1999 engagé par le Centre pendant la période des travaux de réaménagement de ses espaces intérieurs. L'association de ces deux lieux d'exposition - le Centre de la Vieille Charité et le MAC, galeries contemporaines - à l'architecture très contrastée et l'amplitude de leurs espaces respectifs a permis de monter une exposition d'oeuvres à une échelle exceptionnelle sur une surperficie de plus de 4000m2. En effet, la majeure partie de l'exposition est consacrée à des installations de grande taille dont certaines n'ont pas été souvent montrées . Pour chaque oeuvre, est posée la question de son rapport à l'espace et chaque artiste y répond selon son langage propre . Cette présentation, sans parcours obligé, offrira aux visiteurs des confrontations, parfois rencontres de proximité, le plus souvent oppositions provoquant des tensions, voire des chocs . Cette exposition permettra de confronter des démarches artistiques diverses en proposant un point sur l'art des dernières décennies. Ainsi, l'exposition comporte un ensemble exceptionnel d'une cinquantaine d'oeuvres contemporaines conçues et réalisées entre 1960 et 1992 - parmi lesquelles un choix important de grandes installations de Beuys, Buren, Kabakov, Broodthaers, Mucha, Acconci, Nauman . . . - introduites par quelques oeuvres de l'avant-garde russe de la première moitié du siècle (Tatline et Malévitch) et de l'Europe des années 50 (Fontana, Manzoni...) provenant des collections du Centre Georges Pompidou, Musée national d'art moderne. A cet ensemble, s'ajoutent quelques oeuvres des collections des Musées de Marseille . 2. Œuvres de : Absalon Dan Graham Bruce Nauman Vito Acconci Mona Hatoum V.Pesani/M.Pistoletto/ Cari Andre Ilya Kabakov E.Spalletti/F.West Joseph Beuys Mike Kelley Robert Smithson Louise Bourgeois Yves Klein Erik Samakh Marcel Broodthaers Imi Knoebel Sarkis Daniel Buren Sol LeWitt Richard Serra Tony Cragg Casimir Malevitch Takis Dan Flavin Piero Manzoni Vladimir Tatline Thierry De Cordier Mario Merz Felice Varini Lucio Fontana Robert Morris Michel Verjux Gilbert and George Reinhard Mucha Lawrence Weiner Publication Un ouvrage accompagne l'exposition . Coédité par les Editions du Centre Pompidou et la Réunion des Musées Nationaux, sous la direction de Nadine Pouillon, le catalogue comporte un entretien de Benjamin Buchloh par Corinne Diserens, un texte de Véronique Goudinoux et des notices présentées par ordre chronologique, nourries de citations et d'images pour chaque oeuvre . 144 pages, 54 illustrations couleur, 120 noir et blanc, format : 22 x 28 cm . Prix : 190F. Commissaires Corinne Diserens, directrice des Musées de Marseille Nadine Pouillon, conservateur au Musée national d'art moderne, Centre Georges Pompidou Renseignements pratiques Centre de la Vieille Charité 2, rue de la Charité 13002 Marseille tél : 04 91 14 58 80/fax : 04 91 14 58 81 ouvert tous les jours de 10h à 17h, fermé le lundi et les jours fériés MAC, galeries contemporaines des Musées de Marseille 69, avenue d'Haïfa 13008 Marseille Tél . 04 91 25 01 07/fax : 04 91 72 17 27 ouvert tous les jours de 10h à 17h, fermé le lundi et les jours fériés Contacts presse/communication Romain Verron Direction des Musées de Marseille Centre de la Vieille Charité 2, rue de la Charité 13002 Marseille Tél : 04 91 14 58 80/fax : 04 91 14 58 81 Anne-Marie Pereira Direction de la communication Centre Georges Pompidou 75191 Paris cédex 04 01 44 78 40 69/fax 01 44 78 13 02 e-mail : aune-marie.pereiracnac-gp.fr 3. Extraits du texte de Véronique Goudinoux pour le catalogue de l'exposition Commissaires de l'exposition, Corinne Diserens et Nadine Pouillon ont choisi pour cette exposition le titre 50 espèces d'espaces. A partir de la réunion d'une cinquantaine de pièces provenant en majorité de la collection du Centre Georges Pompidou, Musée national d'art moderne, elles invitent à s'interroger sur ce que l'on désignera, généralement, dans un premier temps, par la question de l'espace. Que faut-il entendre ici par espace ? De quel espace s'agit-il? Comment penser, à partir de cette exposition, cette question de l'espace ? L'exposition est constituée d'un important ensemble de pièces conçues et réalisées entre 1960 et 1992, introduites par quelques oeuvres de l'avant-garde russe de la première moitié du siècle et de l'Europe occidentale des années 50 ( . . .) Hormis ces quelques pièces introductives, c'est donc à une exposition d'art récent que nous convient le Centre Georges Pompidou et les Musées de Marseille. Parcours dans l'exposition Ce parcours dans l'art récent, ce parcours dans l'exposition, c'est le Musée qui me l'offre. Les pièces que je verrai réunies à Marseille, il en est le propriétaire . Il m'intéresse de faire remarquer sur ce point le faible décalage existant entre la date de production de certaines pièces et celle de leur acquisition par le Musée : voir, par exemple, l'achat, en 1994, de Animal en cage (1988) à Erik Samakh, ou celui, en 1993, de Precious Liquids (1992) à Louise Bourgeois ( . . .). L'exposition promet non seulement de se faire voir, mais de se faire entendre : Vito Acconci, Erik Samakh, Mona Hatoum et Mike Kelley proposent des installations comportant du son. Mais le son, en fait, n'est que l'un d'entre les multiples composants que l'on trouvera dans cette manifestation : la projection de diapositives, la vidéo, l'électronique-informatique y coexisteront avec notamment le plomb, le feutre, le fusain sur papier, des objets usuels divers, une cabane de jardin, soit, donc, un ensemble varié de matériaux, techniques, procédés, objets, caractéristiques des modes actuels de production artistique ( . . .). L'une des transformations significatives advenues à la fin des années 60 a porté sur la manière dont l'oeuvre existe et a été produite : sous la forme par exemple d'un mode d'emploi édicté par l'artiste, et qu'un autre sera chargé d'interpréter . Ainsi en est-il, dans cette exposition, des dessins muraux de Sol LeWitt (Wall Drawing n°346, 1981), six dessins à l'encre de Chine, et dont le "Certificat" formulé par l'artiste dit ceci : "6 figures géométriques élémentaires (cercle, carré, triangle, rectangle, trapèze et parallélogramme) dessinées avec des lavis d'encre de Chine. Les figures sont pleines". Sécheresse de la formulation ; réalisation laissée par l'artiste à d'autres que lui-même : comment imaginer la subtilité des effets chaque fois différenciés, et leur renouvellement à chaque exécution qui dépend, par exemple, de la nature changeante des supports de figures ? ( . . .). 4. Questions d'accrochage Les commissaires de l'exposition, toutes deux conservatrices de musée, ont choisi parmi la collection du Centre Georges Pompidou, Musée national d'art moderne, des pièces que, spontanément, et du moins pour la plupart, on pourrait qualifier d'installations (. L'installation de ces pièces exige un très important déploiement logistique et technique puisqu'il s'agit, dans nombre de cas, soit de construire ou d'aménager des salles accueillant les pièces, soit de réaliser, à partir des indications données par l'artiste, l'oeuvre elle-même ( . . .). Le respect de ces consignes est indispensable pour créer des conditions correctes à l'appréhension de la pièce. Il y a ici une sorte de renversement de la pratique artistique consistant pour certains à travailler en fonction du lieu même où ils exposent : dans le cas présent, c'est le Musée qui doit s'adapter à la pièce, et non l'inverse .( . . .). Cette exigence d'adaptation peut être le fait de travaux dont l'indépendance par rapport au lieu d'exposition paraissait acquise. Considérons par exemple la Salle blanche de Marcel Broodthaers . Celle-ci est unanimement présentée, dans les catalogues ou notices consacrés à Broodthaers, comme la réplique du lieu dans lequel, le 28 septembre 1968, l'artiste créa son Musée d'Art Moderne Département des Aigles, Section du XIXè siècle. Ce lieu, on le sait, n'était autre que l'appartement bruxellois dans lequel Broodthaers et sa famille vivaient alors et où, entre septembre 1968 et septembre 1969, se déroulèrent les premiers événements marquant l'existence de ce musée fictif ( . . .). La Salle blanche quant à elle, fut créée par Broodthaers en 1975 dans le cadre d'une exposition au Centre national d'art contemporain à Paris (alors sis dans l'hôtel particulier de la Fondation Rothschild)( . . .). Dans l'ouvrage accompagnant l'exposition, Broodthaers décrit ainsi la Salle blanche : " Reconstitution, la plus fidèle possible (?), d'un ensemble fait par l'artiste en 1968 qui s'attaquait à l'époque à la notion de musée et à celle d'hiérarchie". Le ton employé par l'artiste, son point d'interrogation insidieusement placé, nous invitent à faire preuve, face à cette affirmation, de quelque circonspection : reconstitution, certes, mais de quoi, et comment ? ( . . .). Ces questions ne uploads/s3/ especies-espaco.pdf

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